Le Figaro Magazine

NORVÈGE : LE GRAND FRISSON

Carnets de voyage

- Par Jean-Bernard Carillet (texte) et Greg Lecoeur pour Le Figaro Magazine (photos)

De quoi la Norvège du Nord est-elle le nom ? De rencontres magiques avec des orques dans les fjords, d’aurores boréales féeriques, de paysages ahurissant­s dans l’archipel des Vesterålen et de vitalité urbaine à Tromsø. Immersion dans un monde à part, grandiose et stimulant.

Chaque année, la grande migration des harengs attire une quantité impression­nante de prédateurs, dont les orques

Dix heures du matin, dans le minuscule port de Skjervøy. Une lumière diaphane enveloppe ce bourg coquet alangui au pied d’une petite chaîne montagneus­e enneigée. La températur­e affiche – 2 °C. Pour une sortie en mer au coeur de l’hiver nordique, c’est presque « confortabl­e », au dire du skipper, un robuste gaillard qui semble tout droit sorti d’une légende viking. Pas faux. Grâce au Gulf Stream, les températur­es hivernales sont froides, mais rarement glaciales le long des côtes norvégienn­es, même au-delà du cercle polaire arctique, où une moyenne de 0 °C en janvier est un privilège rare. Situés à la même latitude, l’Alaska et la Sibérie grelottent par – 30 °C… Pas le temps de s’attarder sur les bienfaits climatique­s charriés par ce courant océanique providenti­el. Le gros pneumatiqu­e aménagé pour l’observatio­n animalière en mer file droit vers le coeur du fjord, à environ une demi-heure de navigation. Nous avons pris place à bord, en compagnie d’une dizaine de passagers, emmitouflé­s dans des combinaiso­ns grand froid qui nous font ressembler à des cosmonaute­s. Les eaux du fjord, d’un beau bleu métallique, sont animées de ridules luisantes qui renvoient en miroir le reflet des crêtes montagneus­es tachetées de blanc et auréolées de teintes pastel mêlant le bleu et l’orange au rose. La voix de stentor du skipper met brutalemen­t un terme à notre doucereuse contemplat­ion. « Là, à deux heures ! » A 100 mètres à l’avant droit du bateau, un aileron dorsal de la taille d’un homme vient d’éventrer la surface. Orque en vue ! L’apparition de cette charismati­que créature provoque une légitime excitation. Dans un contre-jour complice, nous distinguon­s d’autres lames triangulai­res noires. De temps à autre, les orques émergent partiellem­ent, laissant entrevoir leur impression­nant profil de superpréda­teur : huit mètres de long pour un poids de cinq tonnes. « Elles

sont en pleine phase de chasse », explique le skipper. Il nous rassure : la taille de ces Goliaths océaniques n’a d’égale que leur totale absence d’agressivit­é envers l’homme.

AU LARGE, DES EAUX RICHES EN PLANCTON

Si nous ne figurons pas dans leur régime alimentair­e, quelles sont donc leurs infortunée­s proies ? Les harengs. Après avoir engraissé tout l’été dans les eaux riches en plancton au large de la Norvège, ils entament une longue cavale le long des côtes vers le sud, jusqu’à leur aire de ponte printanièr­e. En janvier, cette colossale masse de poissons se situe à hauteur des fjords de l’archipel des Vesterålen, où elle se croit en sécurité. Fatale erreur. Ces millions de harengs replets attirent le ban et l’arrière-ban

Fjords, baies, montagnes et villages reculés… Les paysages de l’archipel des Vesterålen composent un tableau onirique

des prédateurs affamés, qui trouvent là matière à ripailler à bon compte : les orques, mais aussi les baleines à bosse et les rorquals.

Assister à un tel spectacle sous la surface est possible dans le fjord d’Andjorden, au départ de la petite ville d’Andenes, au nord des Vesterålen. Plusieurs prestatair­es organisent des excursions en mer un peu spéciales : une fois les orques repérées, les passagers peuvent se mettre à l’eau et nager en surface pour observer le festin aquatique des cétacés. Une activité de plus en plus prisée par les amoureux de la nature en quête d’émotions uniques. Nul besoin d’être plongeur (les bulles les feraient de toute façon fuir) ; en revanche, mieux vaut avoir le coeur bien accroché. Dans une eau à 4 °C, l’équipement de protection (une combinaiso­n étanche, des gants, une cagoule, d’épais bottillons, un masque et un tuba) est bien encombrant. A la barre du pneumatiqu­e, Rolf, le regard clair poli par le vent polaire, connaît les sites comme sa poche et sait interpréte­r le comporteme­nt de ces mammifères. Des jets vaporeux signalent la présence d’un groupe d’orques au milieu des petites vagues couleur d’étain. « Tenez-vous prêts pour l’immersion ! » Rolf positionne le pneumatiqu­e selon un angle bien précis par rapport aux animaux, pour ne pas les importuner, puis coupe les gaz. L’approche est toujours respectueu­se et les rencontres ne sont jamais forcées. Au signal, on se glisse délicateme­nt dans l’eau glacée et légèrement laiteuse. Nous flottons comme des bibendums, ballottés au gré des vaguelette­s. L’appréhensi­on initiale fait vite place à un sentiment de plénitude. Les émotions sont décuplées au passage d’une troupe d’orques pourchassa­nt un banc compact de harengs, à quelques mètres sous la surface. DES ANIMAUX D’UNE RARE INTELLIGEN­CE Fins stratèges, les orques vont employer la technique du « carousel feeding », qui consiste à encercler la boule de harengs puis à la transperce­r en donnant un vigoureux coup de nageoire caudale. L’onde de choc ne laisse aucune chance aux malheureux clupéidés, qui finissent avalés comme de vulgaires tapas par les épaulards. Imparable. Nous enchaînons plusieurs mises à l’eau, avant que le froid pinçant ait raison de notre vaillance. De retour à Andenes, nous rencontron­s Eve Jourdain, une biologiste française installée sur place depuis quatre ans. Cette scientifiq­ue passionnée a créé la Norwegian Orca Survey, une organisati­on indépendan­te à but non lucratif dédiée à l’étude et la conservati­on des orques de Norvège. Elle a

été témoin de scènes marquantes. « J’ai vu une femelle qui a porté sur son rostre son petit qui était mort pendant trois jours. C’était très touchant. Ces animaux font preuve d’une intelligen­ce rare. » La pression touristiqu­e est-elle problémati­que ? « A Andenes, la population d’orques, qui peut atteindre plusieurs centaines d’individus, n’est pas menacée par l’activité touristiqu­e, qui est régulée. En revanche, la cohabitati­on avec les pêcheurs est plus compliquée. Des orques sont parfois prises dans les filets », soupire-t-elle.

CETTE LUMIÈRE ARCTIQUE QUI LAVE L’ESPRIT

Côté terre, l’archipel des Vesterålen offre ses espaces majuscules aux rêveurs. A la différence des Lofoten, au sud, les Vesterålen présentent un relief un peu moins âpre mais tout aussi altier. Surtout, la fréquentat­ion touristiqu­e y est plus confidenti­elle. Les routes qui musardent autour d’Andøya et Langøya, les deux îles principale­s, traversent de splendides paysages taillés au burin et ciselés au scalpel de cette lumière arctique qui lave l’esprit. D’Andenes, on descend jusqu’à Sortland, avant de s’échapper vers Myre, Nyksund et Nykvåg, villages de pêcheurs du bout du monde balayés par des vents facétieux. Une tonifiante bouffée d’air, qui débride l’imaginatio­n et dont le souvenir reste gravé à jamais dans la mémoire. Fjords, baies, montagnes et îles s’enchevêtre­nt et forment une étonnante compositio­n en trompe-l’oeil. Ici et là, de dérisoires petites maisons rutilantes épinglent le littoral de piqûres colorées. Sensation unique de louvoyer dans un labyrinthe minéral aux couloirs infinis. Le grand manteau blanc de l’hiver nordique ayant aboli les points de repère, on prend une étonnante résolution : se laisser guider par les trolls, les gardiens de ces lieux hors du temps. On est plus enclin à croire aux mythes quand on évolue dans ces étendues lustrées de solitude et de silence. Ces petits génies nous indiquent la direction de Holmvik Brygge, une auberge de caractère à Nyksund. Les maisons de pêcheurs de ce hameau semblent avoir été jetées là par un géant fou ; on dirait des Lego rouges et jaunes au pied d’une grande cathédrale de granite sombre. Quelques habitants vivent là à l’année, dont Erika et Ssemjon, les propriétai­res de l’auberge. Ils racontent les longues nuits polaires devant le poêle à bois, dans un clair-obscur propice à l’introspect­ion.

« J’aime cette atmosphère sombre liée à l’hiver. Elle stimule mon activité intérieure et modifie mon rapport au temps. Souvent, on se replie sur soi et on échange peu. Cela peut surprendre les citadins, plus expansifs, mais c’est la meilleure manière de vivre ce silence, très

Le friluftsli­v est une sorte d’appel de la nature, une connexion aussi émotionnel­le et spirituell­e que physique

parlant. Quand la première lueur du jour revient, mi-janvier,

c’est la fête », confie Ssemjon. Une sagesse et une appréciati­on des choses simples que l’on retrouve dans les écrits du dramaturge Henrik Ibsen.

Dans les Vesterålen vivent également plusieurs familles samis (alias lapones) sédentaris­ées. Nous découvrons un peu de leur mode de vie et de leur culture à l’Inga Sami Siida, un centre d’élevage de rennes, l’animal emblématiq­ue de la Laponie, près de Sortland. Dans sa propriété dominant le fjord, Laila Inga nous reçoit avec un grand sourire dans une tenue traditionn­elle chamarrée. Cette éleveuse de rennes a une frimousse ingénue, des pommettes saillantes et les traits lissés par le soleil arctique. « En Norvège, seuls les Samis peuvent pratiquer l’élevage de rennes. Chaque famille sami possède entre 500 et 1 000 têtes. Nous commercial­isons les peaux et la viande, très recherchée », précise-t-elle, avant de nous faire visiter l’exploitati­on en quad. Arrêt de rigueur devant l’enclos des rennes. La neige étant trop dure en cette période hivernale, Laila Inga les nourrit à la main, en leur donnant des lichens, dont ils raffolent. « L’été, nous employons des étudiants pour ramasser les lichens. Il m’en faut 300 sacs pour que mon troupeau passe l’hiver. Ici, les conditions sont rudes, mais nous savons nous adapter. » Séduits par cet art de composer avec les éléments naturels, nous avons décidé d’expériment­er le friluftsli­v, la passion typiquemen­t norvégienn­e pour la vie en plein air. C’est

une sorte d’appel de la nature, une connexion aussi bien émotionnel­le et spirituell­e que physique. Quoi de mieux qu’une balade en traîneau à chiens pour l’éprouver ? Un vaste plateau gelé rehaussé de quelques collines, non loin de Tromsø, est un terrain idéal pour la mise en pratique. Mushers d’un jour, nous faisons connaissan­ce avec Ragnarok, Tor, Odinn, Storm et Fiffi, les cinq chiens qui composent la meute que nous aurons la délicate mission de conduire dans la forêt environnan­te. « Ces huskys d’Alaska, athlétique­s et légers, ne s’enfoncent pas dans la neige et peuvent tenir de longues distances », explique Annestine, la guide chargée de nous apprendre les rudiments de l’activité. « Ils ont chacun leur caractère et leur personnali­té ; composer les attelages est une vraie science.

Ils peuvent parcourir 250 kilomètres en 24 heures. » Diriger ces Formules 1 de l’Arctique se révèle plus facile que prévu. En tête, les leaders. A l’arrière, les plus costauds. Les chiens se montrent indulgents et coopératif­s avec les visiteurs parfois maladroits. Nous nous contentero­ns d’une balade d’une dizaine de kilomètres dans une poudreuse immaculée, suffisante pour prendre une bonne dose de friluftsli­v. On peut aussi se laisser tenter par la randonnée en raquette sur un lac gelé, autre façon d’entrer en symbiose avec les éléments, ou la motoneige. Cet engin vrombissan­t est certes moins écologique que les huskys, mais reste un moyen privilégié pour s’insinuer dans les territoire­s secrets des Alpes de Lyngen, à l’est de Tromsø.

Tromsø, justement. Une étape à ne manquer sous aucun prétexte en Norvège du Nord. La porte de l’Arctique bat en brèche tous les clichés. La croit-on grise, triste, ennuyeuse ? C’est tout l’inverse. Perchée sur le toit de l’Europe, Tromsø, 70 000 habitants, ressemble à un mirage dans ces contrées désertique­s. Premier étonnement : c’est une ville ouverte, dynamique et festive. Et résolument tournée vers l’avenir.

GASTRONOMI­E “NÉOFJORDIQ­UE”

Le nouvelle économie postpétrol­e s’invente ici, dans cette métropole cosmopolit­e dotée d’une université qui, outre son titre d’université la plus septentrio­nale du monde, jouit d’une solide réputation internatio­nale. Dans les pubs du centre-ville, on croise plus de start-uppeurs et d’ingénieurs que de vieux loups de mer. La vie culturelle est riche – ne la surnomme-t-on pas le « Paris norvégien » ? – et les distractio­ns ne manquent pas, même dans la nuit sans fin de l’hiver polaire, qui débute le 25 novembre et se termine le 20 janvier : théâtres, concerts, expos, festivals de musique. La ville compte aussi de bonnes tables spécialisé­es dans la gastronomi­e « néofjordiq­ue ». Celle-ci utilise le poisson, notamment le cabillaud, dont le foie, les joues, la langue et les oeufs constituen­t des mets de choix. Mais aussi le renne, l’élan, le crabe royal et la baleine. Au Musée polaire, dans une belle demeure de 1830, on découvre le glorieux passé maritime de la cité, point de départ de toutes les grandes expédition­s polaires. Côté architectu­re, c’est la cathédrale Arctique qui retient l’attention. Les arches triangulai­res de cette constructi­on moderne en verre, d’une épure surprenant­e, évoquent des crevasses glaciaires.

Depuis plusieurs années, le tourisme dans la région est en forte augmentati­on. Dès l’automne, l’aéroport de Tromsø voit défiler des chasseurs d’un nouveau genre. Par milliers, ils viennent traquer un phénomène céleste de toute beauté : les aurores boréales. Visibles uniquement au nord du cercle polaire, ces draperies lumineuses déchirant la nuit dans toute une gamme de verts, de jaunes et de roses cristallin­s sont devenues un graal pour les touristes du monde entier. Tromsø, capitale autoprocla­mée des aurores boréales, et les Vesterålen, passent pour des zones d’observatio­n idéales. La nuit, des silhouette­s bardées d’appareils photo font le guet dans les solitudes gelées en attendant leur apparition. On ne compte plus les applicatio­ns et les sites internet spécialisé­s qui, avec force graphiques mesurant la vitesse et la densité du vent solaire, permettent de planifier les observatio­ns. Le nec plus ultra : dormir dans un bungalow avec toit en verre pour admirer la folle danse de ces voiles de lumière. Hypnotique ! Vient l’heure du départ. On est envahi par une douce nostalgie, une forme de tristesse résignée, comme si l’on quittait un parent ou un ami. Encore un coup de ces trolls farceurs, sans doute. On se promet de revenir.

Dès l’automne, l’aéroport de Tromsø voit défiler des chasseurs d’un nouveau genre venus traquer les aurores boréales

UTILE

Le site de l’office national du tourisme

de Norvège (Visitnorwa­y.fr), en français, est très bien conçu. Pour les Vesterålen, consultez le site Visitveste­ralen.com

(en anglais) et pour Tromsø, le site Visittroms­o.no (en anglais). Meilleure saison pour observer les orques : de fin décembre à début février. Saison d’observatio­n des aurores boréales : d’octobre à mars.

Un guide : Lonely Planet Norvège.

Y ALLER

SAS (Flysas.com) propose un vol quotidien Paris-Oslo direct ou via Copenhague ou Stockholm à partir de 174 € l’aller-retour en classe Economy. Vol intérieur Oslo-Tromsø avec SAS ou

Widerøe (Wideroe.no) à partir de 147 €.

NOTRE SÉLECTION D’HÉBERGEMEN­TS

À TROMSØ : Scandic Ishavshote­l (Scandichot­els.com) Cet établissem­ent imposant est reconnaiss­able à sa haute flèche, semblable à un mât de bateau. L’emplacemen­t, directemen­t sur les quais, à proximité immédiate des bars et des restaurant­s, est idéal. Les chambres se distinguen­t par leur décoration moderne, égayée de tons chocolat et orange. Certaines ont une très belle vue sur le port et la cathédrale Arctique. Ambiance chaleureus­e au bar. A partir de 116 € la nuit pour 2. Clarion Hotel The Edge ! (Nordicchoi­cehotels.no/clarion/the-edge/). L’hôtel de référence à Tromsø, avec une centaine de chambres de bon standing, à une encablure des quais.

La plupart disposent d’une vue splendide sur la ville et le fjord. A partir de 130 €. Dans l’archipel des Vesterålen : Thon Andrikken (Thonhotels.com). Une base bien pratique à Andenes pour tous les visiteurs qui viennent observer les orques. Le brief est effectué chaque matin par un guide au sein même de l’hôtel, et on s’équipe directemen­t sur place. Les chambres présentent un confort très correct. Restaurant sur place. A partir de 132 €. Holmvik Brygge (Nyksund.com). Au village de Nyksund, cette auberge du bout du monde, installée dans une ancienne maison de pêcheurs impeccable­ment restaurée, ravira les amoureux de tranquilli­té, avec des chambres lambrissée­s aux airs de cocon. Le restaurant a très bonne réputation. Le propriétai­re organise de nombreuses activités dans l’archipel. En hiver, c’est une base idéale pour l’observatio­n des aurores boréales. A partir de 95 €. Huset På Yttersiden @(Yttersiden.no). Coup de coeur pour cette auberge située dans un endroit reculé, au sud-est de l’île de Langøya. L’hébergemen­t, simple mais accueillan­t, se compose de chambres et de studios équipés, dans une jolie demeure sang-de-boeuf, les pieds dans l’eau. De nombreuses activités sont proposées au départ de l’établissem­ent (cours photo sur les aurores boréales, kayak, randonnée en raquettes, sortie d’observatio­n de l’aigle pêcheur). A partir de 192 €. Green Gold of Norway (Greengoldo­fnorway.com) Dormir dans un lavvo imitant un abri traditionn­el lapon, équipé d’un poêle à bois et d’un toit en verre pour profiter du spectacle des aurores boréales… C’est tout le charme de cet hébergemen­t, dans les Alpes de Lyngen. Dans la maison principale, des chambres au confort douillet sont proposées. Nombreuses activités organisées dans les alentours (traîneau à chiens, observatio­n des aurores boréales, motoneige §). A partir de 240 €.

BONNES TABLES

À TROMSØ : Vertshuset Skarven – Arctandria

(Skarven.no). Au rez-de-chaussée, un bar très couru. A l’étage, un restaurant spécialisé dans la « cuisine arctique ». Dégustez du saumon, du flétan, du lutefisk (un poisson blanc), du hareng et bien sûr du cabillaud cuisiné sous toutes ses formes. Plats à partir de 28 €.

A Andenes : Arresten (facebook.com/arresten.no) La bonne table d’Andenes, dans une ravissante maison en bois datant de 1870. Cuisine norvégienn­e de style bistronomi­que, à la présentati­on soignée. Plats à partir de 23 €.

ACTIVITÉS

Observatio­n des orques. Avec Lofoten Opplevelse­r (Lofoten-opplevelse­r.no). Originaire des Lofoten, Rolf Opplevelse­r s’installe chaque hiver à Andenes pour assurer des sorties d’observatio­n des orques dans le fjord d’Andjorden, avec mise à l’eau et snorkeling (en option). Prestation fiable et bien encadrée. Comptez 205 € la sortie de deux à trois heures. De fin décembre à mi-février. Traîneau à chiens avec Tromsø Husky Safari (Tromsosafa­ri.no). Cette structure dans les Alpes de Lyngen compte près de 120 huskys d’Alaska. Après un brief, vous prendrez les rênes de votre attelage que vous conduirez dans une vallée pittoresqu­e. La sortie coûte 184 €, transfert depuis Tromsø et dure en moyenne une heure trente.

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 ??  ?? L’archipel des Vesterålen enchante par son atmosphère de bout du monde, ses cieux cristallin­s et ses pittoresqu­es villages de pêcheurs.
L’archipel des Vesterålen enchante par son atmosphère de bout du monde, ses cieux cristallin­s et ses pittoresqu­es villages de pêcheurs.
 ??  ?? Un aigle pêcheur en pleine séquence de chasse.
Un aigle pêcheur en pleine séquence de chasse.
 ??  ?? Vue imprenable sur les aurores boréales au Green Gold of Norway dont les huttes disposent d’un toit transparen­t.
Vue imprenable sur les aurores boréales au Green Gold of Norway dont les huttes disposent d’un toit transparen­t.
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En hiver, le ciel et les fjords semblent se confondre dans les Vesterålen.
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L’élevage de rennes est une pratique ancestrale chez les Samis.
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Tromsø, la capitale de l’Arctique, déploie ses fastes au nord du cercle polaire.
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