“À L’ÂGE D’OR DES PYRAMIDES, LES HOMMES SE BÂTISSAIENT EN BÂTISSANT UNE CIVILISATION”
Par Horus ! Vingt-sept millions de livres en 30 langues : Christian Jacq aurait-il fait lire le monde entier ? Tombé à 13 ans dans les hiéroglyphes et la littérature, docteur en égyptologie, il a signé plus d’une centaine d’ouvrages couronnés de prix littéraires – dont le grand prix de l’Académie française – et de succès pharaoniques. Sphinx, son nouveau roman, est un thriller géopolitique sur fond de complot international où s’entrelacent islamisme, nouvelles technologies et magouilles financières. Avec un peu d’Egypte ancienne, c’est promis…
Votre passion pour l’Egypte est-elle toujours intacte ?
Avec l’âge et la recherche, elle ne cesse de croître. Plus on connaît, plus on aime.
commence par la destruction de Palmyre : aujourd’hui ? Pour quoi a-t-on envie de mourir
Comme mon héros Bruce, on ne craint pas de mourir pour préserver la liberté de vie et de pensée contre tous les totalitarismes, qu’ils soient politiques, technologiques ou religieux.
Vous vous méfiez des nouvelles technologies, mais n’ontelles pourtant pas permis la découverte récente d’une cavité dans la pyramide de Gizeh ?
Lorsqu’elles sont non invasives et non destructrices, les nouvelles technologies sont utiles. Mais les résultats demeurent incertains et, à un moment ou à un autre, il faut aller voir… en vrai.
A votre avis, que va-t-on trouver ?
Probablement des dispositifs antisismiques qui, depuis cinq mille ans, ont permis à la Grande Pyramide de résister à plusieurs tremblements de terre, ce qui prouve la compétence exceptionnelle des bâtisseurs.
Tous les chemins mènent-ils au Caire ?
Au Caire, non, mais à Gizeh et à Saqqarah, certainement. C’est là que furent édifiés des monuments d’éternité, des rayons de lumière incarnés dans la pierre et à l’origine de toute création. (XO éditions, 387 p., 21,90 €), de Christian Jacq, apparaît déjà dans les listes des meilleures ventes de livres.