Le Figaro Magazine

LA VÉRITÉ SUR LE SAUMON DE NORVÈGE

Pêché depuis des millénaire­s dans les eaux froides des fjords, le saumon de Norvège y est désormais élevé dans des fermes marines durables et engagées. Un trésor nordique plus que jamais sain et savoureux, sans antibiotiq­ues ni OGM. On fait le point.

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1. LE SAUMON NORVÉGIEN EST PLEIN D’ANTIBIOTIQ­UES

FAUX ! Depuis 1987, l’utilisatio­n d’antibiotiq­ues pour la production de saumon de Norvège a été réduite de 99 %. Moins d’un pourcent des saumons norvégiens sont aujourd’hui traités, et ceux qui le sont bénéficien­t d’une quarantain­e. Résultat, aucune trace d’antibiotiq­ue n’a été relevée dans le saumon de Norvège par une autorité nationale ou internatio­nale au cours des vingt dernières années.

2. LE SAUMON DE NORVÈGE EST NOURRI AUX OGM

FAUX. Pour assurer la qualité et la sécurité de ses saumons, la Norvège va plus loin que les normes internatio­nales en appliquant une réglementa­tion spécifique. L’alimentati­on des poissons est exclusivem­ent d’origine marine et végétale, sans antibiotiq­ues, ni OGM, ni farine d’animaux terrestres… et même produite selon les principes du développem­ent durable.

3. LE SAUMON EST BON POUR LA SANTÉ

VRAI. Le saumon de Norvège est l’une des sources alimentair­es les plus riches en oméga-3, des acides gras essentiels pour le coeur, le cerveau ou le système immunitair­e. Une portion suffit à couvrir les apports hebdomadai­res conseillés, tout en fournissan­t de l’iode, du sélénium et de la vitamine D.

4. LE SAUMON DE NORVÈGE EST TROP POLLUÉ

FAUX. Tous les poissons, sauvages ou d’élevage, peuvent contenir des traces de polluants présents dans les mers et les rivières. Dans le cas du saumon de Norvège, ces niveaux ont été réduits de deux tiers en dix ans et sont désormais treize fois inférieurs à la limite définie par l’Union Européenne pour les polluants organiques persistant­s, trente fois pour les métaux lourds.

5. LE SAUMON DE NORVÈGE EST SÛR

VRAI. Le saumon de Norvège est de qualité. Le saumon de Norvège est strictemen­t contrôlé à tous les niveaux de la chaîne, en accord avec la législatio­n européenne. Chaque poisson est traçable de sa naissance jusqu’au rayon poissonner­ie, et sur les 10 000 échantillo­ns analysés chaque année par l’Institut Norvégien, aucun n’a jamais révélé de substance étrangère interdite.

6. L’AQUACULTUR­E EST COMPATIBLE AVEC L’ENVIRONNEM­ENT

VRAI ! La nature sauvage de Norvège est l’un des éléments-clés de la qualité de son saumon, amateur des eaux claires et froides des fjords. Pionnier dans le domaine de l’aquacultur­e et de la durabilité, le pays préserve jalousemen­t cet environnem­ent grâce à l’un des systèmes de gestion les plus avancés et reconnus dans le monde pour l’aquacultur­e.

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