Le Figaro Magazine

PARTIR DU BON PIED

- CAROLE PAPAZIAN

Assurance-vie, immobilier, Bourse, fiscalité, coup de projecteur sur les nouveautés qu’un épargnant averti doit connaître. Le rendement des fonds en euros s’est à nouveau effrité cette année. Rien de dramatique, l’assurance-vie reste un placement sûr qui permet de sécuriser ses gains, mais la tendance confirme celle des années précédente­s, d’autant que l’inflation grignote les gains (lire ci-dessous). Face à ce mouvement de fond, les particulie­rs sont incités par leurs conseiller­s à prendre des risques. Le risque n’est pourtant pas fait pour tout le monde et, surtout, il doit être compris et mesuré : il faut le doser en fonction de son tempéramen­t et de son horizon de placement. La nouvelle réglementa­tion européenne impose d’ailleurs aux établissem­ents financiers de s’assurer que leurs clients sont bien informés. Cela promet d’être quelque peu fastidieux sans doute, mais pourrait au final obliger les épargnants à se poser les bonnes questions. En termes d’épargne, il faut d’abord penser à soi, à ce que l’on veut faire de son argent, à ce que l’on en attend et à ce que l’on craint. Si vous ne supportez pas de perdre 10 % de votre capital une année donnée, dites-le clairement et ne vous engagez pas dans des placements qui ne vous ressemblen­t pas.

Pour vous aider à partir du bon pied, nous avons interrogé les spécialist­es sur la bonne manière de diversifie­r ses placements dans le cadre de l’assurance-vie. Après les performanc­es boursières de 2017, les experts espèrent que la Bourse et notamment les actions européenne­s resteront bien orientées cette année. Mais tous les arbres ne monteront peut-être pas au ciel comme l’a montré le recul des marchés ces dernières semaines : comment aborder l’année ? Faut-il miser sur les indices boursiers ou faire confiance aux gérants qui sélectionn­ent les titres ? Autres questions pour qui prend le chemin de la diversific­ation.

Enfin, même si la fiscalité ne penche pas en sa faveur, la pierre garde une place à part dans un patrimoine. S’offrir une résidence secondaire reste un plaisir, mais il est de plus en plus raisonné. Si la neige tombée en masse ces dernières semaines vous donne des envies de montagne, faites le tour avec nous des nouveaux programmes. Le foncier se raréfie et l’immobilier de montagne a changé. Souvent, ces programmes sont plus petits qu’avant, mais les appartemen­ts sont plus grands, conçus pour répondre à la demande nouvelle de vacanciers qui ne glissent plus sur les pistes toute la journée. Propriété classique ou résidence de tourisme, nous revenons sur ces deux formules qui coexistent. Enfin, puisque l’IFI, successeur de l’ISF est centré sur la pierre, penchons-nous sur ce nouvel impôt patrimonia­l. Les règles du jeu ont en effet changé pour certains usufruitie­rs et nus-propriétai­res (page 116). C’est le cas dans les familles où, à la suite de la disparitio­n d’un des parents, une maison ou un appartemen­t sont détenus à la fois par le conjoint survivant et les enfants.

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