SÉGOLÈNE ROYAL
La rumeur est partie comme une traînée de poudre. Et si c’était, à nouveau, elle ? Si Ségolène Royal se portait candidate à la présidence de la République, à la place d’un François Hollande qui renoncerait à se représenter ? L’image est séduisante. L’ex-compagne, la mère des enfants du chef de l’Etat qui prend sa succession…
Mais ce n’est qu’une image. La ministre de l’Environnement a rapidement fermé la porte à cette hypothèse. « Il faut que la situation soit vraiment désespérée pour que ceux qui m’ont combattue me redécouvrent. Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher », a-t-elle confié au JDD.
Car les promoteurs de cette idée ont un peu vite oublié le traumatisme de 2011. L’ancienne candidate de 2007 n’a fait que 7 % à la primaire, loin derrière Hollande, Aubry et Montebourg. Un score qu’aucun sondage n’avait anticipé. Pas sûr que Ségolène Royal ait envie de replonger dans cette double bataille, de la primaire et de la présidentielle. Elle l’avait d’ailleurs confié voici quelques mois, l’ambition présidentielle n’était plus son moteur.
En revanche, ceux qui la connaissent ont bien remarqué qu’elle s’oppose quasiment systématiquement au Premier ministre en ce moment. Ils ont acquis une conviction : si Manuel Valls devait reprendre le flambeau de la candidature présidentielle, Ségolène Royal soutiendrait alors Emmanuel Macron ! L’ancien ministre dont elle suit l’action politique avec bienveillance.