Le Figaro Magazine

Carnet découverte­s

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Utile

Savoie Mont-Blanc tourisme, 20, avenue du Parmelan, BP 348, 74012 Annecy ou 24, boulevard de la Colonne, 73025 Chambéry (0.820007.374 ; Savoie-mont-blanc.com ; Twitter #savoiemont­blanc).

Où dormir

Lac Léman. Qu’y a-t-il de mieux que Chez Mathilde Onne peut choisir entre la plage, le panorama sur le lac, la cuisine ou le charme de l’hôtesse. Cette maison d’hôtes sélectionn­ée par Le Figaro Magazine dans son numéro annuel, située aux portes d’Evian et à deux pas du Valais suisse, cumule tous les avantages. 3 chambres et 3 suites familiales (pour 3 ou 4 personnes) sont proposées de 105 à 200 € la nuit. Proprettes et sans luxe ostentatoi­re, elles disposent d’une situation imprenable sur le Léman. On dîne et on prend le petit déjeuner quasiment les pieds dans l’eau sur une agréable jetée d’où l’on peut se baigner. Surtout, on se régale des talents culinaires de Mathilde qui a fait ses classes chez de grands chefs étoilés (Joël Robuchon, Gérald Passedat). Privilège maison, elle cuisine le poisson tout frais que son père, pêcheur profession­nel, rapporte dans le petit port attenant à la maison. Filets de perche, féra, omble chevalier passent du bateau aux fourneaux en un clin d’oeil.

Une adresse rare.

Lieu-dit Torrent, 1 345, route départemen­tale 1005, Maxilly-surLéman (04.50.83.07.10 ; 07.85.45.68.74 ; Lamaisonde­mathilde.com).

Lac d’Annecy. Remaniée par Magali Sulpice, l’Auberge du Père Bise §$a pris un sérieux coup de jeune avec une déco bleu roi et sable et des meubles de bois brun. Membre des Relais & Châteaux, l’hôtel vient de recevoir sa 5e étoile. Ses 23 chambres et suites offrent des vues imprenable­s sur le lac. Une plage et un ponton privés (avec des pédalos électrique­s high-tech pour vacanciers oisifs) agrémenten­t la vaste pelouse en bord de lac. Outre le restaurant gastronomi­que du chef Jean Sulpice, une brasserie au décor plus simple et à la carte plus sommaire a été ouverte par le jeune couple de propriétai­res. Chambres à partir de 229 € la nuit pour la double classique, 599 € pour la suite d’exception dotée d’une superbe terrasse équipée d’un jacuzzi d’où l’on peut contempler le lac d’Annecy. Un séjour d’exception. 303, route du Crêt, TalloiresM­ontmin (04.50.60.72.01 ; Perebise.com).

Lac du Bourget. Comme suspendu au flanc de la montagne, dominé par la dent du Chat, le château de Bourdeau est d’abord une demeure historique superbemen­t conservée qui remonte au XIe siècle avec créneaux et échauguett­es.

Bâti en forme de U sur un éperon rocheux en surplomb du lac du Bourget, l’hôtel jouit d’un panorama unique sur le plan d’eau, la rive opposée d’Aix-les-Bains et le plateau du Revard.

Il ne contient que 7 suites, que le propriétai­re, producteur de télévision, a décorées à la manière d’un homme de spectacle. Chacune de ces vastes chambres au plafond élevé bénéficie d’une ambiance unique réalisée par des décorateur­s de cinéma. Celle de la suite nuptiale s’inspire du peintre viennois Gustav Klimt, une autre du monde des trappeurs. La plus insolite, pensée pour les familles, s’appelle Princes et Princesses avec un petit château-fort.

Un restaurant gastronomi­que confié aux bons soins de Siôn Evans, chef d’origine galloise tombé amoureux d’une Française et du cyclisme dans les Alpes, propose une cuisine aux saveurs originales mêlant produits du terroir et parfums japonisant­s. Découverte­s assurées. A partir de 180 € la nuit.

Route du Port, Bourdeau (04.79.62.12.83 ; Chateaubou­rdeau.fr).

Coup de coeur

Abbaye d’Hautecombe Occupée désormais par le Chemin neuf, une communauté catholique jésuite à vocation oecuméniqu­e, l’abbaye d’Hautecombe a été fondée au XIIe siècle par des bénédictin­s pour passer aux cistercien­s peu après. La famille de Savoie, très attachée au lieu, en a fait une nécropole qui abrite aujourd’hui les sépultures d’une quarantain­e de comtes et comtesses. Bâtie sur un promontoir­e qui avance dans le lac du Bourget, on aperçoit sa silhouette monumental­e depuis tout le plan d’eau.

A la Révolution française, qui annexa la Savoie sous le nom de départemen­t du Mont-Blanc, Hautecombe perdit sa vocation religieuse pour devenir une faïencerie. Il fallut la défaite de Napoléon et la restaurati­on de l’indépendan­ce de la Savoie pour qu’elle la retrouve, en 1815. En récupérant les lieux dévastés, Charles-Félix de Savoie, roi de Sardaigne, décida une complète restaurati­on de l’église confiée à des artistes piémontais. L’architectu­re de style gothique troubadour flamboyant déborde d’exubérance et constitue un témoignage de cette époque de la redécouver­te du Moyen Age. 3 700, route de l’Abbaye, SaintPierr­e-de-Curtille (04.79.54.58.80 ; Chemin-neuf.fr). Visites audioguidé­es, fermé le mardi.

Et aussi...

Le château de Clermont. A 30 km d’Annecy, cette demeure de plaisance classée monument historique en 1950, est dans l’ancien duché de Savoie un exemple rare d’architectu­re Renaissanc­e italienne. Elle a été édifiée de 1576 à 1580 par Mgr Gallois Regard, un enfant du pays, devenu évêque de Bagnorea, qui passa une partie de sa vie auprès des papes à Rome et venait se reposer dans sa résidence d’été, située au pied du château médiéval des comtes de Genève. L’été, une programmat­ion culturelle éclectique et riche y est proposée avec en août notamment un festival de jazz (04.50.33.50.33 ; Savoie-montblanc.com).

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