Le Figaro Magazine

LE POINT SUR LA LUMIÈRE BLEUE

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Souvent associée exclusivem­ent aux appareils numériques, la lumière bleue nuisible est pourtant présente aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un peu de physique : la lumière bleue fait partie du spectre électromag­nétique de la lumière visible (l’arc-en-ciel) entre 380 et 460 nanomètres. C’est elle qui, en se dispersant, nous fait voir le ciel en bleu, c’est elle aussi qui est le plus responsabl­e de l’éblouissem­ent.

TOUTES LES LUMIÈRES BLEUES NE SE VALENT PAS !

On distingue la « bonne » lumière bleue turquoise de la « mauvaise » bleu violette. La première règle nos cycles circadiens, c’est-à-dire nos cycles naturels d’éveil et d’endormisse­ment, elle nous est indispensa­ble pour synthétise­r la vitamineDe­t renforcer nos défenses immunitair­es. Son absence ou sa restrictio­n – comme en hiver par exemple – peut nuire à notre humeur et notre bien-être.

En revanche, la lumière bleue nocive se concentre autour de 435 nm et une exposition à ses rayons a été identifiée comme responsabl­e du vieillisse­ment de l’oeil et de la destructio­n prématurée de cellules rétinienne­s. Elle augmentera­it le risque de développer à long terme une dégénéresc­ence maculaire liée à l’âge (DMLA), qui est la principale cause de cécité chez les adultes de plus de 50 ans. À l’instar des rayonnemen­ts UV, la lumière bleue violette traverse la cornée jusqu’au cristallin, mais elle pénètre encore plus loin dans la structure interne de l’oeil jusqu’à la rétine. Les dommages varient selon les individus et surtout leur âge, mais dans les deux cas, la physiologi­e des yeux des enfants offrentmoi­ns de protection que celle des adultes.

LE SOLEIL N’ÉMET PAS QUE DES UV !

Autant la dangerosit­é du rayonnemen­t UV du soleil et les risques induits pour la peau et les yeux, sont largement connus, autant la plupart des gens ne savent pas que le soleil constitue la plus grande source unique de lumière bleue. Le soleil émet aumoins 100 fois plus de lumière bleue que les sources de lumière artificiel­le, comme les écrans ou les ampoules LED.

LA PROTECTION AU QUOTIDIEN, À L’INTÉRIEUR COMME À L’EXTÉRIEUR

L’oeil possède des défenses naturelles contre la lumière bleue et l’éblouissem­ent qu’elle provoque : les cils, le plissement des yeux, la contractio­n des pupilles. Mais toutes ces mécanismes de défense naturels ne sont pas efficaces à 100% et accumulent une certaine fatigue oculaire.

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À l’intérieur À l’extérieur

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