NOIR C’EST NOIR
L’année a commencé. Mathieu Kassovitz s’est remis à tweeter. Tantôt il crache sur la police, tantôt il applaudit les forces de l’ordre. C’est un garçon d’humeur changeante, mais son avis importe au monde entier. Ses messages sont bourrés de fautes d’orthographe. Il a la « hêne ». On espère qu’il ne signe pas lui-même les dialogues de ses films. Les réseaux sociaux ! Quelle plaie. Il serait plus simple d’écrire directement à son entourage. Au stylo. Sur du papier. Avec un timbre. On ferme l’enveloppe, ensuite on la poste. La chose est devenue problématique. Dans le Nord, des plaisantins s’amusent à voler des boîtes aux lettres. Que fontils de ces gros parallélépipèdes jaunes ? S’en serventils de coffres-forts ? Les transforment-ils en gardemanger ? A moins qu’ils n’y logent un canari. Jadis, des nains de jardin étaient victimes de kidnapping. Les ravisseurs évoluent. On leur conseillera de nous débarrasser de l’horrible sculpture rouge qui défigure la place Saint-Germain-desPrés. Le spectacle gâche les cocktails commandés par les clients des Deux Magots. Pauvres touristes.
Aux Golden Globes, les actrices portaient des robes noires. C’est d’un gai. Elles ont promis de récidiver aux Oscars. Renseignements pris, il s’agit de protester contre les agressions sexuelles. Que n’y avait-on pensé avant ? Il est évident que les harceleurs hésiteront avant de se jeter sur une dame en noir. Gardons cela pour les César. En adoptant cette tenue, nos comédiennes seront un peu moins mal fagotées que d’habitude.
Les messages de Kassovitz sont bourrés de fautes d’orthographe : il a la « hêne »