ENVIES et la tendance de Laurence Haloche
En dévoilant une version miniature de son enceinte connectée ultravitaminée, l’entreprise française creuse l’écart avec ses concurrentes. Notre test.
On connaissait la Devialet Phantom et sa puissance ahurissante de 4 500 W contenue dans un boîtier sphérique à peine plus gros qu’un casque de moto. Voici la Phantom Reactor ! Surfant sur les traces de sa grande soeur, cette petite merveille de 600 W promet les mêmes sensations avec un gabarit revu à la baisse (16,8 cm de haut). Pour réussir cet exploit, les ingénieurs de Devialet ont réduit la partie amplification à une minuscule puce de 5 x 5 cm. Nous l’avons testée en avant-première dans leurs bureaux, à Paris. Dès les premières notes, la Reactor emplit la pièce de basses fréquences profondes et d’aigus cristallins. Affichant un niveau acoustique de 95 dB et une réponse en fréquence de 18 Hz à 21 kHz, elle permet d’apprécier avec précision les résonances des fûts d’une batterie et la moindre vibration d’une guitare acoustique. On pourrait lui reprocher un léger retrait des basses par rapport à la Phantom, taille des haut-parleurs oblige, mais elle s’avère suffisamment robuste pour sonoriser, sans souffle et sans distorsion, une pièce de 50 m². Une performance jamais atteinte avec un appareil aussi compact ! Facile à mettre en oeuvre avec ses connectiques sans fil (Bluetooth, AirPlay, Spotify Connect) ou filaires (optique, Ethernet, jack 3,5), la Reactor se pilote depuis un smartphone pour profiter de ses bibliothèques en ligne Spotify ou iTunes. Vendue moins de 1 000 euros, soit 3 à 4 fois plus cher que ses rivales, elle s’adresse à un public exigeant sans être spécialement audiophile. Pour trouver mieux, il faudra se tourner vers un système hi-fi haut de gamme, moins mobile et beaucoup plus onéreux.
Devialet Phantom Reactor 600, 999 €.