Mariage pour tous, PMA, GPA… Les bouleversements s’accélèrent, bousculant les repères des lecteurs qui s’inquiètent des menaces pesant sur la famille.
Il est trop tard pour revenir sur la question du mariage pour tous, estiment nos lecteurs, même si beaucoup pensent qu’« un pacs aménagé aurait fait l’affaire ». D’autres jugent cependant nécessaire de débattre du terme de « mariage » homosexuel. « Pour respecter à la fois la spécificité du mariage homme-femme mais aussi le choix des couples homosexuels, il faudrait introduire l’appellation d’“union homosexuelle”, bénéficiant des mêmes avantages civils, fiscaux et patrimoniaux que le mariage », propose diplomatiquement René Roudaut, 67 ans, retraité vivant à Bénodet (Finistère).
Sur la question de la PMA, le « non » se dégage de façon claire. « Il faut préserver le droit de l’enfant et son droit d’avoir un père », note Bernard Lemaire, 77 ans, ingénieur retraité (Oise). « La PMA pour les couples de femmes fait abstraction de l’équilibre de l’enfant et ne devrait même pas être imaginée, lance Thérèse, lectrice fidèle du Figaro. Ne parlons pas de la GPA, qui est un scandale ! Non, les ventres ne sont pas des produits commerciaux et on ne fait pas fabriquer des bébés parce qu’on en a envie ! »
Dominique L., infirmière retraitée habitant un petit village du nord de l’Alsace, tire la sonnette d’alarme : « Le mot famille, à l’origine, se rapportait à la formation d’un couple par un homme et une femme qui donneraient le jour, par amour, à des enfants. Ce terme n’a plus de sens. » ■