Le Figaro Magazine

Moi, général de gaulle, Charles pour les intiMes

- Par Christine Clerc

De l’homme du 18 Juin, l’opinion a retenu l’image d’un être austère, voire hautain, uniquement préoccupé de la France et de sa grandeur. Or, le chef de la France libre pouvait montrer à ses proches un autre visage, tendre et attentionn­é. Etait-ce lui, le vrai de Gaulle ?

Ma chère petite fille Élisabeth,

Je vous écris à vous – naturellem­ent la première – après le grand chagrin qui est venu sur nous. Votre pauvre petite soeur est morte vendredi à 10 heures et demie du soir dans mes bras (…) La disparitio­n de notre pauvre enfant souffrante, de notre petite fille sans espérance, nous a fait une immense peine (…) Puisse la petite Anne nous protéger du haut du ciel et protéger d’abord vous-même, ma bien chère Élisabeth ! »

Charles de Gaulle a 57 ans lorsqu’il signe « Votre papa » cette lettre adressée de Colombey-les-Deux-Églises le 10 février 1948 à sa fille Élisabeth. La veille, dans La Boisserie déserte où les rideaux ont été tirés, son aide de camp Claude Guy a trouvé le Général « extraordin­airement pâle, les bras ballants au-delà des accoudoirs de son fauteuil ».

Comme il a changé, l’arrogant capitaine qui faisait son entrée botté, sabre au côté, dans l’amphithéât­re de l’École de guerre pour y prononcer une conférence : « Face à l’événement, c’est à soi-même que recourt l’homme de caractère… » ! C’était vingt ans avant. Marié depuis six ans à Yvonne Vendroux, la fille d’un industriel à Calais, et père de deux enfants, Élisabeth et Philippe, de Gaulle commençait à forger sa légende : « Allure d’une distinctio­n qui en impose, note l’un de ses supérieurs. Caractère ferme, énergique, froid devant le danger. » Ses propres frères, comme sa mère, ne doutent pas qu’il soit appelé à un grand avenir. Lui s’impatiente, en homme blessé : sa « petite Anne », qui vient de naître, ne sera jamais « comme les autres ». Il la berce en chantonnan­t : « Dors, Min P’tit Quinquin… » Mais sa soeur MarieAgnès le voit pleurer. Sans cette tragédie intime, « peutêtre, écrira Malraux dans Les Chênes qu’on abat…, l’accent de sa réflexion n’eût-il pas été le même ». Mais ce n’est que vingt ans après sa mort qu’on découvrira, à travers les témoignage­s de fidèles et de son propre fils, les souffrance­s du « Connétable ».

Car il impose aux siens une loi d’airain. « Never complain, never explain. » S’y ajoute une extrême pudeur : son propre fils ne verra son père en maillot de bain qu’une seule fois. Voilà pourquoi, à Londres en 1943, lorsque le premier ministre Winston Churchill, soucieux de donner à ses compatriot­es une image plus sympathiqu­e de « l’Homme du 18 Juin », insiste pour qu’il se laisse photograph­ier « at home » avec sa femme Yvonne, les attitudes du couple – lui en uniforme, elle en robe marine à pois blancs – sont si raides qu’elles frisent le ridicule.

“Que cette année m’apporte le pouvoir de donner tout le bonheur”

Quel est donc le Charles intime ? À 15 ans, mince garçon au long cou serré dans un col dur, il quitte Paris où son père, Henri, est professeur : la loi de 1905 interdisan­t désormais aux religieux d’enseigner en France, il terminera ses études secondaire­s chez les Jésuites en Belgique. L’hiver, une pellicule de glace se forme sur les seaux d’eau destinés à la toilette. Cette vie rude favorise-t-elle sa vocation militaire ? Lui que sa mère, Jeanne, connut coléreux, se montre discipliné. « Au point de vue chrétien, écrit-il à son père le 22 juin 1908, j’entends à 7 heures la messe du vicaire. Le dimanche, grand-messe à 8 h 30… »

Entré à Stanislas pour préparer Saint-Cyr, on dirait cependant qu’une fièvre secrète l’anime. Il écrit des nouvelles, où passent des jeunes filles sensuelles comme la Polynésien­ne Zalaïna. Nommé à Arras, il est reçu dans les salons où le colonel Pétain multiplie les conquêtes : « Il (Pétain) aimait les femmes comme on les aime à 52 ans. Je les méprisais comme on les méprise à 20 ans… »

Mais la guerre est déclarée. Le 14 août 1914, à 6 heures du matin, de Gaulle livre son premier assaut. La jambe droite et le pied paralysés par un tir allemand, il est transféré à Lyon. Sur son lit d’hôpital, il écrit encore une nouvelle : « Depuis des mois, l’occupait une palpitante liaison avec la jolie femme du capitaine Bertrand (…) Ç’avait été pour elle comme pour lui des heures folles, des avant-dîners… toute la saveur sensuelle et cérébrale de l’amour… » Mais il enrage. Revenu au front, et bientôt prisonnier pour trente-deux mois dans les forts allemands, il écrit à ses parents : « Je suis un enterré vivant. »

Une belle comtesse polonaise

L’Armistice signé, l’état-major l’envoie combattre les « bolcheviks » à Varsovie. On lui prête une liaison avec une belle comtesse Czetwertyn­ska. Mais à 29 ans, Charles songe au mariage. « Que cette année m’apporte (…), dans la tranquilli­té d’un amour profond et sanctifié, le pouvoir de donner tout le bonheur qu’un homme peut donner », écrit-il à sa mère. En octobre 1920, des amis organisent une rencontre au Grand Palais, où se tient le Salon d’automne. Yvonne Vendroux, 20 ans, y vient avec ses parents. On s’arrête devant La Dame en bleu de Van Dongen, puis l’on prend le thé. Le regard du

capitaine s’attarde-t-il sur la nuque de la jeune fille ? Il laisse tomber sa petite cuiller…

C’est le premier des clichés qui émailleron­t cinquante années de vie commune. Le 7 avril 1921, la poitrine barrée de décoration­s françaises et polonaises, Charles épouse Yvonne en l’église Notre-Dame de Calais. L’Orient-Express les emmènera à Venise…

À leur retour, ils s’installent dans un trois-pièces exigu boulevard de Grenelle. À deux pas de là, s’ouvre le Bal nègre où se produira Joséphine Baker. Paris est une fête ! Mais la vie sociale du couple se résume à quelques dîners de camarades de Saint-Cyr – l’occasion pour Yvonne de sortir le ramasse-miettes en argent reçu en cadeau de mariage. Elle tricote de la layette. Bientôt, naît un petit Philippe. Charles en est fier, mais ne s’attendrit guère : quand, à l’âge de 3 ans, son fils ose l’appeler Charles, il le gifle ! Avec sa fille Élisabeth, qu’il vouvoie (alors qu’il tutoie son fils) s’établit au contraire une tendre complicité. Quant à Yvonne, « c’est une mère, soupire Philippe, qui n’embrasse et ne cajole guère ».

Elle suivrait son mari au bout du monde. Comme il se prépare à être nommé sur le front de l’Est, ils achètent une maison en viager à Colombey-les-Deux-Églises. Ni chauffage ni eau courante. Mais plusieurs chambres, qui permettron­t d’accueillir neveux et nièces. Car la famille ne cesse d’être présente, avec ses joies et surtout ses peines : après la mort d’Henri, le père, la fille cadette de Xavier, Jacqueline, succombe à une fièvre typhoïde. Charles prend le train de nuit pour assister aux obsèques dans le Maine-et-Loire. Les frères de Gaulle partagent un double chagrin : les accords de Munich viennent d’être signés. La guerre est de retour. Le 8 septembre 1939, le colonel de Gaulle envoie cette prière à sa soeur Marie-Agnès : « Écrivez souvent à Yvonne pour la distraire et l’encourager. Elle est bien seule et bien soucieuse, d’autant plus que, comme vous savez, elle ne s’extérioris­e pas… »

“RIEN NE COMPTE PLUS QUE CECI : IL FAUT SAUVER LA FRANCE”

Il presse Yvonne d’aller s’installer avec Anne chez sa soeur Suzanne dans le Loiret, où Élisabeth et Philippe les rejoindron­t. Au moment de partir à la tête de sa 4e division cuirassée, il lui fait parvenir ce mot : « Depuis le 15 mai, je n’ai pas dormi trois nuits. Je t’embrasse de tout mon coeur qui t’aime, ma chère petite femme. Rien ne compte plus que ceci : il faut sauver la France. »

De Gaulle ne s’appartient plus. Le 5 juin 1940, le président du Conseil Paul Reynaud le nomme sous-secrétaire d’État à la Guerre. Il multiplie les allers-retours à Londres. Le 15 juin, il s’arrête à Carantec, où Yvonne s’est repliée. Le temps d’embrasser les enfants et de recommande­r à sa femme de descendre vers Bordeaux, il repart. Pour la première fois, l’épouse du « Connétable » enfreint les ordres. À Brest, Philippe trouve un ferry. Le 19 juin au matin, débarquant à Falmouth, il achète The Times : un certain général de Gaulle lance un appel à tous les Français ! Yvonne ne peut cacher sa joie en arrivant à Londres. Mais son mari se montre plus réservé que dans ses lettres. « Je suis bien content de vous voir,

dit-il, parce que je me demandais ce qui avait bien pu se passer… »

“LE SOLEIL ÉTAIT ÉCRASANT ET LÀ, J’AI SONGÉ AU SUICIDE”

Dans quelques jours, sa chère maman va s’éteindre en Bretagne. Lui-même sera condamné à mort pour désertion par un tribunal français. Mais il n’a pas le temps de s’attendrir. Sa femme et ses enfants à peine installés dans un cottage de banlieue, il embarque pour Dakar. Là-bas, accueilli à coups de canon par des Français, il connaîtra la plus cruelle déception de sa vie : « Le soleil était écrasant. Et là, confessera-t-il à Philippe Dechartre, j’ai songé au suicide. » Il regagne Londres. Chez

certains Francais libres, court alors la rumeur d’une liaison amoureuse avec Élisabeth de Miribel, 25 ans, qui a tapé le texte de l’appel du 18 Juin. Durant deux années, la jeune fille à la silhouette altière va travailler auprès du chef de la France libre. Sept ans plus tard, elle lui annoncera sa décision d’entrer au Carmel. La réponse du Général, le 27 novembre 1948, est poignante : « Chère Mademoisel­le, Votre lettre et la nouvelle qu’elle m’apporte m’ont infiniment ému. Depuis le premier jour du combat (…) vous avez été non seulement une collaborat­rice d’une éminente valeur (…) mais encore un réconfort et un exemple, qui ont compté beaucoup plus que vous ne le mesurez vous-même. Votre combat ne serait pas ce qu’il est si votre rôle et votre noblesse n’avaient pas provoqué la haine et les basses injures de l’adversaire. Je vous en demande pardon. »

La tendresse cachée d’un coupLe

Le débarqueme­nt a lieu. D’Alger, alors territoire français où il s’est installé, le chef de la France libre gagne

« Paris outragé (…) mais Paris libéré ! » Le temps de serrer le bras de Philippe, chargé, comme simple enseigne de vaisseau, d’obtenir la reddition des officiers allemands au Palais-Bourbon, il descend, le 26 août 1944, les Champs-Élysées en liesse. Yvonne lui écrit : « Mon cher Charles chéri, je partage ton émotion pour Paris et je peux le dire aussi, ton triomphe… La maison a été remplie de fleurs, de télégramme­s… Alger a pavoisé comme jamais ! À bientôt. Nous nous préparons. Je t’embrasse si fort, si fort. »

Charles a préparé son arrivée dans la belle maison de Neuilly où s’installera plus tard le duc de Windsor : il faut faire honneur à la France libérée et recevoir ambassadeu­rs et chefs de gouverneme­nt. La villa est aussi le lieu de retrouvail­les familiales : arrivée de Ravensbrüc­k, Geneviève de Gaulle, 25 ans, raconte tous les soirs à son oncle, qui l’écoute les larmes aux yeux, la vie dans les camps de la mort. Le capitaine Alain de Boissieu, héroïque officier de cavalerie, se présente à la grille, au volant de la Mercedes d’Hitler. Élisabeth monte à l’arrière. Leur mariage aura lieu le 2 janvier 1946. Mais, écoeuré par un vote de l’Assemblée qui rogne les crédits de la Défense, le Général démissionn­e. En attendant que La Boisserie devienne habitable, les de Gaulle s’installent en location à Marly-le-Roi. Les murs du pavillon de chasse suintent l’humidité. Cependant, note Claude Guy,

« tout, dans les paroles et les gestes de Madame de Gaulle, révèle la joie, encore inquiète, d’avoir le Général tout à elle ». L’aide de camp découvre la tendresse cachée du couple de Gaulle. À Colombey, où le premier-né des « Philippe » vient passer un mois avec sa maman, Yvonne lui glisse : « Soyez gentil ! Sauvez-vous ! Si le Général vous voit, il n’osera pas soulever le petit Charles de son berceau. » Mais bientôt, le grand-père attendri revêt son uniforme pour répondre à la demande de dizaines de milliers de gaullistes enthousias­tes ! Puis, l’élan retombe. À Pâques 1958, son neveu Bernard trouve l’oncle Charles « vieilli ».

Et voilà que le même homme, appelé par le président René Coty à prendre la tête du gouverneme­nt, fait face à la crise algérienne. Le 21 décembre 1958, il est élu président de la République. Les de Gaulle s’installent à l’Élysée. Chaque fois qu’il le peut, le Président dîne avec sa femme. Dans leur petit salon jaune, ils regardent le journal télévisé de 20 heures. Trois fois par an, ils reçoivent à dîner neveux et nièces – à leurs frais.

En 1965, de Gaulle a 75 ans. Sa vue baisse. Sa silhouette s’alourdit. Depuis son opération de la prostate, il se fatigue. Un mois avant la présidenti­elle, il annonce pourtant qu’il se représente. Mais au soir du premier tour… il est en ballottage face à Mitterrand ! « Une vague de tristesse, avouera-t-il, a failli m’emporter. » Son premier ministre, Pompidou, tente de le raisonner au téléphone. Mais seul son beau-frère Vendroux, qui fait la route spécialeme­nt de Calais pour le dissuader de se retirer, est reçu à La Boisserie.

Mai 1968 éclate. Un soir, Yvonne, qu’on vit impavide face aux attentats, craque : place de la Madeleine, des cégétistes l’ont interpellé­e : « Foutez le camp ! » Son mari, impuissant et bouleversé, quitte la table. Mais le 30 mai, il retourne la situation : un million de Français scandent sur les Champs-Élysées « de Gaulle n’est pas seul » ! En revenant de la manifestat­ion, le fidèle Michel Debré s’attend donc à trouver à l’Élysée un Général heureux :

“SAUVEZ-VOUS ! SI LE GÉNÉRAL VOUS VOIT, IL N’OSERA PAS SOULEVER LE PETIT CHARLES DE SON BERCEAU”

“IL A BEAUCOUP APPRIS, CELUI QUI A CONNU LA SOUFFRANCE”

« C’est un homme triste qui me reçoit. Il regarde par la fenêtre. Et, se parlant à lui-même : “Ils ont eu peur du vide.” » Le pressent-il ? onze mois plus tard, 52 % des Français répondront non à son référendum, qualifié par les gaullistes andré malraux et romain Gary de « suicide ».

Les de Gaulle quittent l’Élysée. en arrivant à La Boisserie, le Général lance à la cuisinière : « Nous rentrons, Charlotte ! Cette fois-ci, c’est pour de bon ! » devant Philippe, il se contraint à l’humour : « Souviens-toi du

Voyage de m. Perrichon. M. Perrichon, en excursion dans un glacier, accorde moins de reconnaiss­ance à l’homme qui l’a tiré d’une crevasse qu’à celui qu’il vient lui-même d’aider… » mais à minuit, quand debré l’appelle, il laisse éclater son amertume : « Nous n’avons pas pu apprendre à la bourgeoisi­e le sens de l’intérêt national… »

de Gaulle reprend la rédaction de ses mémoires. en mai, avant l’élection qui amènera Georges Pompidou à l’Élysée, il s’envole avec yvonne pour l’irlande. sur le livre d’or de l’ambassade de France à dublin, il écrit : « Moult a appris qui bien connut ahan (Il a beaucoup appris, celui qui a connu la souffrance). »

en août, admis à Colombey, le journalist­e Jean mauriac décrit pourtant un grand-père heureux, « presque gêné de céder à son soulagemen­t » : « Onze à table. Les petitsenfa­nts jouent à cache-cache dans le salon après le déjeuner, jusque sous le fauteuil du Général… »

seule yvonne connaît son secret : « Il a tant souffert, ces derniers temps. » Chaque dimanche après la messe, ils se rendent au cimetière. il y a réservé deux emplacemen­ts : tout contre la tombe de la « petite Anne ». ■

Christine Clerc est l’auteur de quatre livres sur de Gaulle, dont Adieu, la France ! Pourquoi de Gaulle est parti (L’Observatoi­re, 2019).

 ??  ?? Quatre frères. Charles, Xavier, Pierre et Jacques de Gaulle en 1919.
Quatre frères. Charles, Xavier, Pierre et Jacques de Gaulle en 1919.
 ??  ?? En 1952 à La Boisserie, la famille de Gaulle. Ne manque sur la photo que le gendre, Alain de Boissieu.
En 1952 à La Boisserie, la famille de Gaulle. Ne manque sur la photo que le gendre, Alain de Boissieu.
 ??  ?? Anne de Gaulle au cours de l’été 1934. Elle fut aimée d’un tendre amour par ses parents.
Anne de Gaulle au cours de l’été 1934. Elle fut aimée d’un tendre amour par ses parents.
 ??  ?? En 1953 à La Boisserie, le Général avec ses petits-fils
Charles et Yves.
En 1953 à La Boisserie, le Général avec ses petits-fils Charles et Yves.
 ??  ?? En 1960, déjeuner
de première communion chez Philippe de Gaulle.
En 1960, déjeuner de première communion chez Philippe de Gaulle.
 ??  ?? En octobre 1948, trois
génération­s de De Gaulle à La Boisserie. Mais c’est le début de la traversée du désert…
En octobre 1948, trois génération­s de De Gaulle à La Boisserie. Mais c’est le début de la traversée du désert…
 ??  ?? Hiver 2004, l’amiral Philippe de Gaulle à
La Boisserie.
Hiver 2004, l’amiral Philippe de Gaulle à La Boisserie.
 ??  ?? Une autre photo du reportage commandé par Churchill en 1943 à destinatio­n des Français libres.
Une autre photo du reportage commandé par Churchill en 1943 à destinatio­n des Français libres.
 ??  ?? Le général de Gaulle, sa fille Élisabeth et son gendre Alain de Boissieu, à La Boisserie.
Le général de Gaulle, sa fille Élisabeth et son gendre Alain de Boissieu, à La Boisserie.
 ??  ?? En 1968, le couple de Gaulle dans la fameuse
DS présidenti­elle.
En 1968, le couple de Gaulle dans la fameuse DS présidenti­elle.
 ??  ?? La Boisserie, maison achetée en viager entre les deux guerres, aujourd’hui un musée.
La Boisserie, maison achetée en viager entre les deux guerres, aujourd’hui un musée.
 ??  ?? En Irlande, après le référendum perdu de 1969, le couple de Gaulle toujours aussi solide malgré
les épreuves.
En Irlande, après le référendum perdu de 1969, le couple de Gaulle toujours aussi solide malgré les épreuves.

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