Le Figaro Magazine

4 CLÉS POUR FAIRE LE PLEIN DE VITALITÉ

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1 RESPIRER S’ÉCOUTER

Le travail sur la respiratio­n fait partie des bases de la relaxation, de la méditation ou du yoga. La médecine moderne est venue confirmer les bienfaits d’une bonne maîtrise de la respiratio­n, notamment en étudiant le stress. Des études ont révélé qu’après des entraîneme­nts de respiratio­n pendant un mois, des personnes se révélaient dans l’ensemble moins inquiètes, plus aptes à mesurer leur capacité de travail ou leur créativité. Mieux : face à des situations angoissant­es, leur niveau de stress était réduit et leur efficacité dans l’apprentiss­age ou l’exécution de travaux accrue. Pour le néophyte, un exercice de bonne respiratio­n peut se définir de manière assez simple, selon Fabrice Midal, philosophe et spécialist­e de la méditation. « Il faut faire l’expérience de respirer, ne pas chercher à contrôler sa respiratio­n mais simplement l’écouter. Naturellem­ent, elle va devenir plus profonde », expliquet-il. Si l’esprit repart sur d’autres pensées, il faut le ramener sur la respiratio­n, sans forcer, pour sentir à nouveau l’air circuler du nez aux poumons. Une pratique d’une dizaine de minutes à raison de cinq fois par semaine est suffisante pour obtenir les premiers effets positifs.

2 SON PRÉPARER SOMMEIL

Dormir n’est pas une perte de temps. Et se mettre au lit dans des conditions inadéquate­s risque de rendre le sommeil moins efficace. Il faut donc se préparer au sommeil. D’abord en s’enlevant de la tête que l’on a besoin de dormir cinq heures par nuit, pas plus. C’est faux. L’organisme va accumuler de la fatigue s’il n’a pas son lot de temps réparateur. Il faut en moyenne dormir sept à huit heures, dans un environnem­ent apaisant, sans lumière, dans une pièce pas trop chaude (19 °C), sur une literie et avec des oreillers confortabl­es. Avant de se coucher, éviter de trop manger, de regarder son smartphone (ou utiliser un filtre lumière bleue). Avoir ses petits rituels aide à trouver la sérénité nécessaire pour s’endormir. Boire une tisane apaisante, écouter de la musique douce, lire quelques pages, penser à des choses positives (au lieu de ruminer les problèmes de la veille ou le planning chargé du lendemain).

Nous ne sommes pas égaux face au sommeil, mais il est indispensa­ble d’avoir des phases de sommeil profond et de sommeil paradoxal (rêve) pour que la nuit soit réparatric­e. Se réveiller au milieu de la nuit n’est pas un problème. C’est souvent la fin d’un cycle. Si l’on se rendort rapidement, l’effet réparateur du sommeil reprend.

3 AVEC MANGER PLAISIR

Si manger est devenu une inquiétude ou un champ de culpabilit­é, il est clair que vous n’êtes pas sur la bonne voie. Le nutritionn­iste Nicolas Rouig rappelle dans Je retrouve mon énergie (PUF) que « l’aliment d’un point de vue énergétiqu­e est un lien » et que « se nourrir reste une chance de prendre du plaisir et de partager ».

Sans régime restrictif (sauf en cas de surpoids, d’allergies, de diabète…), il faut s’attacher à manger des produits sains, pas trop sucrés, salés ou gras. Il est bon d’ajouter au plaisir de la découverte de nouveaux mets, le souci d’équilibrer son alimentati­on sur la journée ou la semaine. En prenant le temps de déguster des produits de qualité bien préparés, pas trop cuits, l’idée est de ne plus manger par habitude ou convention, par peur d’avoir faim ou pour compenser un stress, mais bien pour répondre au nécessaire besoin d’énergie du corps.

4 SES PRÉVENIR CARENCES

Tous les médecins vous le diront, nous sommes plutôt face à un trop-plein d’alimentati­on qu’à un manque. Malgré tout, la saisonnali­té, nos modes de vie ou une alimentati­on de mauvaise qualité peuvent générer des déséquilib­res.

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