CES “PÉDAGOGISTES”
DE L’ÉDUCATION NATIONALE QUI ONT CASSÉ NOS ÉCOLES ET NOS ÉLÈVES
Les classements internationaux s’accumulent et les résultats sont toujours les mêmes. Toujours insuffisants, toujours désespérants. Les écoliers français s’enfoncent dans une médiocrité inaltérable. En orthographe, ils sont devenus nuls ; en français, ils ont une culture lacunaire et une syntaxe appauvrie. En mathématiques, ils ne maîtrisent plus les raisonnements les plus élémentaires. Pourtant, l’école française de mathématiques a longtemps été un fleuron envié dans le monde entier. On collectionnait les médailles Fields, équivalent du prix Nobel en mathématiques. Mais c’était avant. Avant que la Rue de Grenelle ne nous ponde une de ces réformes dont elle a le secret. Avant qu’elle ne supprime, en 1995, la section C, pour la remplacer par une section S, plus « inclusive ». Dans le jargon de l’Education nationale, cela signifie qu’on abaisse le niveau d’exigence pour intégrer plus de monde. Qu’on étouffe l’élite sous le nombre au nom de l’égalité. Vieille rengaine. Depuis quarante ans, nos idéologues pédagogistes ont ainsi méthodiquement détruit chacune des strates de l’école, primaire, collège, lycée, en nous faisant croire que le « niveau monte », puisqu’on distribuait toujours plus de diplômes selon une logique infla- tionniste que les économistes connaissent bien.
Ils ont mis « l’enfant au coeur » d’un enseignement dont ils ont éloigné la transmission des savoirs. Ils ont réduit les heures de français, supprimé les humanités, pour mieux les remplacer par une éducation « civique », un pseudo-apprentissage au « vivre-ensemble », où règne la propagande antiraciste, féministe, et écologiste. Danslesclassementsinternationaux,lespaysasiatiquesdominent alors que ce sont justement dans ces écoles qu’on applique les bonnes vieilles méthodes du par coeur, de l’autorité incontestée du maître et de la stricte discipline. Mais il en faudrait plus pour ébranler l’arrogance de nos idéologues qui tiennent la Rue de Grenelle.
Il faut dire à leur décharge ce qu’ils n’oseront jamais dire : dans les pays asiatiques, pas d’immigration, pas de diversité, pas de population venue du sud qui ne maîtrise pas la langue du pays, avec un bagage socioculturel très faible ; pas de contestation des enseignements au nom du saint Coran. Les résultats des écoles françaises sont globalement médiocres, mais dans les banlieues, ils sont catastrophiques. Nos experts sautent sur l’occasion pour en déduire que l’école française est odieusement inégalitaire et pour proposer de nouvelles réformes pour abaisser encore plus le niveau. C’est le cercle vicieux parfait. Pour en sortir, deux solutions : l’autonomie des établissements scolaires à la manière anglaise, au nom de la liberté, quitte à accepter une inégalité —encore plus forte (ce qui n’est pas peu dire !). Ou faire feu sur le quartier général et détruire le nid de pédagogistes. Chacun choisira selon son tempérament et ses traditions politiques.
Les résultats des écoles françaises sont globalement médiocres, et catastrophiques dans les banlieues