ENVIES et la tendance de Laurence Haloche
En intégrant quatre capteurs à l’arrière de son smartphone, le géant coréen cherche à répondre à l’ensemble des besoins en matière de prise de vue.
Zoom x 2, grand-angle, flou d’arrière-plan, optique lumineuse… Grâce à ses quatre capteurs photo joliment alignés à l’arrière de l’appareil, une première mondiale, le Samsung Galaxy A9 pourrait devenir le nouveau chouchou des photographes en herbe. Et enterrer définitivement le marché des compacts d’entrée de gamme. Son module principal hérite en effet d’une optique très lumineuse (f/1,7) et d’une belle définition de 24 mégapixels pour réaliser des images détaillées dans tous les environnements, des plus clairs au plus obscurs. Le deuxième capteur (5 mégapixels, f/2,2) vient épauler le premier en ajustant la profondeur de champ (le niveau de flou autour du sujet principal), que ce soit avant ou après la prise de vue. Le troisième module (8 mégapixels, f/2,4) se distingue par une optique grand-angle à 120°. On le privilégiera pour immortaliser tous les convives d’un mariage ou pour réaliser un panorama digne de ce nom. Enfin, le dernier capteur (10 mégapixels, f/2,4) bénéficie d’un zoom optique x 2 pour se rapprocher du sujet sans perte de qualité. Les agrandissements plus importants, réalisés numériquement, ne feront que dégrader le signal. Cerise sur le gâteau, un cinquième capteur (frontal) de 24 mégapixels, autorise des selfies de qualité supérieure. Affichant des caractéristiques photo impressionnantes, le Galaxy A9 reste cependant un produit de gamme intermédiaire. Son écran panoramique de 6,3 pouces plafonne à 2 220 x 1 080 pixels et son système sonore reste perfectible. S’il ne fera pas d’ombre à des ténors deux fois plus chers, il représentera à coup sûr l’une des belles surprises de Noël.
Samsung Galaxy A9, 600 €.