L’ARMÉNIE AU COEUR

Le lien d’amitié directe entre la France et l’Arménie remonte au Moyen Âge (notamment avec le roi Léon V de Lusignan, roi latin du royaume d’Arménie), et n’a jamais cessé de se prolonger et de forcir avec les siècles. L’accueil accordé sur notre sol aux rescapés du génocide perpétré par les Turcs en 1915 en aura été l’acmé au XXe siècle et les réussites de Français d’origine arménienne dans tous les domaines sont légion : Verneuil, Troyat, Berléand, Abkarian, Légitimus, Prost, Devedjian, Djorkaeff, Bilalian, Kiraz, Legrand, Aznavour, Sylvie Vartan, Anita Conti, Léa Salamé, Valérie Toranian, Hélène Segara, Alice Sapritch, Manoukian (André et Alain), Kurkdjian, Kélian, Petrossian, Tchuruk, Chaliand, etc.

Mais au-delà des hommes (et des femmes) célèbres à Paris, Valence, Marseille ou Lyon, l’Arménie, c’est aussi une foi, une histoire, une culture, un tempérament, un art de vivre à la fois singulier et universel. Préfacé par Boris Cyrulnik,un ouvrage * extraordinairement complet, riche et précieux en fait le tour, de A comme alphabet, Ararat ou arménophiles (Jaurès, Barrès, Hugo, Péguy…) à Z comme Zarzavatdjian (les auteurs inspirés de ce beau livre !), en passant par C comme cinéma et cognac, D comme doudouk, J comme joailliers, K comme khatchkars et Komitas, N comme Napoléon, P comme papier d’Arménie ou T comme tourisme. Sans oublier U comme Unesco, cet organisme dont on espère qu’il protégera les monastères d’Artsakh passés sous administration azérie… * L’Arménie et les Arméniens de A à Z, de Corinne et Richard Zarzavatdjian, Gründ, 248 p., 29,95 €. Tous les droits du livre seront reversés au Fonds arménien de France pour les populations déplacées de l’Artsakh.