LE VÉLO ÉLECTRIQUE HAUTE COUTURE
Derrière des lignes élégantes, d’inspiration rétro ou futuriste, ces modèles haut de gamme cachent les technologies les plus modernes pour nous faciliter le coup de pédale. Sélection.
Légèreté, puissance, autonomie, connectivité… L’ex-petite reine se mue peu à peu en grande impératrice de l’innovation et du raffinement. Certains modèles se distinguent par l’extravagance de leurs courbes, leurs performances, notamment en matière de sécurité. Il faut bien des différences notables pour justifier l’immense écart tarifaire entre l’entrée de gamme Décathlon à 699 € et les 6 860 € réclamés pour le cycle personnalisable du français Coleen (1). « Nous employons les meilleurs composants pour garantir qualité et pérennité, assure Audrey Lefort, la cofondatrice. Nos écrans restent lisibles en plein soleil, les phares s’allument automatiquement avec l’obscurité et notre système de courroie incassable évite la graisse de la chaîne. De plus, la mise en route se fait dès qu’on approche son smartphone et un tracker dissimulé dans le cadre permet de le suivre à distance. »
Même politique haut de gamme chez le taïwanais Gogoro (2) dont l’Eeyo 1s (4 699 €) s’articule autour d’un cadre en fibre de carbone et Kevlar pour afficher un petit 11,9 kg sur la balance, soit le poids d’une trottinette. Axé sécurité, le Cowboy 3 (2 290 €), garanti 30 000 km, associe pneus anticrevaison, feu stop clignotant, freins à disque et alerte les proches en cas de chute. Dans un registre plus ludique, saluons le talent du barcelonais Rayvolt (3) pour adapter les lignes affriolantes des motos anciennes. Son étonnant Beachin’(1 999 €), limité réglementairement à 25 km/h, nous plonge dans les années 1920, le silence de l’électricité en plus. Enfin, comment ne pas craquer pour la réédition électrique du vénérable Solex (4) de 1946 par le parisien Easybike (2 599 €). Une métamorphose pas si étrange puisque, même à sa grande époque, il n’allait pas plus vite qu’une bicyclette.