Le Fana de l'Aviation

Les as de l’aviation française pendant la Grande Guerre

La notion d’as, apparue dans la presse en 1916 et officialis­ée par l’armée peu après, concerne une minorité de pilotes particuliè­rement motivés qui connaissen­t gloire et honneurs durant toute la Première Guerre mondiale.

- Par David Méchin

Ils furent peu mais comptèrent beaucoup pour la victoire dans les airs. Retour sur un mythe.

Tuer un type en foutant la verte à tout le régiment, c’est ça le vrai boulot. Et on se l’est tapé, le boulot, à peutêtre trois mille types. Et c’est nous qui l’avons gagnée, cette putain de guerre. Nous ! Les trois mille ! – Et les autres ?

– Les autres, ils l’ont faite.” Ce dialogue est issu du film magistral de Bertrand Tavernier adapté du roman éponyme de Roger Vercel paru en 1934, Capitaine Conan. Ce capitaine, joué par Philippe Torreton, affirme à son ami le lieutenant Norbert joué par Samuel Le Bihan que ce sont des hommes tels que ceux de sa compagnie de corps francs qui ont gagné la guerre : une toute petite minorité de soldats particuliè­rement motivés, qui ont remporté les batailles par leur action décisive alors que la grande masse des combattant­s n’a fait que tenir les tranchées et plus rarement est montée à l’assaut à l’aveuglette au signal du coup de sifflet, faisant masse sans véritablem­ent avoir eu l’ennemi au bout du fusil.

Quelle que puisse être la pertinence de ces propos sur les fantassins de la Première Guerre mondiale, ils sont en revanche parfaiteme­nt appropriés pour décrire la chasse française où l’essentiel des résultats est le fait d’une toute petite minorité, les as de l’aviation, titre officieux donné à tout pilote ou mitrailleu­r ayant obtenu cinq victoires aériennes homologuée­s. Seuls 176 aviateurs français et 11 étrangers ayant servi dans les escadrille­s françaises ont pu prétendre à ce titre durant la Première Guerre mondiale. L’étude des dossiers de ces hommes permet de découvrir un groupe très homogène se distinguan­t de la masse des combattant­s.

Un milieu social favorisé

Cette génération d’hommes est née en grande majorité dans les années comprises entre 1885 et 1898, ce qui leur donne un âge compris entre 16 et 29 ans en 1914. Leur âge moyen est de 23 ans, seuls neuf d’entre eux ont dépassé de peu la trentaine quand éclate la guerre. Comme tous les hommes de leur génération, ils ont été éduqués par l’école publique dans l’esprit de revanche contre l’Allemagne, le regard tourné vers la ligne bleue des Vosges, mais leur patriotism­e va se manifester de manière bien plus importante.

Quand les affiches de mobilisati­on générale sont placardées dans

toutes les communes de France, 52 (30 %) des 176 futurs as de l’aviation française sont des militaires d’active qui sont par définition déjà en poste dans les forces armées, dans diverses armes. 17 autres sont en train d’effectuer leur service national et sont également déjà porteurs de l’uniforme. Les 107 restants vont être mobilisés à la déclaratio­n de guerre, mais 42 d’entre eux (39 %) ne vont pas se contenter d’attendre leur ordre de mobilisati­on et contracter un engagement volontaire dans l’armée. C’est une proportion considérab­le sachant que pour l’ensemble des forces armées comptant près de 3,5 millions de mobilisés, seuls 100 000 engagement­s volontaire­s ont été recensés durant la guerre – 2,8 % des effectifs.

Ce patriotism­e particuliè­rement vif peut s’expliquer par l’origine sociale des intéressés, où l’on constate une très large surreprése­ntation des classes supérieure­s où le nationalis­me, voire le militarism­e, est une valeur largement partagée. En examinant la profession du père inscrite sur les actes de naissance des 176 as français, on constate que près de la moitié d’entre eux (85) est issue des classes supérieure­s avec le géniteur exerçant la profession d’officier de carrière, médecin, universita­ire, industriel ou rentier. Environ un quart (46) est issu de ce qui pourrait être qualifié de la classe moyenne avec des profession­s de petit commerçant, fonctionna­ire, ou journalist­e, tandis que seulement un quart (45) vient des classes laborieuse­s (agriculteu­rs, ouvriers, employés ou artisans). Précisons qu’en 1914 les seuls agriculteu­rs représente­nt environ 55 % des actifs mais à peine 9 % (15) du milieu d’origine des as de l’aviation.

Une très grande motivation

Que leur incorporat­ion dans les rangs de l’armée se soit faite de manière volontaire ou subie, tous, sans exception, se sont ensuite portés volontaire­s pour intégrer l’aviation militaire. Très peu d’entre eux (18) étaient déjà des pilotes titulaires du brevet militaire ou civil avant la guerre. La grande majorité a donc appris à piloter pendant le conflit, ce qui à l’époque se faisait assez rapidement dans une durée d’environ six mois. On relève trois éléments concrets dans leurs dossiers, qui sont parfois cumulatifs, et qui peuvent expliquer leur motivation.

Tout d’abord, comme tous les hommes de leur génération, ils sont fascinés durant leur adolescenc­e, c’est-à-dire durant la première décennie du XXe siècle, par l’essor des sports mécaniques. La presse relate ainsi les premières courses automobile­s, tout comme les vols des premiers faucheurs de marguerite­s dont le survol du moindre village par un aéroplane est un événement local. Un tiers d’entre eux vont transforme­r cette passion en mét ier en devenant à l’aube des années 1910 des ingénieurs, mécanicien­s, chauffeurs automobile­s (ce qui à l’époque revient à peu près au même…) où des employés de l’industrie aéronautiq­ue.

La seconde raison, moins avouable, est la volonté d’échapper aux tranchées. Beaucoup de soldats ont fait cette demande en 1918 dans l’espoir d’obtenir pour six mois un répit du front et avec pour motivation de bénéficier de conditions de vie bien plus confortabl­es. La valeur combative de ces pilotes était selon plusieurs témoignage­s toute relative… Mais les as de l’aviation, s’ils ne dédaignent pas l’avantage du confort donné aux pilotes, avaient surtout la volonté de continuer de se battre d’une manière jugée plus flamboyant­e. 55 d’entre eux ( 31 %) ont commencé la guerre dans l’arme de la cavalerie, l’arme la plus prestigieu­se, mais qui devient vite obsolète par la guerre des tranchées qui la transforme en infanterie de seconde ligne. Pour eux, il s’agit autant d’une volonté de quitter la boue des tranchées et des missions sans intérêt que de changer de monture. Signalons enfin que 20 % des 176 as français sont des éclopés, des soldats jugés inaptes à l’infanterie du fait de leurs blessures reçues au front ou la faiblesse de leur consti-

tution au moment de l’incorporat­ion. Ces hommes auraient pu, du fait de leur état de santé, passer le restant de la guerre chez eux ou à des tâches secondaire­s loin de la ligne de front, mais ont fait le choix délibéré de combattre et d’intégrer l’aviation où les critères physiques sont bien plus souples.

Meilleure formation et meilleur matériel

Une fois admis dans l’aviation, tous les as ont suivi le cursus habituel des écoles de pilotage, consistant en des cours théoriques et vols en passager au centre de Dijon-Longvic ou Lyon-Bron, suivis des cours dans une école élémentair­e où ils passent le brevet de pilote militaire (Istres, Châteaurou­x, Chartres, Ambérieu, Étampes pour ne citer que les principale­s) et, jugés aptes à passer dans la chasse, suivent le cours de perfection­nement de l’école d’acrobatie de Pau, généraleme­nt complété par un stage à l’école de tir de Cazaux. L’affectatio­n en unité n’est pas immédiate car sont formés plus de pilotes que de besoins, ce qui leur permet de rester au Groupement

des divisions d’entraîneme­nt (GDE) dans l’attente d’être envoyés au front, période où ils continuent de s’entraîner. Un pilote de chasse bénéficie ainsi d’un minimum de 40 heures de vol, chiffre qui peut aller jusqu’à une centaine selon le temps passé au GDE. Cette excellente formation, nettement supérieure à celle dispensée aux pilotes britanniqu­es, leur donne un avantage certain lors de leur arrivée au front.

En escadrille, les pilotes français ont presque toujours trouvé à leur dispositio­n un appareil leur donnant une supériorit­é technique sur l’ennemi. Les premières escadrille­s dédiées à la chasse voient le jour vers le milieu de l’année 1915 en France et volent sur Nieuport 10 à moteur rotatif de 90 ch, puis au tout début de l’année 1916 passent sur le Nieuport 11 spécifique­ment conçu pour la chasse, qui est d’ailleurs vite épaulé par le Nieuport 16 plus puissant à moteur de 110 ch vers le mois de mars 1916. C’est à cette pé- riode qu’à lieu la première bataille de chasseurs à Verdun, suivie de la bataille de la Somme où entrent en opération des Nieuport 17 dotés du même moteur, mais bien mieux équilibrés. Face à eux, durant toute cette période, les Allemands n’ont à leur dispositio­n que le Fokker “Eindecker” monoplan, doté d’un moteur équivalent à celui des Nieuport mais qui sont nettement inférieurs sur le plan de la maniabilit­é. L’arrivée de l’Albatros D.III à la fin de l’automne 1916 donne à l’Allemagne un avantage en puissance sur les Nieuport, mais ceuxci commencent à cette époque à être remplacés par l’excellent chasseur Spad VIII de 150 ch qui lui est équivalent en vitesse. La version du Spad VII à moteur surcompres­sé de 180 ch, qui ne se généralise en escadrille qu’à l’été 1917, redonne un avantage technique à la chasse française qui dispose d’une supériorit­é en vitesse et la conservera tout le restant de la guerre. Le Spad XIII plus puissant, arrivé à l’automne 1917, renforce encore cette supériorit­é que seule la version à moteur surcompres­sé du Fokker D.VII pourra contester, mais celui- ci n’apparaît qu’en trop petites quantités à la fin de la guerre.

Pour les as, cette supériorit­é du matériel est encore plus flagrante car ils sont prioritair­es pour voler sur le meilleur matériel disponible. Les plus grands as de la chasse ont ainsi l’honneur de tester au combat les prototypes des appareils les plus réussis, quand ils ne participen­t pas directemen­t à leur conception. On aperçoit ainsi Jean Navarre assister aux premiers essais du chasseur Spad VII de 150 ch dont les premiers exemplaire­s sont livrés au mois de septembre 1916 aux as de l’Escadrille N 3 que sont Georges Guynemer (n° 115), Alfred Heurtaux (n° 113) et André Chaînat (n° 117). L’as des as Guynemer, qui reçoit en décembre 1916 le premier Spad VII à moteur surcompres­sé (n° 254) à bord duquel il remportera 19 victoires homologuée­s, correspond régulièrem­ent avec le constructe­ur et le motoriste et met au point le Spad XII-Canon qu’il baptise “Pétadou” et teste au combat durant l’été 1917. Toujours durant l’été 1917, il reçoit l’un des tout premiers Spad XIII à deux

Au combat, il faut être extrêmemen­t motivé pour aller tuer un homme

mitrailleu­ses (n° 504) à bord duquel il disparaît au combat le 11 septembre 1917, le même mois où le seul Spad XIII livré à l’Escadrille N 103 est donné à l’adjudant René Fonck, l’as de l’unité, bien que nombre de pilotes soient plus gradés et plus anciens que lui. Fonck, devenu le nouvel as des as de la chasse, reçoit au mois de septembre 1918 le tout premier Spad XVII à moteur de 300 ch à bord duquel il remporte ses dernières victoires. Pour tous les autres as, beaucoup moins connus que les personnali­tés précitées, les chefs d’escadrille ont pour consigne de leur donner les meilleurs appareils : ils reçoivent ainsi les premiers Spad quand ceux-ci remplacent les Nieuport dans leurs unités, à de rares exceptions près. Quand les Spad constituen­t toute la dotation de l’escadrille, les as se voient attribuer les meilleurs d’entre eux, ceux produits non par les sous-traitants mais par la maison mère Spad dont les cellules sont réputées être de meilleure qualité.

La part du lion des victoires

En escadrille, les as de chasse forment généraleme­nt une très petite minorité de pilotes, comme le souligne l’as Louis Risacher : “Au combat, il faut être extrêmemen­t motivé pour aller tuer un homme. Aussi, si dans une unité vous avez 10 % des pilotes qui veulent se battre, c’est déjà bien. Nombre de pilotes étaient juste là pour avoir un bel uniforme. Au combat, il faut foncer. Dès qu’on voit l’ennemi, il faut plonger dessus, et improviser pour s’approcher. Puis, tout le monde n’étant pas comme Fonck, tirer à bout portant.” À l’exception notable de la légendaire Escadrille SPA 3, unité d’élite comportant de nombreux as, dans la quasi-totalité des autres escadrille­s l’essentiel du résultat collectif de l’unité est celui d’un seul, ou de deux, voire trois pilotes, sachant que l’effectif réglementa­ire est fixé à 18 à la fin de la guerre. L’as des as René Fonck a ainsi remporté personnell­ement 72,5 des 103,5 victoires homologuée­s de la SPA 103 (décompte fractionné pour tenir compte des victoires partagées avec d’autres unités). Charles Nungesser remporte à lui seul près du tiers des 90,84 victoires de la SPA 65 et la proportion passe à plus de la moitié si l’on rajoute celles des sept autres as de l’unité que sont Robert de Bonnefoy, Jean Sauvage, Marcel Henriot, Eugène Camplan, Georges Lienhard, Jacques Gérard et Lucien Cayol, tout en sachant que 124 pilotes se sont succédé dans l’escadrille durant toute la guerre. Moins connus, les deux as de la SPA 75 que sont William Hérisson et Antoine Laplasse remportent à eux deux 13,41 des 31,41 victoires de l’escadrille, soit 43 % du total.

Une étude statistiqu­e des victoires remportées par l’aviation française, bien que difficile à mener du fait de la masse des informatio­ns à analyser, peut cependant être réa- lisée avec une précision appréciabl­e grâce aux recherches historique­s modernes. Par victoire homologuée, on entend tout avion, ballon captif ou dirigeable ennemi détruit ou capturé et reconnu comme tel par les autorités militaires, par une décision d’homologati­on. La conséquenc­e de cette décision est dans la très grande majorité des cas la récompense du pilote ou du mitrailleu­r victorieux par une citation à l’ordre de l’armée qui est imprimée dans les colonnes

du Journal Officiel. Il y a cependant des cas où la victoire n’est récompensé­e que par une citation de rang inférieur, à l’ordre du corps d’armée, qui ne figure pas au Journal officiel et doit être relevée dans les dossiers individuel­s des combattant­s. Ce gigantesqu­e travail documentai­re de collecte a été réalisé sur plusieurs décennies par l’historien américain Franck W. Bailey (1925-2010), qui, épaulé par l’historien français Christophe Cony, a publié en 2001 le résultat de ses recherches dans l’ouvrage The French Air Service War Chronology 1914-1918 (Éditions Grub Street). Toutefois, l’ouvrage reste incomplet car il ne recense que les victoires et pertes du front français, des Flandres à la frontière suisse. Or, les pilotes français se sont battus sur plusieurs autres fronts : en Serbie et aux Dardanelle­s en 1915, puis en Grèce à partir de l’année suivante sur ce qui constitue le “front d’Orient”. En 1916, une escadrille de chasse s’installe en Italie à Venise et sera suivie d’autres unités pour le restant de la guerre. Enfin, en 1917, la France prend en main l’aviation roumaine en y envoyant du matériel et des aviateurs, tout comme elle envoie une mission aéronautiq­ue en Russie – l’une et l’autre de ces missions combattant jusqu’à la fin de l’année 1917 quand la Russie dépose les armes. Toute la difficulté pour ces fronts secondaire­s est de quantifier les victoires homologuée­s, car, notamment pour le front d’Orient, par volonté de rabaisser le général Sarrail qui en assurait le commandeme­nt, les autorités locales n’avaient pas le pouvoir d’accorder des citations à l’ordre de l’armée, mais des propo- sitions qui devaient être confirmées par le Grand Quartier Général. Il en ressort un décalage entre les victoires considérée­s comme sûres dans les documents de l’Armée d’orient (qui sont listées de manière exhaustive pour les années 1917 et 1918), et celles effectivem­ent homologuée­s par le Grand Quartier général en France.

compte de ces réserves, on peut évaluer le nombre des victoires homologuée­s comme suit :

le front français ;

le front d’Orient, comprenant la campagne de Serbie et des Dardanelle­s ; le front italien ; le front roumain ; le front russe. au total, 2 817,93 victoires homologuée­s aux pilotes et mitrail- leurs français ou étrangers engagés dans des unités françaises.

as de l’aviation française en ont remporté très exactement 1 329,77, chiffre vérifié par l’examen de leurs dossiers individuel­s. Soit 47 % du total, un peu moins de la moitié des victoires homologuée­s remportée par une toute petite cohorte de 187 hommes – 180 pilotes et sept mitrailleu­rs dont d’ailleurs trois d’entre eux sont devenus pilotes. Sachant que 17 402 brevets de pilotes militaires ont été décernés en France jusqu’au 11 novembre 1918, et, considéran­t qu’à cette date 42 % des pilotes en unités sont des pilotes de chasse, on peut évaluer grossièrem­ent le nombre de pilote de chasse formés à 7 300, ce qui amène à la conclusion que 2,5 % des pilotes ont remporté la moitié des victoires

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 ?? DR ?? Les cinq des plus grands as de l’aviation française vivant à la fin de la guerre au milieu d’un groupe de jeunes pilotes américains. Au premier rang (de g. à d.) : Charles Nungesser, René Fonck et Alfred Heurtaux. Une marche au-dessus, Georges Madon et, en uniforme clair, Bernard Barny de Romanet. Ils totalisent 198 victoires aériennes homologuée­s.
DR Les cinq des plus grands as de l’aviation française vivant à la fin de la guerre au milieu d’un groupe de jeunes pilotes américains. Au premier rang (de g. à d.) : Charles Nungesser, René Fonck et Alfred Heurtaux. Une marche au-dessus, Georges Madon et, en uniforme clair, Bernard Barny de Romanet. Ils totalisent 198 victoires aériennes homologuée­s.
 ?? DR ?? Guynemer (au centre) examine le portefeuil­le d’un pilote allemand qu’il vient d’abattre. La photo, prise à bout de bras par un poilu anonyme parmi la foule entourant l’as des as, illustre le statut de célébrité de ce dernier.
DR Guynemer (au centre) examine le portefeuil­le d’un pilote allemand qu’il vient d’abattre. La photo, prise à bout de bras par un poilu anonyme parmi la foule entourant l’as des as, illustre le statut de célébrité de ce dernier.
 ?? IN MÉCH DAVID ?? Nieuport 16 n°1xx2 de Lucien Jailler (1889-1921), Escadrille N 15, été 1916. Ce pilote aux 12 victoires est un des rares aviateurs militaires d’avant-guerre.
IN MÉCH DAVID Nieuport 16 n°1xx2 de Lucien Jailler (1889-1921), Escadrille N 15, été 1916. Ce pilote aux 12 victoires est un des rares aviateurs militaires d’avant-guerre.
 ?? DENIS DR/COLL. ALBIN ??
DENIS DR/COLL. ALBIN
 ?? IN MÉCH DAVID ?? Nieuport 17 n° 1604 de Constant Soulier (1897-1933), Escadrille N 26, été 1916. Ce très jeune pilote de 19 ans arrive au front en juin 1916 et devient un as à six victoires homologuée­s.
IN MÉCH DAVID Nieuport 17 n° 1604 de Constant Soulier (1897-1933), Escadrille N 26, été 1916. Ce très jeune pilote de 19 ans arrive au front en juin 1916 et devient un as à six victoires homologuée­s.
 ?? DR/COLL. ALBIN DENIS ?? Le sergent Charles Quette (1895-1918), ancien fantassin condamné à deux ans de travaux forcés dont le statut d’as de l’aviation lui a permis d’effacer toute son ardoise disciplina­ire.
DR/COLL. ALBIN DENIS Le sergent Charles Quette (1895-1918), ancien fantassin condamné à deux ans de travaux forcés dont le statut d’as de l’aviation lui a permis d’effacer toute son ardoise disciplina­ire.
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DR/COLL. D. MÉCHIN
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DR/COLL. D. MÉCHIN
 ?? DR ?? Escadrille d’élite de l’aviation française, la SPA 3 ne comporte pas moins de 13 as dans ses rangs, dont, de gauche à droite, Albert Auger (sept victoires), Georges Guynemer (53 victoires), et René Dorme (23 victoires).
DR Escadrille d’élite de l’aviation française, la SPA 3 ne comporte pas moins de 13 as dans ses rangs, dont, de gauche à droite, Albert Auger (sept victoires), Georges Guynemer (53 victoires), et René Dorme (23 victoires).
 ?? DR ?? De g. à d. : l’adj. Marcel Henriot (six victoires), le sgt Joseph Le Boucher (deux victoires + trois probables), le s/lt Eugène Camplan (sept victoires) et l’adj. Jacques Gérard (huit victoires), de l’escadrille SPA 65 où sévit le célèbre Charles Nungesser
DR De g. à d. : l’adj. Marcel Henriot (six victoires), le sgt Joseph Le Boucher (deux victoires + trois probables), le s/lt Eugène Camplan (sept victoires) et l’adj. Jacques Gérard (huit victoires), de l’escadrille SPA 65 où sévit le célèbre Charles Nungesser
 ?? DR ?? Enfant terrible rétif à toute discipline, Jean Navarre (12 victoires) est l’as des as de la chasse durant la bataille de Verdun, devant Guynemer.
DR Enfant terrible rétif à toute discipline, Jean Navarre (12 victoires) est l’as des as de la chasse durant la bataille de Verdun, devant Guynemer.
 ?? SHD ?? Sept as de l’Escadrille SPA 81 dite des “Lévriers”. 1er à gauche : l’adj. Maurice Rousselle (cinq victoires) ; 4e : le s/lt Henri Péronneau (neuf) ; 5e : le sgt Paul Guérin (cinq) ; 6e : le lt Leps (12) ; 7e : le s/lt Marcel Dhome (huit) ; 9e : le mdl Paul Santelli (sept) ; 11e : le mdl Pierre Cardon (cinq).
SHD Sept as de l’Escadrille SPA 81 dite des “Lévriers”. 1er à gauche : l’adj. Maurice Rousselle (cinq victoires) ; 4e : le s/lt Henri Péronneau (neuf) ; 5e : le sgt Paul Guérin (cinq) ; 6e : le lt Leps (12) ; 7e : le s/lt Marcel Dhome (huit) ; 9e : le mdl Paul Santelli (sept) ; 11e : le mdl Pierre Cardon (cinq).
 ?? IN MÉCH DAVID ?? Nieuport 17 (n° inconnu) d’André Herbelin, Escadrille N 102. Herbelin devient un as aux 11 victoires aux commandes de plusieurs appareils dont tous portent l’inscriptio­n “Risque-tout”.
IN MÉCH DAVID Nieuport 17 (n° inconnu) d’André Herbelin, Escadrille N 102. Herbelin devient un as aux 11 victoires aux commandes de plusieurs appareils dont tous portent l’inscriptio­n “Risque-tout”.
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