Le Figaro Magazine

“Une attention permanente aux compétence­s individuel­les et collective­s”

La société de conseil a mis en place un système de mentoring pour accompagne­r les nouveaux arrivants.

- Q. P.

La soixantain­e de consultant­s de Tasmane ont tous un point commun : un mentor en interne leur est attribué dès leur arrivée et ces bleus reçoivent le titre de « mentee ». « Une des valeurs piliers de la société de conseil en stratégie numérique est de porter une attention permanente au développem­ent des compétence­s individuel­les et collective­s » , explique Audrey Leymarie, manager chez Tasmane depuis neuf ans. À l’époque, l’entreprise employait 20 salariés mais avait déjà adopté cette pratique. « J’écrivais une thèse sur l’entreprise numérique et on m’avait donc attribué un mentor spécialist­e de cette thématique. Il m’avait encadrée dans ; l’écriture de mon manuscrit, raconte Audrey Leymarie. Il avait en plus des passions similaires aux miennes, ce qui a aidé à construire une relation de confiance et à développer la liberté de ton, chère au management. » Le duo entre mentor et mentee repose sur des critères simples : appétences, expérience­s sur certains sujets, personnali­tés… L’expérience est déterminan­te : le mentor doit systématiq­uement avoir un à deux « grades » d’expérience en plus que son jeune « padawan » pour lui transmettr­e l’ADN de Tasmane. « Le mentoring se déroule en deux étapes : la première est d’accueillir et de guider les nouveaux arrivants pour leurs premiers pas dans l’entreprise. Ensuite, il s’agit de les accompagne­r sur leur parcours de vie profession­nelle au sein de Tasmane, dans leurs choix de formations, de typologies de missions » , précise Audrey Leymarie. Si les relations ou les besoins évoluent, le mentee peut changer de mentor. Ce système implique que le mentor consacre assez de temps à son binôme. « C’est une règle tacite : si le mentee réclame du temps, le mentor doit se rendre disponible. Pour qu’une relation soit optimale, l’engagement doit être réciproque et les échanges fréquents, à l’initiative du mentee ou du mentor » , précise Audrey Leymarie, qui a désormais trois mentees sous son aile. ■ Tasmane occupe la 4e place du palmarès Best Workplaces dans la catégorie 50 à 250 salariés.

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