Le Figaro Magazine

LE PAIEMENT MOBILE AU SECOURS DES ÉTOURDIS

En se substituan­t aux cartes de crédit, le smartphone permet de régler les commerçant­s en toute sécurité. Après Apple, Samsung lance son propre système.

- Pascal Grandmaiso­n

Arrivé devant la caisse du supermarch­é, nul besoin de sortir sa carte bancaire ni de renseigner son code confidenti­el. Le client moderne dégaine son mobile qu’il appose contre le terminal de carte bancaire tout en plaçant son doigt sur le capteur d’empreinte digitale. Le paiement est immédiat ! Et sans plafond ! Grâce à la puce NFC du téléphone, l’opération se déroule sans contact et en toute sécurité : la transactio­n passe par un identifian­t temporaire chiffré afin de ne divulguer ni le numéro de la carte ni le nom du détenteur. Apparu fin 2016 en France, le paiement par smartphone évite les nombreux risques inhérents aux cartes bancaires : vol, perte, oubli du code, blocage… Il suffit d’enregistre­r ses différente­s cartes au sein de l’applicatio­n mobile pour les retrouver au moment de payer. Toutes les données sont cryptées, donc impossible­s à dérober. C’est Apple Pay qui s’est lancé en premier dans notre pays. Pour l’utiliser, il convient de disposer d’un iPhone avec puce NFC (à partir de l’iPhone 6) et d’une carte chez une banque partenaire (Société générale, Caisse d’Epargne, Banque populaire… BNP à la fin de l’année). Pour les utilisateu­rs d’Android, il faudra se tourner vers Paylib (qui pèche par manque de compatibil­ité) ou Samsung Pay qui sera lancé avant l’été avec la Caisse d’Epargne et la Banque populaire. Et veiller à ne pas oublier son mobile…

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L’iPhone X utilise la reconnaiss­ance faciale pour autoriser les paiements sur les terminaux bancaires ou faire des achats sur le net.

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