Le « Truck de Food », SUR LE MARCHÉ. un parfum d’Asie
Depuis la mi-mars, Ben propose sur le marché de Vernon des spécialités asiatiques cuisinées à la maison. Délicieux.
Ben, on le reconnaît à son chapeau à bords étroits. C’est lui qui a eu l’idée du « foodtruck » de cuisine asiatique, le seul du genre sur le marché de Vernon. Avec son épouse Annie, ils ont une passion pour la cuisine. « Quand on a vu arriver la mode des foodtrucks, on s’est dit, ça pourrait être sympa. » Annie, originaire du Sud Vietnam, est arrivée en France en 1975 quand sa famille a fui le régime communiste. « Elle a appris la cuisine avec ses parents, poursuit Ben. Et comme elle est passionnée, ça a vite débordé sur le reste. »
Décoré par un graffeur local
Il fallait d’abord trouver le camion et lui donner un air sympa. La déco extérieure, gris métal et noir, est l’oeuvre d’un artiste graffeur de Pont-de-l’Arche, La Boukle. La cuisine, à dominante asiatique, se teinte à l’occasion de saveurs européennes. C’est ce qu’on appelle la « fusion food » . « Tout est frais, tout est fait maison. »
Les plats, vendus en barquette, sont à emporter et les spécialités changent chaque semaine : assortiments de vapeurs ou raviolis gyosas japonais, soupe au lait de coco, boulettes de porc à la citronnelle, brochettes de boeuf sauce saté, curry de poulet aux légumes, nouilles udon avec crevettes et champignons. « La salade de quinoa sauce cacahuètes plaît beaucoup » , glisse Annie d’une voix douce.
Des classiques asiatiques
Sur le marché, le look du « Truck de food » (c’est son nom) intrigue. Agnès, une cliente récente, commande un taboulé aux agrumes et à la poudre de sumac : « Je suis une fidèle du marché, dit-elle, j’y ai goûté et je suis conquise. » Ben et Annie proposent aussi des classiques de l’épicerie asiatique, nuoc- mâm, sauce soja, huile de sésame, riz gluant, galettes pour nems, etc. Et si on ne les trouve pas sur le marché, on peut leur passer commande par téléphone, ils habitent place du général de Gaulle.
Marquer le style
Après deux mois de chantier, un toit flambant neuf recouvert de tuiles Bocage Bastide imposées par l’architecte des bâtiments de France à cause de la proximité du château de Bizy, abrite désormais les élèves. « On a posé une girouette en cuivre pour indiquer les points cardinaux. On souhaitait marquer le style et offrir aux élèves un outil pédagogique et ludique » précise Fabien Traon, patron de l’entreprise Duval. Son entreprise compte aujourd’hui une quinzaine de salariés. « Ce chantier montre que notre PME est capable de mener des chantiers importants à destination des professionnels. » L’entreprise Duval est spécialisée dans la couverture - huit couvreurs -, le chauffage, la plomberie et les salles de bains pour personnes à mobilité réduite (PMR).