AUTO & TECHNO
La quatrième et dernière génération de la compacte espagnole veut bouleverser les équilibres de la catégorie.
Que reste-t-il à la Golf ? Les persifleurs répondront le badge Volkswagen. Car pour le reste la dernière Leon est une Golf rhabillée à la mode latine et dotée du meilleur de la technologie allemande. Elle peut constituer un choix avisé pour certains, au regard de son tarif étudié. À partir de 21 490 euros (version 1.0 TSI 110 ch). La Leon montre que les lignes bougent chez Seat : les formes gagnent en tension ; l’habitacle soigne l’accueil avec une planche de bord épurée. Elle intègre l’instrumentation numérique personnalisable de 10,25 pouces et une dalle multimédia tactile de 10 pouces orientée vers le conducteur (à partir de la finition XCellence). Il faut toutefois admettre que la circulation dans les menus n’est pas d’une logique parfaite et que l’écran tactile ne réagit pas toujours aux impulsions du doigt. Alors que la commande vocale dispensera de tâtonner, la Leon offre tout ce que le conducteur attend d’une voiture moderne : l’accès et le démarrage sans clé, la compatibilité Apple Car Play et Android Auto, le chargeur à induction et une foule d’aides à la conduite. Avec le pack Drive Assist XL (+ 890 €) réservé aux modèles équipés de la boîte automatique DSG, on accède même aux systèmes assurant une conduite autonome de niveau 2.
Reflet de notre époque, les versions les plus puissantes sont électrifiées. La version à hybridation légère essayée repose sur le 4 cylindres 1,5 l à désactivation des cylindres à allure stabilisée. Il est assisté d’un système 48 V qui repose sur un alterno-démarreur délivrant jusqu’à 9 kW de boost grâce à une batterie lithium-ion. Le système est complètement transparent si ce n’est que le moteur coupe plus tôt, à l’approche d’un feu. De quoi économiser quelques gouttes d’essence. Très linéaire, ce moteur manque de caractère mais pas de vigueur. Il cadre parfaitement avec la boîte automatique DSG à 7 rapports et un châssis aussi dynamique qu’équilibré.