MONDIAL DE L’AUTOMOBILE
Un festival de nouveautés Quelques vedettes ont attendu hier l’ouverture des portes du salon parisien pour se révéler. Ces modèles vont façonner le paysage des prochains mois.
Jusqu’au dimanche 14 octobre, le coeur de l’automobile bat à Paris. Certes, quelques constructeurs de premier plan brillent par leur absence, des arbitrages obligeant désormais à faire l’impasse sur certains salons, mais les présents déploient une avalanche de nouveautés. Le groupe français PSA dévoile son offensive dans le domaine de la technologie hybride rechargeable. Grâce à la fée électricité, PSA est, pour la première fois de son histoire, en mesure de rivaliser avec les modèles allemands sur leur terrain favori, celui de la puissance. La DS7 Crossback e-Tense et la Peugeot 3008 Hybrid4 annoncent 300 ch et une transmission intégrale. La recette : un 4 cylindres 1,6 litre de 200 ch associé à deux moteurs électriques de 80 kW (108 ch), un par essieu. Ces SUV lancés dans un an seront capables de parcourir près de 50 km et de pousser des pointes jusqu’à 135 km/h sur la seule puissance de leur batterie de 13,2 kWh. Cette technologie devrait leur permettre d’afficher des émissions de CO2 inférieures à 50 g/km et surtout, pour certains, de rouler la semaine sans déclencher le moteur thermique. D’hybridation mais légère, il est aussi question chez Lexus avec un coupé RC 300h remanié. Le style s’inspire du haut de gamme LC ; les trains roulants ont été revus ; l’habitacle gagne en qualité et en raffinement. Chez BMW, il est encore un peu tôt pour que la nouvelle génération de la Série 3 soit électrifiée mais l’épine dorsale de la famille munichoise revendique toujours le statut de référence de sa catégorie. Plus vraiment compacte, la septième Série 3 s’allonge de 76 mm (4,70 m) et voit ses lignes s’affiner, au point de revendiquer, dans le meilleur des cas, un Cx aérodynamique flatteur de 0,23. Lors du lancement en mars prochain, la gamme se composera de cinq moteurs essence et Diesel (184 à 265 ch). Comme les autres nouveautés de la marque, cette berline abandonne l’instrumentation classique au profit d’un affichage numérique. De son côté, Mercedes révèle la nouvelle Classe B. Sur nos routes dès février prochain, ce modèle apparaît surbaissé et dynamisé par rapport au véhicule qu’il remplace sans renoncer à la polyvalence d’usage d’un monospace. Ses systèmes de sécurité sont empruntés à la Classe S et le moderne 2 litres Diesel de 190 ch est associé à une boîte à double embrayage à 8 rapports. Toujours à Stuttgart mais chez Porsche, la 911 type 991 finit sa carrière en beauté avec une déclinaison Speedster éditée en série limitée à 1 948 unités à partir de l’année prochaine. Les ailes élargies de la Carrera 4 et le pare-brise raccourci et plus courbé participent à l’aura d’un modèle particulièrement dépouillé. Dédicace aux sensations de conduite à l’ancienne, cette stricte deux places est animée par le flat-six 4 litres atmosphérique 520 ch de la GT3 RS Evo II, associé à une boîte manuelle à 6 rapports, de la 911 R. Le tarif de ce collector s’établira autour de 250 000 euros.