Histoire de France : vingt siècles d’énigmes
Comment les 300 000 Gaulois menés par Vercingétorix ont-ils pu perdre à Alésia face à 60 000 légionnaires romains ? Comment une jeune bergère lorraine de 17 ans a-t-elle réussi à sauver le royaume de Charles VII ? Qui a manipulé voire guidé le bras de Ravaillac, l’assassin de Henri IV ? Sait-on enfin qui était le Masque de fer ? Quelle mouche piqua Napoléon quand il décida de faire enlever et tuer le duc d’Enghien ? L’accident domestique qui a coûté la vie à Emile Zola était-il vraiment un accident ? Qui étaient réellement les cagoulards ? Jean Moulin a-t-il été victime de règlements de comptes internes à la Résistance ? Quelle est la véritable raison du départ de De Gaulle pour Baden-Baden, chez le général Massu, en Mai 68 ? Vaste zone d’ombres, l’histoire de France regorge d’interrogations, d’énigmes. Certaines, quoique élucidées, gardent auprès du grand public leur nimbe de mystère. D’autres, irrésolues, continuent à intriguer spécialistes et béotiens.
Dans un livre dirigé de main de maître par Jean-Christian Petitfils et dont nous publions des extraits exclusifs, un collectif d’historiens et d’écrivains d’histoire (Jean-Louis Brunaux, Jacques Trémolet de Villers, Laurent Theis, Thierry Lentz, Eric Anceau, Olivier Dard, Olivier Wieviorka, etc.) expose vingt grandes énigmes qui, des plaines de la Gaule en cours de romanisation du Ier siècle au vent mauvais de mai 1968, continuent à hanter l’imaginaire collectif français. Un ouvrage rigoureux, pétillant d’érudition, qui se lit comme s’il s’agissait de vingt nouvelles policières. A une différence près : à la fin, ici, on ignore encore parfois l’identité du coupable… Les Enigmes de l’histoire de France, sous la direction de Jean-Christian Petitfils, Perrin/ Le Figaro Histoire, 399 p., 21 € (en librairie le 18 janvier).