ELLES CARTONNENT CHEZ LES ADOS
SNAPCHAT : cette application lancée en 2011 est l’une des plus populaires chez les jeunes. Le principe est simple : on échange des photos et des vidéos de dix secondes maximum qui s’effacent une fois regardées. Un concept qui débride souvent la pudeur et l’intimité des utilisateurs. Et si des médias généralistes, dont Le Figaro, se sont lancés dans l’animation d’un fil d’actualité Snapchat, les autres fonctionnalités de ce réseau de communication dérangent. Comme notamment la capacité de géolocalisation ultraprécise des utilisateurs. Si l’âge requis est 12 ans, Snapchat est utilisé par des enfants plus jeunes. SARAHAH : en arabe, son nom signifie « honnêteté ». Ce réseau social a été créé en Arabie saoudite pour « libérer la parole et obtenir des avis anonymes sur votre personnalité ». Comme indiqué, l’avantage de cette application est que l’anonymat de l’utilisateur est absolument préservé. Lancé cet été, Sarahah a connu un buzz immédiat en totalisant en quelques semaines 18 millions d’utilisateurs, avec un succès particulier chez les adolescents soucieux des regards extérieurs. Et l’anonymat étant connu pour décupler la violence des commentaires sur internet, il est facile d’imaginer comment Sarahah peut atteindre le bien-être de certains enfants. YELLOW : elle combine le principe de Snapchat (lire ci-dessus) et de Tinder : l’application de rencontres. Yellow a connu dès son lancement début 2016, un succès délirant chez les adolescents qui peuvent sélectionner les profils qu’ils aiment et discuter avec eux si le « like » est réciproque. Si le créateur de l’application nie avoir voulu créer un réseau de rencontres pour ados, c’est bel et bien dans cette optique que les jeunes l’utilisent… Et les associations de protection de l’enfance d’y voir une opportunité pour les prédateurs sexuels.