Le Figaro Magazine

MODE L’ÉLÉGANCE HARDIE D’ALEX TH

Ambassadeu­r de la marque Hugo Boss depuis 2003, le navigateur gallois prendra dimanche le départ du Vendée Globe. ce marin atypique est aussi devenu une star du net grâce à ses cascades stylées exécutées en pleine mer.

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Tracté par une corde fixée en haut du mât de son Imoca 60 et cramponné à son kitesurf, Alex Thomson est le seul marin à surfer sur les flots en costume Hugo Boss. En quelques minutes, il s’envole au-dessus de l’océan de 10 mètres, 20 mètres, puis 85 mètres de hauteur. Vient alors le moment de se décrocher du cordage pour finir sa course en planant jusqu’à amerrir en douceur. Personne n’avait jamais réalisé un tel exploit ! Mise en ligne en mars 2016, la vidéo a déjà été visionnée par un million d’internaute­s. Et le compteur continue de tourner. Alex Thomson est un navigateur gallois soutenu depuis 2003 par le groupe internatio­nal de mode Hugo Boss. Sous ses couleurs, il a terminé deuxième de la Barcelona World Race en 2008 et troisième du Vendée Globe, la course en solitaire la plus éprouvante du circuit, en 2012. Il s’est également distingué dans plusieurs vidéos spectacula­ires (vues plus de 6 millions de fois) pendant lesquelles il marchait sur la quille de son Imoca 60 (un voilier de 8 tonnes et 18 mètres de long) lancé à 9 noeuds et penché à 45 degrés, ou plongeait en pleine mer depuis le sommet du mât, à plus de 30 mètres de hauteur. Des prouesses exécutées avec ce flegme et cette élégance si parfaiteme­nt britanniqu­es. Si James Bond existait, il ressembler­ait à Alex Thomson.

Le 6 novembre, le navigateur prendra le départ du Vendée Globe aux commandes du voilier Hugo Boss. Ambassadeu­r atypique, ce marin hors pair est doté d’un mental et d’une condition physique sans faille. Des qualités indispensa­bles pour aborder l’Everest des mers en solitaire, sans escale ni assistance. Départ des Sables-d’Olonne tous les quatre ans pour un périple de près de trois mois.

« Mon premier objectif consiste déjà à finir, confie Alex Thomson, car tout peut arriver pendant une telle épreuve. Vous pouvez heurter des objets, vous blesser, ou simplement abandonner pour porter secours à un concurrent, car il n’existe aucun service d’assistance dans les mers du Sud, loin des voies navigables. Seuls 50 % des skippers finissent la course… »

Livré à lui-même, l’homme devra composer avec des vagues démesurées et des ciels menaçants, tout en ne dormant que vingt à quarante minutes par tranches de trois à cinq heures et en ne consommant que des repas lyophilisé­s reconstitu­és avec de l’eau dessalinis­ée. Il peut

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