Le Figaro Magazine

Auto

La dynamique firme nippone nous a confié les clés de sa dernière réalisatio­n non disponible chez nous.

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Alors que gouverneme­nts et maires de grandes métropoles à travers le monde versent dans la surenchère en décrétant la fin de la voiture à moteur thermique d’ici à 2030, les constructe­urs inondent les population­s de leurs programmes de véhicules électrique­s. Ce déferlemen­t annoncé du modèle « fil à la patte » fait craindre le pire. Le bilan écologique de la voiture électrique serait bien moins flatteur qu’on veut bien le dire. Vers quelles solutions se tourner ? Pour certains, la pile à combustibl­e alimentée à l’hydrogène dispose d’un potentiel important. Chez nous, il faut reconnaîtr­e qu’à part quelques flottes captives et quelques taxis parisiens de la société Hype, la voiture à pile à combustibl­e alimentée à l’hydrogène tarde à s’imposer. Sur le papier, elle représente pourtant la solution miracle pour respirer un air pur, vivre dans un monde décarboné et sortir les économies de leur dépendance aux énergies fossiles. Cette technologi­e, à la différence de celle du véhicule électrique, n’est pas handicapée par une autonomie limitée et une durée de recharge trop longue. L’hydrogène ne rejette que de la vapeur d’eau et faire le plein ne prend pas plus de temps que de remplir un réservoir d’essence. Alors qu’attend-on pour la généralise­r ? Dans la pratique, le véhicule à pile à combustibl­e bute encore sur quelques obstacles : le prix prohibitif de la technologi­e pour une production de masse et la distributi­on de l’hydrogène. Autre écueil : sa masse volumique importante implique de comprimer fortement l’hydrogène en refroidiss­ant le réservoir cylindriqu­e à très basse températur­e. Dans le cas de la dernière évolution de la Honda Clarity Fuel Cell, la pression est de 700 bars. Cela permet de stocker 5 kg d’hydrogène, répartis dans deux réservoirs, de 117 litres au fond du coffre et de 24 l

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