CE QU’ILS EN ONT DIT
AGATHA CHRISTIE :
« On s’occupait beaucoup moins de vouloir faire comme le voisin. […] Les Victoriens regardaient leurs rejetons sans parti pris, et décidaient en fonction de leurs capacités. » (extrait d’Agatha Christie. Les Mystères d’une vie, de Marie-Hélène Baylac.)
JEAN-PAUL SARTRE :
« Mon grand-père m’avait acheté un petit bureau personnel, fait d’un banc et d’un pupitre de bois blanc. […] Je reprenais sans ennui ma solitude : j’aimais mon mal. » (extrait des Mots.)
FRANÇOISE DOLTO :
« Je n’avais pas d’amis. […] Je travaillais seule, intelligemment, et discrètement. […] C’était une vie très austère, finalement, mais très occupée, et de cette austérité je ne me rendais pas compte. » (extraits d’Enfances.)
JEAN D’ORMESSON :
« Je n’ai jamais été à l’école. Mon père était diplomate, je le suivais à travers le monde. J’ai appris dans les jupes de ma mère. Elle m’a appris le grec, qu’elle ne savait pas, le latin, qu’elle ne savait pas et les mathématiques qu’elle ne savait pas. » (interrogé dans « 13 h 15 », le dimanche, sur France 2, en 2010.)
PIERRE-GILLES DE GENNES :
« Nous avons dû souvent déménager. Notre vie était agitée. C’est sans doute aussi pourquoi ma mère préférait un système indépendant pour ma scolarité. […] De façon générale, j’avais un bon niveau dans les domaines que ma mère connaissait, en littérature et en histoire. » (cité dans Les Génies de la science, août 2009.)