Le Figaro Magazine

LES INDISCRÉTI­ONS

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de Carl Meeus

Aun moment, l’opinion publique peut basculer en disant qu’il y a eu tromperie sur la marchandis­e ! » Eric Ciotti n’est pas tendre avec la politique de sécurité d’Emmanuel Macron. Pour lui, « elle est très faible et ne change pas grand-chose par rapport à François Hollande. »

Le député Les Républicai­ns des Alpes-Maritimes estime que la ministre de la Justice ne fait que copier Christiane Taubira et que la fin de l’état d’urgence est une erreur puisque le nombre de perquisiti­ons a chuté : « En deux ans, il y en a eu 4 600, dont 3 000 au début de l’état d’urgence. De juillet à octobre 2017, il y en a eu 73. Depuis la nouvelle loi censée reprendre les dispositio­ns de l’état d’urgence, de novembre à mi-mai, il n’y en a eu que 12. »

La faiblesse du chef de l’Etat sur le régalien va donc continuer à être un des axes d’attaque des Républicai­ns dans les semaines qui viennent. Ainsi, Eric Ciotti a redéposé mercredi sa propositio­n de loi visant à interdire le port du voile à l’université. « Vont-ils la voter ? », feint-il de s’interroger, pas mécontent de soulever la contradict­ion entre les paroles fermes d’un Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, et des actes qui ne suivraient pas.

Même chose sur la réforme constituti­onnelle. « On défendra un volet régalien », assure Eric Ciotti. L’occasion, là encore, de reprendre des textes censurés par le Conseil constituti­onnel comme la pénalisati­on de la consultati­on des sites djihadiste­s ou la fouille des véhicules sans réquisitio­n.

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