Le Figaro Magazine

Les week-ends de… Eve Ruggieri

- PIERRE DE BOISHUE

SJ’aime découvrir les gens et les paysages

es week-ends se suivent et ne se ressemblen­t pas. La semaine dernière, Eve Ruggieri se trouvait à Saint-Malo pour y animer quatre soirées musicales. Dans les heures prochaines, l’animatrice de Radio Classique (chaque jour entre 9 h 30 et 10 heures) va prendre la direction du Luberon afin d’y dédicacer son nouvel ouvrage, le Dictionnai­re amoureux de Mozart (Plon). Un livre passionnan­t, écrit « par une musicienne et non une musicologu­e », qui doit beaucoup à ses séjours dans sa maison du Gers où elle profite depuis quarante-deux ans de ses instants de liberté. « Je suis une Gasconne convaincue, témoigne-t-elle. J’aime découvrir les beautés du paysage, tout comme j’adore rencontrer les gens d’ici. Ce sont de bons vivants, qui n’ont pas leur langue dans leur poche. » Rien ne lui plaît tant, sur place, que de s’occuper de son jardin. Un havre de paix où elle se rendrait plus souvent si celui-ci était équipé d’un chauffage ! Pour autant, cette ancienne collaborat­rice du Fig Mag affiche une même décontract­ion à Paris. Ses rituels ? Tout d’abord, une halte s’impose au célèbre Café de Flore en compagnie de sa fille Marion, une journalist­e bien connue des téléspecta­teurs de « C à vous » (France 5), et de son petit-fils Abel. Autre loisir : se promener aux puces. « J’apprécie particuliè­rement la décoration du XVIIIe siècle alors que la mode actuelle va aux années 1920-1930. J’achète des fauteuils, des bronzes… » Dans ses choix, elle est volontiers à l’écoute de son conjoint, le sculpteur Rachid Khimoune, qu’elle a de son côté conseillé pour sa rétrospect­ive organisée à Dreux jusqu’au 1er avril 2018. On le voit : tout, ou presque, se déroule en famille chez les Ruggieri pendant leurs périodes de tranquilli­té. Bien sûr, les amis se mêlent volontiers à la tribu lors de dîners organisés le samedi ou le dimanche. Des passionnés d’histoire, à son image, font souvent partie des invités. Parmi eux : Stéphane Bern et Franck Ferrand. Un beau plateau, décidément, qu’il serait judicieux de réunir à la télévision.

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