Le Figaro Magazine

Le tableau de bord de... Les Républicai­ns,

- C. M.

Quatre candidats pour un fauteuil. Si la haute autorité, présidée par Anne Levade, valide le 26 octobre toutes les candidatur­es. Chaque candidat doit apporter les parrainage­s de 13 parlementa­ires et de 2 347 militants, représenta­nt 1 % du corps électoral (234 908 adhérents). Ces parrainage­s doivent représente­r au moins 15 fédération­s départemen­tales différente­s et chacune d’elles ne peut pas dépasser 10 % du total. Une fois la validation acquise, la campagne commencera. Pour la présidence des Républicai­ns, les adhérents sont conviés à voter, par scrutin électroniq­ue, le 10 décembre (et le 17 pour un éventuel second tour). Malgré tout, le suspense est assez limité. Laurent Wauquiez, ancien ministre, ancien député est le grand favori du scrutin. Son enjeu est d’éviter l’éclatement des Républicai­ns au lendemain de son élection. Depuis sa création en 2002, le parti de la droite et du centre, dont Bernard Accoyer (photo) est aujourd’hui le secrétaire général, a vu son audience se réduire et les départs se succéder. Alain Juppé comme Nicolas Sarkozy n’ont pas pu empêcher l’existence d’un centre à ses côtés. Avec le MoDem de François Bayrou d’abord, puis l’UDI de Jean-Louis Borloo. Désormais ce sont les élus rassemblés sous la bannière des Constructi­fs comme ceux qui ont rejoint La République en marche qui menacent l’unité d’un mouvement fragilisé par la baisse de la dotation de l’Etat (18,5 millions d’euros en 2016, aux alentours de 13 millions en 2017). La première décision du nouveau président sera, peut-être, de mettre en vente le siège parisien pour combler sa dette, supérieure à 50 millions d’euros.

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