FINE ARTS PARIS
En raison de la crise sanitaire, les organisateurs donnent rendez-vous aux férus de peinture et de sculpture sur leur plate-forme numérique *.
Le marché de l’art n’est pas épargné par la crise sanitaire. Après avoir envisagé toutes les éventualités pour permettre le déroulement traditionnel de Fine Arts Paris, la direction de la foire s’est résolue à se tourner vers une solution numérique dans la foulée des mesures de confinement prises par le gouvernement. « Nous avons tenté jusqu’au bout de maintenir un “salon physique”, déclare le président de la manifestation, Louis de Bayser. Puisque cela était devenu impossible, nous avons souhaité recréer en ligne son ambiance, son esprit et son dynamisme. » Dans cette optique, il a été décidé de présenter dix oeuvres de chaque marchand sur la plate-forme. « Les objets défileront de manière aléatoire, recréant ainsi le plaisir de la découverte et de la déambulation dans la foire. » Une cinquantaine de vendeurs (dont un tiers d’étrangers) ayant confirmé leur participation, ce ne sont pas moins de 500 oeuvres qui seront présentées au public. Parmi elles : de nombreux trésors rares ou inédits, comme des compositions de Gauguin, Delacroix ou Vigée Le Brun, qui devraient affoler bien des compteurs. Y compris en cette période ! « C’est un cru varié et équilibré », promet Louis de Bayser. Prompte à faciliter l’accès à certains passionnés devant leur écran, son équipe proposera par ailleurs « des filtres en fonction des spécialités, périodes, noms d’artistes ou d’exposants ». Tout est désormais fin prêt. Quant au futur… « On va devoir s’habituer au numérique, continuer à innover dans ce domaine, mais rien ne remplacera jamais la tenue physique d’un salon qui permet d’admirer les oeuvres et d’en discuter », conclut l’organisateur. La patience aussi est un art.
* Fine Arts Paris Online, accessible du 25 au 29 novembre. Inscriptions sur Finearts-paris.com