Le Fana de l'Aviation

“Corsair” contre kamikazes

Bataille d’Okinawa (1er avril - 22 juin 1945) Quatrième et dernière partie. Les pilotes en vol pendant l’attaque du Bunker Hill témoignent de l’enfer et des derniers assauts des kamikazes. La bataille la plus sanglante de l’histoire de l’US Navy touche à

- Par Xavier Méal

Quatrième partie et fi n. Derniers raids des kamikazes. La fl otte américaine souffre, mais les “Corsair” veillent inlassable­ment et font face.

Pour les pilotes de la VMF-221, la matinée du 11 mai avait été fructueuse – par rapport à la mission effectuée par ceux de la VMF- 451. Ils avaient été catapultés du Bunker Hill à 7 heures pour une CAP sur les navires de la ceinture radar et avaient affronté des avions japonais qui menaçaient la R.P.15, occupée alors par les destroyers Hugh W. Hadley et Evans, le navire de débarqueme­nt LSM (R) 193 et les navires de support de débarqueme­nt LCS (L) 82, 83 et 84. Entre leur arrivée sur zone à 8 heures et leur départ de cette même zone à 9 h 15, les sept “Corsair” de la 221 avaient abattu un Mitsubishi G4M “Betty” portant un “Okha”, un Yokosuka P1Y “Frances” et un Nakajima B6N “Jill”. Au moment où ils approchaie­nt du Bunker Hill pour y apponter, ils furent témoins impuissant­s de l’attaque. Dans le rapport de mission de la patrouille, on peut lire : “Vers 9 h 15, les deux patrouille­s se sont rejointes sur le point de rendez-vous Tare et ont pris le cap de la base [le Bunker Hill]. Ils orbitaient au- dessus de la base à 1 500 pieds [460 m] quand le capt. Swett a vu deux avions pratiqueme­nt au- dessus du Bunker Hill et environ 3 000 pieds au-dessus de sa patrouille. Il a viré vers eux et un des avions a commencé à piquer vers le porte-avions. Le capt. Swett a prévenu par radio le contrôle que deux kamikazes plongeaien­t sur le navire. Cependant, il n’a pas tiré sur le premier avion qui s’est écrasé sur les appareils à l’extrémité du pont d’envol (heure approximat­ive 10 h 20).

Pendant ce temps, la section du lt Glendinnin­g avait commencé à poursuivre le second avion mais n’a pu le rattraper bien qu’ils aient mis la puissance maximale. Ils ont tiré dessus alors qu’il était hors de portée ; leurs tirs ont été sans effets. L’avion a

immédiatem­ent plongé sur la section centrale du Bunker Hill (la batterie de 20 mm de l’avant du côté bâbord a touché plusieurs fois le second avion qui laissait échapper de la fumée quand il a percuté).

À ce moment, ils ont aperçu un troisième bandit mais n’ont pu s’en rapprocher avant qu’il soit abattu par l’écran des tirs de défense antiaérien­ne. La patrouille du capt. Baldwin s’est immédiatem­ent jointe à la CAP tandis que le capt. Swett ordonnait aux avions de sa patrouille d’orbiter autour des survivants tombés à l’eau (ce qu’ils firent de 10 h 20 à 11 h 30) et de larguer des marqueurs au colorant pour assister les navires dans leur mission de sauvetage.”

Les canons victimes du froid à haute altitude

“Le 11 mai 1945 a été un mauvais jour pour nous, raconta le capt Jim Swett. Ma patrouille et une autre ont été catapultée­s pour une CAP vers 8 heures et une altitude de 25 000 pied [7 620 m] nous a été assignée. Quand nous y sommes arrivés, ils nous ont dirigés vers un avion de reconnaiss­ance japonais, que nous avons trouvé et que nous avons pris en chasse. Il s’agissait d’un P1Y de la Marine impériale.

J’avais un F4U-1C “Corsair” équipé de quatre canons de 20 mm, mais j’avais beaucoup de mal à les faire fonctionne­r correcteme­nt. À cause du froid en altitude, ils gelaient et seulement un ou deux sur les quatre tiraient en même temps quand je déclenchai­s les quatre. Je n’ai touché le “Frances” qu’une seule fois, puis mon ailier, le 2nd lt Walter Goeggel, l’a frappé et il est tombé en flammes.

Nous sommes ensuite allés au- dessus de le- Shima où nous avons vu un bombardier “Betty” portant une bombe “Baka” [“Okha”, NDLR] – une de leurs bombes volantes guidées par un pilote. Le 1st lt Ralph Glendennin­g, un de mes leaders de paire, a abattu le “Betty” et la “Baka”, mais il n’a été crédité que d’un seul avion au lieu de deux. Pour nous, il a réellement abattu deux avions.

Peu après, alors que nous filions vers un autre endroit en réponse à divers rapports d’observatio­n d’avions, l’officier d’intercepti­on de notre staSDASM ACHIVES tion radar au sol a annoncé qu’un bombardier torpilleur “Jill” volait à basse altitude en s’éloignant d’Okinawa et que ce serait une bonne idée de l’abattre. Nous avons donc piqué vers Okinawa pour le poursuivre.

Le “Jill” était un kamikaze, sans doute piloté par un très jeune homme. Il était à environ 200 pieds [60 m] et avait pris un cap de retour vers le Japon (Kyushu se trouvait à environ 180 km). Je l’ai vu depuis environ 6 000 pieds [1 830 m] et j’ai plongé sur lui. Ça se présentait comme un tir avec la déflexion maximale de 90°. J’ai vu mes obus incendiair­es commencer par frapper la zone du cockpit puis continuer vers la queue. Je l’ai touché au moins dix fois.

Alors qu’il poursuivai­t droit devant lui, je me suis mis derrière et l’ai littéralem­ent mis en pièces avec mes quatre canons de 20 mm. Il n’avait aucun moyen de fuir et je peux imaginer que ce pilote était effrayé. Il a perdu le contrôle et a piqué dans l’océan. Il devait être déjà mort car je l’avais touché de très, très nombreuses fois. C’était le dernier avion que j’ai abattu.

À peu près au même moment où le “Jill” tombait en mer, nous approchion­s de la fin de notre temps de patrouille, et nous avons pris le cap nous ramenant vers le Bunker Hill. Le navire naviguait normalemen­t. Une paire de chasseurs japonais a réussi à passer l’écran de défense antiaérien­ne des destroyers, mais ils ont été promptemen­t abattus par des chasseurs d’un des autres porte-avions. Nous pensions alors qu’il n’allait plus se passer grand-chose.

Nous avons pris nos dispositio­ns respective­s pour nous préparer à apponter par le tribord du Bunker Hill, mais nous ne pouvions nous poser à

J’ai hurlé à la radio : “Base Viceroy, deux kamikazes plongent sur vous !”

ce moment-là car la moitié arrière du pont d’envol était couverte d’avions, et il leur fallait décoller pour nous laisser la place. Alors que nous dégagions du circuit d’atterrissa­ge pour aller orbiter, j’ai vu deux avions passer comme des balles près de nous, se dirigeant droit vers le bateau. J’ai hurlé à la radio “Base Viceroy, deux kamikazes plongent sur vous !”

Le premier avion a plongé et a atterri au beau milieu des appareils parqués sur la partie arrière du pont d’envol. Le pilote a largué sa bombe juste au moment où il a percuté. Quand elle a explosé, elle a balayé la moitié des servants des postes de défenses antiaérien­ne sur le côté bâbord du navire.

La bombe explose dans la salle d’alerte

L’autre avion était un “Zero”. Au dernier moment il a cabré et a fait un genre de renverseme­nt au-dessus du navire, puis il a piqué et a percuté au pied de l’îlot. Sa bombe a explosé dans la salle d’alerte de la VF- 84 et a tué sur le coup environ 30 pilotes. Le corps du pilote kamikaze a été projeté dans les coursives – il a dévalé les escaliers. Il paraissait intact, mais nombre de ses os étaient brisés…

Le navire a immédiatem­ent pris feu. C’était un enfer – aussi terrible que le Franklin quand il avait été incendié durant notre frappe contre le Japon ; le feu, les bombes et nombre d’explosions internes ont tué près de 400 hommes et en ont blessé 400 autres. La liste des blessés était épouvantab­le. Le seul état- major de l’am. Mitscher a perdu quelque 25 personnes. Et la VMF-221 a perdu approximat­ivement le même nombre d’hommes, pilotes et mécanicien­s.

Ceux d’entre nous qui étaient en l’air au-dessus du navire ont été horrifiés. Nous avons observé nombre d’hommes sauter par-dessus bord à cause des feux d’huiles, de la fumée, des explosions et tout ce qu’on peut imaginer. La plupart ont sauté depuis l’arrière du navire, tout simplement parce qu’ils n’arrivaient plus à respirer là où ils étaient.

En peu de temps, j’ai rassemblé une vingtaine d’avions, pour la plupart des “Corsair”, qui étaient en attente pour apponter sur le Bunker Hill. J’ai réalisé que la moitié des gars qui avaient sauté à l’eau n’avait pas de gilet de sauvetage ou quoi que ce soit pour les aider à flotter ; nous sommes donc descendus et nous avons lancé nos marqueurs au colorant, nos Mae West [gilet de sauvetage pour pilote] et tout ce dont nous disposions qui pouvait les aider. Si nous avions été contraints d’amerrir en catastroph­e, cela nous aurait mis dans la panade…

Je n’ai jamais su si tous ces hommes à la mer ont été secourus, ou si aucun n’a pu remonter sur le porte-avions. Quand les navires de sauvetage sont arrivés, j’ai emmené les avions que j’avais regroupés vers l’Enterprise pour y apponter – l’am. Mitscher et son état- major y avaient aussi été transférés. Ce porte-avions n’avait jamais reçu de “Corsair” auparavant, mais l’officier d’appontage a réussi sans problème à faire apponter nos 24 avions – 18 “Corsair” et six “Hellcat” de reconnaiss­ance qui étaient en vol en même temps que nous et qui nous ont suivis.

Une des premières choses que les hommes d’équipage de l’Enterprise ont faite après que je me suis posé a été de pousser mon “Corsair” pardessus bord pour faire de la place. Le porte- avions ne pouvait recevoir nos avions en plus des siens qui étaient alors en l’air. De fait, ils ont poussé à l’eau tous les avions que j’avais ramenés, sauf six.

Le lendemain, 12 mai, nous nous sommes préparés pour nous envoler vers un de nos aérodromes sur Okinawa, d’où nous pourrions être évacués. J’étais le pilote le plus âgé du Bunker Hill, j’ai donc eu le privilège de pouvoir piloter un des six avions qui nous restaient ; j’ai dit aux pilotes de s’arranger entre eux pour savoir qui prendrait les cinq appareils restant. Les autres ont été pris comme passagers à bord de quelques avions bombardier­s-torpilleur­s.

On m’a donné une brosse à dents et des vêtements

Quand nous nous sommes posés à Okinawa, on nous a dit qu’il était inutile de nous débarrasse­r de nos pistolets, combinaiso­ns anti-g, planche de navigation, etc. Mais nous l’avons quand même fait, car des gars en avaient bien plus besoin que nous sur place.

Je n’avais plus rien à me mettre, alors un des Marines m’a donné ses vêtements de travail et une brosse à dents. C’était tout ce que j’avais. Le reste était sur le Bunker Hill et je ne savais pas ce qu’il en était advenu.

Il nous fallait trouver un transport vers Ulithi, qui était très loin d’Okinawa. Nous avons trouvé un

Nous avons lancé nos Mae West aux hommes qui avaient sauté à l’eau, fuyant le feu

Curtiss C- 46 “Commando” des Army Air Forces qui allait dans notre direction, et nous avons volé pendant 8 heures dans cette chose jusqu’à Guam. Puis nous avons dû trouver un autre vol de Guam jusqu’à Ulithi, qui a duré 4 heures, et ainsi de suite. Quand nous nous sommes finalement posés à Ulithi, j’ai dû persuader le capitaine d’un navire de débarqueme­nt de la Navy de nous emmener jusqu’au Bunker Hill qui, à ce moment même, levait l’ancre pour rentrer aux États-Unis.

Il nous a fallu quatre jours pour retourner sur le Bunker Hill, et le pauvre navire était sur le point de partir quand nous l’avons rattrapé. Nous avons réussi à monter à bord quelques minutes avant qu’il ne prenne le large, et nous sommes rentrés aux États-Unis avec lui via Pearl Harbor. Pauvre chose. L’odeur était atroce – fumée et chairs brûlées.”

L’attaque kamikaze sur le Bunker Hill fut la plus mortelle de toutes celles de la Deuxième Guerre mondiale : 396 hommes périrent, 264 furent blessés. Parmi les morts on dénombra le lt Doris C. Freeman, as sur “Corsair” aux neuf victoires de la VF- 84, le lieutenant ( junior grade) John T. Gildea, as aux sept victoires de la VF-84, le lt( jg) John J. Sargent, as aux 5,5 victoires de la VF-84. Les kamikazes qui avaient frappé le Bunker Hill faisaient partie d’un groupe de 37 dont les avions avaient décollé des bases de Kanoya et Kokubu sur l’île Kyushu. Le premier “Zero” était piloté par le sous-lieutenant Seiz Yasunori, qui mitrailla le porte-avions durant son piqué ; juste avant de s’écraser sur l’arrière du pont d’envol il largua sa bombe de 250 kg qui traversa le pont puis le flanc du navire et explosa dans l’eau. Les éclats de cette bombe tuèrent et blessèrent nombre des marins du porte-avions. Le second “Zero” était piloté par l’enseigne Kiyoshi Ogawa ; la bombe qu’il largua fit un trou de 15 m de diamètre dans le pont d’envol, qui s’étendit sur trois niveaux sous le pont, emportant la salle d’alerte des pilotes où se trouvaient 22 pilotes de la VF-84. Le Bunker Hill ne coula cependant pas, mais l’am. Mitscher dut quitter ce qui avait été jusqu’alors le navire

amiral de la flotte d’invasion, avec ce qu’il restait de son état-major – il avait en fait perdu trois officiers et neuf hommes du rang. Il transita via le destroyer English avant d’établir son nouveau quartier général à bord du porte-avions Enterprise.

Le Bunker Hill se traîna à 20 noeuds jusqu’à Ulithi où il fut rejoint par les avions et pilotes de la VMF-221 qui avaient assisté en vol à son attaque, avant de rejoindre Pearl Harbor puis le chantier naval de Bremerton, non loin de Seattle. Le porte-avions Sangamon mit aussi le cap sur Ulithi tard dans la nuit, après avoir été percuté par un kamikaze en plein milieu du pont d’envol et avoir dénombré 11 morts, 25 disparus et 21 blessés graves.

Déjà endommagé au large d’Okinawa le 5 avril, réparé à Ulithi et de retour à Okinawa depuis seulement le 6 mai, le porte-avions Intrepid fut de nouveau frappé à son tour le 14 mai par un “Zero” kamikaze piloté par le lt Shunsuke Tomiyasu, qui détruisit son ascenseur avant en faisant 13 morts et 34 blessés. Mitscher dut de nouveau déménager avec son état-major, cette fois sur le porte-avions Randolph.

Pilotes et mécanicien­s pris de panique

Une attaque suicide d’un autre genre eut lieu dans la nuit du 24 au 25 mai, en prélude à Kikusui 7. Avec pour objectif de rendre les aérodromes de Kadena et Yontan inutilisab­les et d’y détruire le plus d’avions possible, une douzaine de bombardier­s Mitsubishi Ki-21-IIb “Sally” du 3e Dokuritsu Hikotai, tous allégés au maximum afin d’emporter chacun une douzaine de commandos “Giretsu” (“héroïques”), décollèren­t de la base aérienne de l’Armée impériale de Kumamoto, sur l’île principale du Japon. Aucun des Ki-21 qui devaient attaquer Kadena ne parvint jusqu’à Okinawa, pour diverses raisons. Mais vers 22 h 30, cinq “Sally” apparurent au-dessus de Yontan ; la DCA en abattit quatre, tandis que le dernier, se glissant à travers l’écran défensif des tirs, parvint à se poser train rentré sur la piste, terminant sa course presque au pied de la tour de contrôle. À peine l’avion arrêté, jaillit par les issues de secours une douzaine de commandos faisant feu de tout bois. Surpris, et pas habitués au combat au sol, pilotes et mécanicien­s américains furent d’abord pris de panique, ne réalisant pas qu’ils n’étaient attaqués que par une douzaine d’hommes. Pensant subir une attaque massive, ils s’égayèrent pour se mettre à couvert et tirer un peu au hasard comme ils le pouvaient. Pendant quelques heures, le chaos régna ainsi sur l’aérodrome, ce qui permit aux commandos japonais de faire sauter un dépôt d’essence de 70 000 gallons (264 980 l), dont l’incendie embrasa le ciel de spec- taculaires geysers de flammes. L’infanterie de marine commença à intervenir au lever du jour, et tous les commandos japonais furent tués, le dernier étant délogé à 13 heures de sa cachette dans des buissons. Durant les combats de la nuit, trois Marines furent tués et 18 blessés, et les commandos japonais détruisire­nt

trois F4U “Corsair”, deux quadrimote­urs PB4Y “Privateer” de patrouille maritime et quatre bimoteurs R4D (version pour l’US Navy du C- 47). Par ailleurs, ils endommagèr­ent 22 “Corsair”, trois F6F “Hellcat”, deux PB4Y et deux R4D. Mais Yontan fut de nouveau opérationn­el à la mi-journée le 25 mai, et les avions endommagés furent tous réparés en quelques jours.

Kikusui 7 débuta ce même jour, impliquant 65 kamikazes de la Marine impériale et 100 de l’Armée, et se poursuivit le lendemain.

Ce 25 mai fut un jour parmi les plus fastes pour les escadrons de “Corsair” des Marines d’Okinawa qui abattirent 39 kamikazes. Dans le cadre d’une Tactical Air Force combinée – avec les P- 47N du 318th Fighter Group de l’USAAF basés sur le- Shima depuis le 14 mai –, un total de 165 avions attaquants furent abattus. Mais deux navires furent coulés et neuf autres endommagés.

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Un “Corsair” de la VMF-351 a terminé son appontage dans la barrière d’arrêt du porte-avions Cape Gloucester le 5 juillet 1945, après la reddition des dernières troupes japonaises sur Okinawa.
 ?? US NAVY ?? Les épaves des avions détruits par l’incendie sur l’arrière du pont du Bunker Hill après qu’il a été percuté par le premier kamikaze le 11 mai 1945.
US NAVY Les épaves des avions détruits par l’incendie sur l’arrière du pont du Bunker Hill après qu’il a été percuté par le premier kamikaze le 11 mai 1945.
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 ??  ?? Les dégâts provoqués sur le Bunker Hill par le second kamikaze.
Les dégâts provoqués sur le Bunker Hill par le second kamikaze.
 ?? VINCENT DHORNE ?? F4U-1C de la VMF-311, seule unité à Okinawa intégralem­ent équipée de cette version à quatre canons de 20 mm du “Corsair”. Basé à Yontan à partir du 7 avril 1945, cet appareil accomplit plus de 400 heures de missions de combat et obtint huit victoires.
VINCENT DHORNE F4U-1C de la VMF-311, seule unité à Okinawa intégralem­ent équipée de cette version à quatre canons de 20 mm du “Corsair”. Basé à Yontan à partir du 7 avril 1945, cet appareil accomplit plus de 400 heures de missions de combat et obtint huit victoires.
 ?? US AIR FORCE ?? Le Ki-21 “Sally” codé 546 sur la queue fut le seul qui réussit à se poser en catastroph­e sur la piste de Yontan au début de la nuit, le 24 mai 1945, pour y déverser une douzaine de commandos.
US AIR FORCE Le Ki-21 “Sally” codé 546 sur la queue fut le seul qui réussit à se poser en catastroph­e sur la piste de Yontan au début de la nuit, le 24 mai 1945, pour y déverser une douzaine de commandos.
 ?? US AIR FORCE ?? Quelques-uns des avions détruits par les commandos japonais qui semèrent le chaos pendant quelques heures sur l’aérodrome de Yontan dans la nuit du 24 au 25 mai 1945.
US AIR FORCE Quelques-uns des avions détruits par les commandos japonais qui semèrent le chaos pendant quelques heures sur l’aérodrome de Yontan dans la nuit du 24 au 25 mai 1945.
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DR Des “Corsair” de la VMF-323 au-dessus d’Okinawa le 10 juin 1945.
 ?? ENSIGN H.F. BARRETT/US NAVY ?? L’amiral Mitscher, commandant de la Task Force 58, en cours de transfert vers le porte-avions Randolph le 15 mai 1945, après que ses deux précédents navires amiraux, le Bunker Hill et l’Enterprise ont été successive­ment endommagés au large d’Okinawa.
ENSIGN H.F. BARRETT/US NAVY L’amiral Mitscher, commandant de la Task Force 58, en cours de transfert vers le porte-avions Randolph le 15 mai 1945, après que ses deux précédents navires amiraux, le Bunker Hill et l’Enterprise ont été successive­ment endommagés au large d’Okinawa.
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 ?? DR ?? Un “Corsair” de la VMF-512 est catapulté du porte-avions Sargent Bay le 2 juin 1945.
DR Un “Corsair” de la VMF-512 est catapulté du porte-avions Sargent Bay le 2 juin 1945.
 ?? E DHORN T VINCEN ?? Mitsubishi Ki-21 IIb du 3e Dokuritsu Chutai converti pour une mission commando-suicide sur Yontan le 24 mai au soir. Cet appareil se posa sur le ventre et déposa une dizaine de parachutis­tes qui détruisent plusieurs appareils et du ravitaille­ment.
E DHORN T VINCEN Mitsubishi Ki-21 IIb du 3e Dokuritsu Chutai converti pour une mission commando-suicide sur Yontan le 24 mai au soir. Cet appareil se posa sur le ventre et déposa une dizaine de parachutis­tes qui détruisent plusieurs appareils et du ravitaille­ment.

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