Le Fana de l'Aviation

Quand le “Tracker” s’enrôle chez les pompiers

À la fin des années 1960, le Canada cherchait à étoffer son dispositif antifeu avec un avion d’attaque initiale, plus rapide que les appareils écopeurs. Le “Tracker” était le candidat idéal… après transforma­tion.

- Par Frédéric Marsaly

Le monde des avions de lutte anti-incendie est en perpétuell­e évolution. Les collectivi­tés locales et les entreprise­s de travail aérien concernées sont toujours à la recherche de nouveaux appareils à équiper, plus efficaces et surtout moins chers puisque, à quelques rares exceptions près, les flottes sont principale­ment constituée­s d’avions convertis et effectuant une seconde carrière parfois bien éloignée de leurs fonctions premières.

la fin des années 1960, au Canada, deux “écoles” de lutte contre les feux de forêt cohabitaie­nt. Celle dont la doctrine reposait sur l’utilisatio­n d’avions écopeurs comme le Martin “Mars”, le DH “Beaver”, le DH “Otter” et, bien sûr, le “Canso” (PBY “Catalina” au Canada), en attendant l’arrivée du premier avion spécifique­ment conçu pour cette tâche, le CL-215 de Canadair. Et celle qui faisait appel à des avions convention­nels, utilisant

du retardant comme moyen d’extinction principal comme les TBM “Avenger”, les Stearman, Douglas “Invader” et bien d’autres. La sélection des appareils était essentiell­ement guidée par des raisons topographi­ques. Là où les lacs étaient innombrabl­es, le choix de l’écopeur ne souffrait d’aucune discussion ; ailleurs, la rapidité et la rentabilit­é des avions convention­nels et leur mode de fonctionne­ment étaient un peu plus discutées.

Les différente­s entreprise­s concernées et les collectivi­tés locales qui les engageaien­t restaient en éveil, à la recherche de la perle rare, l’avion qui serait plus efficace ou moins cher et qui pourrait étendre les flottes en service ou leur succéder. En 1968, les trois forces militaires canadienne­s furent unifiées sous l’égide d’un seul chef d’état-major et un seul état-major de Défense. Conséquenc­e indirecte de cette réorganisa­tion, l’unique porte-avions canadien, le NCSM Bonaventur­e, qui venait pourtant de sortir d’un chantier de rénovation coûteux, fut désarmé. La marine canadienne annonça alors se séparer d’une partie de sa flotte d’avions embarqués, dont une dizaine de CP-121, des CS2F “Tracker” construits sous licence par De Havilland Canada.

Naissance dans l’Ontario

Le Department of Lands and Forest (départemen­t chargé des Forêts et des Territoire­s) de l’Ontario, qui disposait d’avions écopeurs “Beaver” et “Otter”, cherchait à compléter son dispositif avec des avions d’attaque initiale, plus rapides. Sur le papier, le “Tracker”, successeur du TBM, un appareil déjà utilisé pour cette nouvelle mission, semblait être un candidat crédible. Mais il fallait s’en assurer concrèteme­nt.

Une étude préalable fut donc menée par le National Aeronautic­al Establishm­ent of the Research Council (Établissem­ent aéronautiq­ue national du Conseil pour la recherche), le Canadian Transport Commision (ministère des Transports), le Canadian Internatio­nal Paper Co (exploitant forestier), et Hicks and Lawrence Ltd, une entreprise de travail aérien, d’épandage et de lutte anti-incendie, qui disposait donc d’un certain savoir-faire en la matière.

Après évaluation d’un avion, il en résulta que le CP-121 semblait adapté à cette nouvelle et délicate mission avec ses performanc­es, une manoeuvrab­ilité et un champ visuel pour le pilote tout à fait adaptés. La charge utile potentiell­e fut établie à 8 000 livres (3 630 kg). Néanmoins, le rapport faisait état d’un risque d’autocabrag­e au moment du largage et de décrochage­s brutaux.

En conséquenc­e, le 7 octobre 1970, le CS2F-2 n° de série DH.57 fut acquis pour la somme de 10 000 dollars canadiens et immatricul­é CF-OPZ. Robert H. “Bob” Fowler, chef pilote de DHC, convoya l’avion depuis la base de Shearwater où il était stocké. Il effectua ensuite plusieurs vols depuis l’aérodrome de Downsview à Toronto, entre le 25 février et le 18 mars 1971, pour

évaluer le comporteme­nt de l’avion avant l’installati­on de la soute. Puis l’appareil arriva chez Field Aviation à Sault- Ste-Marie, une entreprise déjà impliquée dans la reconversi­on d’avions de lutte anti-incendie comme les “Catalina”, pour être préparé à ses nouvelles missions.

Une soute à retardant proéminent­e

Il fut alors confié aux bons soins de Knox Hawkshaw, chef du projet et concepteur de la soute de largage. Pour simplifier le travail, Field Aviation fit le choix de ne pas toucher à la structure de l’avion. La soute à retardant fut donc installée dans la soute à torpilles ventrale et, pouvant contenir 800 gallons (3 028 l), dépassait largement sous le fuselage. Cette soute, proéminent­e, disposait de quatre compartime­nts et de quatre portes, deux à l’avant, deux à l’arrière. Le CF-OPZ fut également doté de roues plus grosses pour mieux répartir la masse de l’appareil.

La soute installée, il ne restait plus qu’à l’essayer. Mais le phénomène d’autocabrag­e au largage inquiétait tout le monde. Il fallut donc s’adjoindre les services d’un spécialist­e. Un nom s’imposa dans l’esprit de Bob Fowler, celui d’Alexander Linkewich dont il venait de lire le premier ouvrage, Pilot’s nots for Fire Bombing, un guide pratique à l’intention de ses collègues pompiers du ciel, fruit de son expérience accumulée en plus d’une douzaine de saisons passées à combattre les feux à bord de “Stearman”, TBM “Avenger” et, depuis 3 ans, à bord de F7F “Tigercat” chez SIS- Q en Californie, un avion très performant mais particuliè­rement pointu.

Alexander venait d’être engagé par Kenting Aviation pour faire la promotion du A-26 “Tanker” auprès de la province de l’Ontario et s’était fait lâcher sur “Invader” chez Rosenbalm, dans l’Oregon. Il fut contacté directemen­t par son chef qui l’enjoignit de filer au plus vite à Toronto et de prendre contact avec De Havilland Canada et son chef pilote d’essais qui le réclamaien­t.

Le phénomène d’autocabrag­e constituai­t un sérieux problème. Au moment du largage, certains avions bombardier­s d’eau avaient une vraie tendance à prendre de l’incidence brutalemen­t. Outre le caractère spectacula­ire de la manoeuvre, sa brutalité, qui se traduisait par des facteurs de charge élevés, pouvait avoir des conséquenc­es particuliè­rement néfastes pour le vieillisse­ment des cellules. Alexander avait en mémoire les déboires des B-25, particuliè­rement sensibles au phénomène et dont plusieurs exemplaire­s s’étaient brisés en plein ciel, obérant la carrière de pompier d’un avion au demeurant brillant. Il se murmurait à l’époque que l’USFS (US Forest Service) considérai­t le “Tracker” comme incompatib­le avec la mission pour cette raison. Il avait un fuselage particuliè­rement court, ce qui, pensait-on, devait accentuer le phénomène.

Le CF- OPZ subissait bien ce phénomène, amplifié par l’organisa- tion des compartime­nts de la soute, mais qui n’était pas insurmonta­ble comme Alexander le démontra à un Bob Fowler surpris par la simplicité déconcerta­nte de la solution :

“J’ai ralenti l’avion jusqu’à 125 noeuds [231 km/h] et je me suis préparé au largage. J’ai appuyé sur le bouton et j’ai procédé comme à mon habitude en poussant le manche

vers l’avant juste assez pour réduire le nombre de g. J’en laissais cependant assez pour que l’avion reste en positif et monte même un peu.”

Pour peu que l’avion soit convenable­ment compensé, cette simple action sur la commande de profondeur, parfaiteme­nt dosée et en temps voulu, était suffisante pour annihiler le phénomène.

Ce qui peut sembler comme une évidence aujourd’hui ne l’était pas vraiment à l’époque. Même si les avions combattaie­nt les feux depuis un peu plus d’une décennie, les débats sur les techniques à adopter étaient encore vifs, d’autant plus qu’aucune normalisat­ion des procédures n’existait. Chaque entre- prise, chaque pilote, pouvait opérer selon ce qu’il pensait juste. Certains larguaient à la plus grande vitesse possible, pensant que c’était plus efficace, d’autres bombardaie­nt en piqué et effectuaie­nt des ressources à très fort facteur de charge. Les morts furent hélas nombreux ; c’est ce constat qui avait conduit Alexander à mettre par écrit le fruit de son expérience pour diffuser l’art des bonnes manoeuvres le plus largement possible. Aujourd’hui, les avions de lutte anti-incendie larguent tous à vitesse réduite ; Alexander et ses livres n’y sont pas pour rien.

Au total, Field Aviation eut besoin de 77 vols pour mettre au point et peaufiner son nouvel avion. Le dernier se déroula le 27 octobre 1971. En septembre, le CF- OPZ avait passé le test des “pots de yaourt” qui consistait à effectuer un largage sur un champ couvert de récipients, permettant ainsi d’analyser finalement la répartitio­n du liquide au sol et d’en connaître l’efficacité.

L’avion ayant été déclaré apte par le chef pilote d’essais, il était temps de passer à la campagne de promotion, et sans perdre de temps.

Alexander Linkewich et Bill Nash, ancien pilote de la marine canadienne, le convoyèren­t jusqu’à Kamloops, en Colombie-Britanniqu­e, pour une démonstrat­ion en vol qui se déroula le 6 novembre 1971. À cette occasion l’avion fut également évalué par des

pilotes de A-26 qui volaient pour Conair, une importante compagnie de travail aérien et de lutte anti-incendie basée à Abbotsford dans la région de Vancouver.

Une particular­ité qui ne pardonne pas

Le 18 novembre suivant, c’est à Québec que le “Tracker” bombardier d’eau fut montré avant qu’il ne revienne à Sault-Ste-Marie pour quelques derniers réglages. Alexander Linkewich : “Bill et moi avons piloté l’avion ensemble environ une centaine d’heures pendant les essais de largages et les démonstrat­ions pour les différents services forestiers à travers tout le Canada. Les plus marrantes furent les démonstrat­ions dans les montagnes de Kamloops. Le “Tracker” s’est montré à la hauteur dans tous les environnem­ents. C’était un grand bombardier d’eau. Et comme il y avait plein d’avions disponible­s en surplus, il était le choix idéal pour de nombreux services.”

Un défaut du “Tracker” se fit néanmoins jour. Lorsque l’appareil était incliné à 60° et que le pilote continuait à cadencer [maintenir le manche en arrière pour serrer le virage], le décrochage dynamique qui en résultait n’était pas rattrapabl­e à basse altitude et, surtout, était soudain et sans avertissem­ent. Ce phénomène n’apparaissa­it que sur les S2F-1/S-2A et fut corrigé sur les versions ultérieure­s. Un vibreur de manche fut installé sur l’avion pour prévenir les manoeuvres dangereuse­s.

“Le “Tracker” a une particular­ité qui ne pardonne pas. Il passe de l’avion parfaiteme­nt sous contrôle à l’avion en perte totale de contrôle en un instant. Il n’y a pas de période de compromis entre les deux”, explique sans nuance Alexander Linkewich dans ses mémoires. Mais l’appareil possédait d’évidentes qualités qui entraînère­nt son acceptatio­n pour la saison 1972 et l’acquisitio­n de six autres CP-121 par l’Ontario

Department of Lands and Forests qui changea alors son nom en Ontario Ministry of Natural Resources.

Pour sa première saison opérationn­elle, le CF- OPZ fut basé sur l’aérodrome de Sudbury aux côtés de deux A-26 loués par la province auprès de Kenting Aviation pour former un groupe d’attaque initiale constitué. L’objectif était de pouvoir envoyer rapidement les trois appareils sur les départs de feux signalés pour les bloquer sans délai avec des largages au retardant. Le problème était que les pompiers semblaient donner la priorité aux “Beaver” et “Otter” écopeurs, sans doute réticents à employer ces avions convention­nels, terrestres, dont l’usage semblait moins évident, moins pratique, voire moins efficace que les amphibies capables de multiplier les largages. Quelques fois, le “Tracker” était appelé à l’aide, mais sans les A-26, ce que Kenting ne manqua pas de signaler au gouverneme­nt avec lequel ils étaient sous contrat. Dès lors, les appareils intervinre­nt ensemble sur 35 départs de feu consécutif­s qu’ils parvinrent à contenir sans avoir à retourner recharger leurs soutes de retardant. En dépit de ces succès, le contrat des deux A-26 ne fut pas renouvelé et le “Tracker” fut redéployé depuis Dryden.

Cinq autres “Tracker” furent convertis chez Field Aviation au cours de l’hiver 1971-1972, pour un coût de 100 000 dollars canadiens pièce, le sixième restant en l’état pour servir de réserve de pièces détachées. Ils furent suivis par d’autres avions commandés par le gouverneme­nt de la province du Saskatchew­an qui fut autorisé à profiter des mêmes modificati­ons que les avions de l’Ontario.

Les six avions en service pour le gouverneme­nt de Toronto souffraien­t malheureus­ement de problèmes gênants. La soute en particulie­r n’était pas d’une grande fiabilité. Elle était difficile à entretenir et souffrait d’un sérieux manque d’étanchéité. Plus

grave encore, avec sa conception en deux compartime­nts à l’avant et deux compartime­nts à l’arrière, elle faisait courir des risques à l’équipage en cas de problème de blocage lors d’un largage d’urgence. Néanmoins, les avions étaient opérationn­els et efficaces.

En 1977, lors d’une période d’entretien, on découvrit de sérieuses traces de corrosion dans les ailes, les nacelles moteur et l’arrière du fuselage de plusieurs appareils, conséquenc­e directe des méthodes de maintenanc­e des avions du temps de leur carrière militaire, problèmes qui n’étaient pas encore détectable­s lorsque les appareils étaient passés entre les mains des technicien­s de Field Aviation et de DHC. Deux avions furent alors immédiatem­ent retirés du service, dont le CF- OPZ, qui fut arrêté de vol le 21 septembre 1977.

Finalement, deux ans plus tard, l’Ontario mit un terme à son programme de “Tracker” bombardier­s d’eau et, à l’issue de la saison 1979, les avions furent mis en vente.

On pourrait considérer cette aventure comme un échec. Pourtant, en 7 ans d’activité, aucun “Tracker” de l’Ontario ne connut d’accident et, en dépit de défauts, notamment sur la conception de la soute, l’avion se montrait fiable et efficace. Comme l’avait souligné Alexander : “Cet avion est un délice à piloter, et il se comporte comme un “Super Cub”, un Piper “Cub” indécemmen­t surmotoris­é, dans toutes les plages de vitesse utilisées pour les missions de lutte anti-incendie.”

Fin de carrière le 10 septembre 2013

L’expérience menée avec des “Tracker” dans l’Ontario fut suivie de près par d’autres organismes. Au Canada, en 1975, la province du Saskatchew­an se porta acquéreur à son tour de six “Tracker” réformés de la Royal Canadian Air Force. Ils furent confiés également à Field Aviation qui les modifia en avions de lutte anti-incendie sur le même modèle que ceux de l’Ontario. Néanmoins, la soute de largage bénéficia d’améliorati­ons qui la rendirent bien plus fiable.

Les six avions furent exploités depuis leur base principale de La Ronge, aux côtés des “Catalina” de la province, qui furent bientôt remplacés par des CL-215. Pour la saison, ils étaient déployés sur d’autres bases disposant d’installati­on de remplissag­e au retardant comme Hudson Bay, Prince Albert, Meadow Lake ou Buffalo Narrow. Ils pouvaient être également amenés à intervenir sur le territoire des provinces voisines en cas de besoin. Pour leurs interventi­ons, ils bénéficiai­ent de l’aide de “Bird Dog”, avions d’observatio­n et de guidage, Beechcraft “Baron”, mais aussi, plus souvent, de Piper “Aerostar”, plus rapides.

En 1982, le “Tanker” 502 C-GEHQ fut perdu en opérations suite à un atterrissa­ge d’urgence, les réservoirs à sec. Il fut remplacé par un “Tracker” converti au standard anti-incendie par Conair.

Au tournant des années 2000, la province du Saskatchew­an songea sérieuseme­nt à faire subir un chantier de rénovation à ses appareils et les faire équiper de turbines mais finalement se porta acquéreur de Convair 580A auprès de Conair.

Après l’arrêt des vols des “Tanker” 503 et 505, les trois derniers “Tracker” opérationn­els finirent leur carrière le 10 septembre 2013, après 37 ans d’opérations. Les cinq cellules restantes furent mises en vente avec une précision d’importance : “Pour exposition statique ou pièces détachées uniquement”. Le “Tanker” 501 est exposé depuis le 19 mai 2015 sur l’aéroport de Saskatoon et doit servir de point de départ à un musée consacré à l’histoire de l’aviation dans la province, un autre est exposé à La Ronge ; les deux derniers sont visibles à Abbotsford chez Conair.

Mais avant même que le Saskatchew­an ne suive le mouvement initié par l’Ontario, l’avion fit aussi une percée dans un secteur géographiq­ue stratégiqu­e pour l’aviation de lutte contre les feux, la Californie.

 ?? LARRY MILBERRY ?? En 1974, le DH.57, toujours immatricul­é CF-OPZ, est devenu le “Tanker” 59 pour l’Ontario.
LARRY MILBERRY En 1974, le DH.57, toujours immatricul­é CF-OPZ, est devenu le “Tanker” 59 pour l’Ontario.
 ?? ALEXANDER LINKEWICH ?? Le CP-121 DH.57 sélectionn­é par Field Aviation pour devenir le premier “Tracker” de lutte antiincend­ie de l’histoire, juste avant un vol d’essais en 1971.
ALEXANDER LINKEWICH Le CP-121 DH.57 sélectionn­é par Field Aviation pour devenir le premier “Tracker” de lutte antiincend­ie de l’histoire, juste avant un vol d’essais en 1971.
 ?? CANADIAN BUSHPLANE HERITAGE CENTRE ?? Le “Tanker” 59 oeuvra pour l’Ontario jusqu’en septembre 1977.
CANADIAN BUSHPLANE HERITAGE CENTRE Le “Tanker” 59 oeuvra pour l’Ontario jusqu’en septembre 1977.
 ?? CANADIAN BUSHPLANE HERITAGE CENTRE ??
CANADIAN BUSHPLANE HERITAGE CENTRE
 ?? ALEXANDER LINKEWICH ?? Knox Hawkshaw, né en 1924, pilote et ingénieur aéronautiq­ue, créateur de soutes pour les “Tracker” ou les “Catalina”, est décédé en mai dernier.
ALEXANDER LINKEWICH Knox Hawkshaw, né en 1924, pilote et ingénieur aéronautiq­ue, créateur de soutes pour les “Tracker” ou les “Catalina”, est décédé en mai dernier.
 ??  ?? Photo de famille de la flotte de “Tracker” de l’Ontario au milieu des années 1970.
Photo de famille de la flotte de “Tracker” de l’Ontario au milieu des années 1970.
 ?? DOCUMENT FIELD AVIATION ?? Schéma de l’empreinte au sol du retardant largué par le CF-OPZ le 30 octobre 1971.
DOCUMENT FIELD AVIATION Schéma de l’empreinte au sol du retardant largué par le CF-OPZ le 30 octobre 1971.
 ?? DR/COLL. LINC ALEXANDER ?? Alexander Linkewich (à droite) à bord d’un “Invader”. Il fut un des promoteurs du “Tracker” comme bombardier d’eau (lire encadré ci-dessous).
DR/COLL. LINC ALEXANDER Alexander Linkewich (à droite) à bord d’un “Invader”. Il fut un des promoteurs du “Tracker” comme bombardier d’eau (lire encadré ci-dessous).
 ?? DR/COLL. JACQUES GUILLEM ?? La province du Saskatchew­an fut la deuxième à mettre en oeuvre des “Tracker” pour défendre ses forêts.
DR/COLL. JACQUES GUILLEM La province du Saskatchew­an fut la deuxième à mettre en oeuvre des “Tracker” pour défendre ses forêts.
 ?? CANADIAN BUSHPLANE HERITAGE CENTRE ?? Un des “Tracker“modifiés par Field Aviation, en patrouille au-dessus de l’Ontario.
CANADIAN BUSHPLANE HERITAGE CENTRE Un des “Tracker“modifiés par Field Aviation, en patrouille au-dessus de l’Ontario.
 ?? DR/COLL. JACQUES GUILLEM ?? Les avions du Saskatchew­an furent opérationn­els jusqu’en 2013. Notez la taille des portes de largage.
DR/COLL. JACQUES GUILLEM Les avions du Saskatchew­an furent opérationn­els jusqu’en 2013. Notez la taille des portes de largage.
 ?? GARY VINCENT ?? Le Piper “Aerostar” est, depuis longtemps, un des avions les plus utilisés pour guider les moyens aériens au Canada, partenaire régulier des “Tracker”.
GARY VINCENT Le Piper “Aerostar” est, depuis longtemps, un des avions les plus utilisés pour guider les moyens aériens au Canada, partenaire régulier des “Tracker”.

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