Le tableau de bord de... PSG
Le Paris Saint-Germain fait mardi son entrée en Ligue des champions contre le Celtic à Glasgow. Dire que le club de la capitale est attendu au tournant est un euphémisme. Cet été, le PSG a provoqué un séisme médiatique et financier en réalisant les transferts les plus chers de l’histoire, soufflant le Brésilien Neymar Jr. au FC Barcelone (222 M €) et le jeune Kylian Mbappé au Real Madrid (145 M €, hors bonus). A ce sujet, l’UEFA a annoncé l’ouverture d’une enquête pour juger si le fair-play financier a bien été respecté. Les conclusions seront connues en fin de saison, aux alentours du mois de juin 2018. La direction du club francilien se veut sereine. La preuve : on annonce déjà l’arrivée, au mois de janvier, de Wendel, une nouvelle pépite de 19 ans en provenance du Fluminense, pour 10 M €…
En Ligue des champions (C1), le PSG bénéficie cette année d’un tirage idéal en phase de poule : deux sparring-partners sympathiques (le Celtic Glasgow et le RSC Anderlecht) et un grand d’Europe (le Bayern Munich). Sur le papier, les clubs parisien et munichois sont déjà en huitièmes de finale. Ce qui ne peut suffire au président Nasser al-Khelaïfi et au fonds d’investissement qatarien QSI, qui ont depuis 2011 l’obsession de faire du PSG un grand d’Europe. Mais l’argent ne fait pas tout (bien que le vainqueur de la C1 remporte la jolie somme de 28 M€). Il faut des titres et surtout celui de champion d’Europe. Or, il n’est pas facile de bousculer la hiérarchie des clubs historiques (Real Madrid, FC Barcelone, Bayern Munich, Juventus de Turin…), bien campés dans une posture quasi aristocratique et qui regardent avec méfiance ces jeunes clubs qu’ils considèrent comme des nouveaux riches. Il faut donc vaincre pour convaincre. Malheureusement pour eux, en six ans sous pavillon qatarien, les Parisiens n’ont jamais dépassé le stade des quarts de finale…