DIX FILMS EN COMPÉITION
FESTIVAL DE CINÉMA, DUG GRAIN A DÉMOUDRE
Nouvelle édition du festival Dugrainàdémoudre, du 19 au 27 novem-novembre.bre. Rendez-vous est donné aux cinéphiles dans différents lieux de l’agglomération havraise (cinémas Gaumont des DocksVauban, LeSirius et LeStudio, salles de spectacle EspaceCultureldelaPointe deCaux (Gonfreville-l'Orcher), LaForge (Harfleur), LeTetris, Université du Havre) pour dévorer des films et découvrir les pépites sélectionnées par les jeunes organisateurs du festival. Car c’est là la particularité de la manifestation : elle est entièrement conçue par une équipe de jeunes : « Cette année, le plus jeune a 13 ans et le plus âgé a 25 ans. Un large panel qui permet d’échanger sur nos approches du cinéma et de l’image » , souligne Josépha Caumont, 16 ans, en section audiovisuelle au lycée Jean-Prévost de Montivilliers, qui en est à son quatrième festival. « C’est une expérience passionnante qui permet de rencontrer des professionnels de l’image et de découvrir les différentes facettes du milieu. Nous avons l’occasion de participer à deux festivals : Ciné Junior à Paris et le festival du court-métrage de ClermontFerrand. On y fait nos repérages. En plus des voyages, nous participons à des universités qui ont lieu pendant les vacances scolaires. Nous y visionnons des films du patrimoine, participons à des ateliers avec des professionnels. La dernière session est consacrée au visionnage et à la sélection des films qui seront présentés en compétition. »
Fiore,
l’amour en prison
Dix films ont été retenus pour l’édition 2016 : cinq longsmétrages, et cinq courts (lire ci-contre). La compétition se déroulera du 25 au 27 novembre, à l’Espace cultureldela PointededeCauxCaux.. Josépha, si elle avoue apprécier l’ensemble des films présentés pour leur diversité, nous dévoile ses deux coups de coeur : « Ennemisintérieursintérieurs est un court-métrage de Sélim Azzazi, qui traite du terrorisme et de la montée du racisme. Une réflexion passionnante sur l’identité nationale. Pour les longs-métrages, j’aime particulièrement Fiore, de Claudio Giovannesi. C’est une histoire d’amour originale car elle se déroule dans un centre pénitentiaire pour mineurs. »
S.B.