Le SMV sèchement battu SAINT-MARCEL VERNON.

Pour son premier match officiel de la saison, le SMV s’est lourdement incliné en ouverture de la coupe de la ligue contre Sélestat. Une élimination sans importance, mais pas moins douloureuse.

Si le championnat devait représenter un gâteau dans une saison, la coupe de la ligue n’en serait même pas la cerise. Et pour cause, Benjamin Pavoni l’a souligné avant la rencontre, « on sait bien que l’on ne gagnera pas cette coupe » . La coupe de la ligue est ce bonus dont certains clubs préfèrent se débarrasser au lieu d’alourdir leur calendrier avec des matchs regroupant des formations des deux premières divisions. Et si une bonne chose est à retenir de cette prestation, c’est que le SMV n’aura plus à se soucier d’une compétition en plus.

En déplacement à Sélestat, ancien pensionnaire de LNH récemment relégué en ProLigue, le club Francilien ambitionne la remontée immédiate. Le calibre de l’adversaire était donc annoncé, et la différence de niveau a bien été confirmée sur le terrain. Composer avec les absents Considérant le peu d’importance accordé à cette compétition, il n’était pas nécessaire d’aligner une équipe type. D’autant que Benjamin Pavoni a encore dû composer sans ses titulaires importants. Si l’absence de Fernando Garcia et Raphaël Vital n’étonne plus, le forfait de Pablo Marrochi subissant une sempiternelle douleur à la cheville a donné l’impression d’une équipe en perdition sans son leader.

Malgré un début de match correct où le SMV a su tenir la dragée haute à son adversaire, les locaux ont rapidement pris le dessus portant l’écart à sept buts à dix minutes avant la pause. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Si les deux recrues Corentin Boe et Léo Dubois ont convaincu grâce à leurs cinq buts respectifs, c’est surtout le portier adversaire, auteur de nombreux arrêts, qui a écoeuré les offensives vernonnaises.

Avec une défense méconnaissable, trop d’occasions manquées, le SMV a vu l’écart se creuser petit à petit, allant jusqu’à 11 buts de retard. Au final, c’est une lourde défaite sur le papier, 31-21, qui traduit le niveau d’exigence que cette saison va demander aux joueurs. Malgré tout, Benjamin Pavoni a tenu à souligner l’état d’esprit de son effectif qui a su maintenir l’écart à même niveau.

Le vrai test à venir

Peut-on alors considérer ce match comme l’ultime épreuve de la préparation d’avant-saison ? Benjamin Pavoni l’a dit, cette compétition n’a que peu d’importance. Les joueurs se sont confrontés pour la première fois à un cador de la ProLigue, ce genre d’équipe qui ne fera pas de cadeaux pour espérer remonter très rapidement là où elle devrait être. Avec un effectif aussi jeune, ce genre de rencontres a valeur de piqûre de rappel, ou d’avertissement pour cette jeune formation en recherche d’expérience. C’est l’aspect optimiste de la situation, en se disant qu’il reste une semaine de préparation pour apprendre des erreurs commises pour être fin prêt pour la réception de Nancy et le début du championnat. Mais certains pourraient y voir une défaite de trop dans cette préparation. Même si les matchs amicaux n’ont pas de valeurs et sont faits pour tirer des enseignements, cela fait maintenant plusieurs rencontres que les choses à retenir sont le travail qu’il reste à effectuer. Il est cer- tain que le SMV revient de loin, et qu’il lui faudra du temps pour s’acclimater de nouveau à un tel niveau. Mais les faits sont là : le SMV n’a que très peu gagné, et les blessures à répétition se sont souvent fait ressentir. En attendant le retour d’un effectif au complet, il faudra se battre pour exister.

Nancy au Grévarin

La réception de Nancy la semaine prochaine au Grévarin se présente donc comme un match plein de questions. Le SMV estil prêt ? Pourra-t-il faire bonne figure dans ce championnat au niveau tant relevé ? Benjamin Pavoni a de l’expérience et sait guider ses hommes dans ce genre de situations. Si l’on peut encore avoir quelques craintes à une semaine du démarrage, l’attente que provoque cette avant-saison n’aura jamais paru si longue.