et la tendance de Laurence Haloche
Filmant la route de manière automatique, cette minicaméra servira de témoignage crucial en cas d’accrochage et de délit de fuite.
Un tank traversant une autoroute, une météorite illuminant le ciel, un avion atterrissant dans une rivière… Ces vidéos insolites ont fait des millions de vues sur le site YouTube. Leur point commun ? Elles ont été tournées par des dashcams, ces caméras embarquées qui font fureur dans les voitures en Russie et en Asie pour lutter contre les délits de fuite ou les fraudes à l’assurance lors des accidents de la circulation. Une dashcam est une minicaméra placée sur le parebrise, alimentée depuis l’allume-cigare, et chargée d’enregistrer en continu les événements devant et autour de l’avant du véhicule grâce à un objectif grand angle. Dès que la mémoire est saturée, les vidéos anciennes sont remplacées par des images plus récentes. Certains modèles perfectionnés disposent de la vision nocturne, d’un détecteur de mouvement pour déclencher l’enregistrement, même à l’arrêt, et d’un horodateur GPS pour consigner le lieu, la date et la vitesse de déplacement du véhicule. Interdites en Autriche et en Allemagne pour atteinte à la vie privée, préconisées en Grande-Bretagne par les assureurs qui offrent des rabais de 10 %, les dashcams échappent pour l’instant à la législation française. En cas d’incident, elles fourniront des données essentielles pour la recherche des responsabilités. Il en existe à tous les prix entre 30 et 300 € chez Kenwood (photo ci-contre, la DRV-830 à 2560 X 1440 points et grand angle de 144°, 200 €), Garmin (la réputée Dash Cam 55 avec contrôle vocal, 200 €), Philips (Video Tracer, 300 €) ou le chinois Yi (Ultra Dashcam, 80 €). Veillez à disposer d’une résolution minimum de 1 080p à 30 images/seconde pour espérer déchiffrer la plaque d’une voiture roulant à 20 km/h. En 2 160p à 60 i/s, aucun véhicule n’échappera à votre vigilance.