Un musée éphémére et participatif á Danton
Quand les objets racontent Le Havre ancien
Au coeur du quartier Danton, dans le centre ancien du Havre, face à l’ancienne prison, un petit musée insolite, instructif et collaboratif a ouvert ses portes. La Fabriqueà souvenirs , installée dans des locaux municipaux, 2 rue Duroc, est une véritable machine à remonter le temps. De nombreux objets racontent la ville, le quotidien de ses habitants. Un condensé d’histoire pour petits et grands, une plongée dans Le Havre d’antan.
Un musée de curiosités participatif
L’association MesMoires, Moires, à l’initiative de ce grand projet collaboratif, a été fondée par Michel Lacaille et Marie Stepowski. « La Fabrique Fabrique à à souvenirs est un musée de curiosités participatif. Un musée parce qu’on y trouve des objets anciens, curiosités car on y trouve de nombreux objets. La dimension participative est capitale dans ce projet : des dons, des prêts permettent de renouveler et d’enrichir les collections présentées. En apportant un objet, chacun apporte un peu de son histoire », explique Michel Lacaille, comédien. Ce musée éphémère (ouverture prévue jusqu’en juillet 2018) a été créé en collaboration avec La Fabrique , ancienne SAM Danton. « L’idée est que les gens s’approprient le projet. On aimerait que des scolaires y viennent, que des films ou des clips y soient tournés car nous avons de nombreux décors. On peut imaginer une scène dans un bar des années 50-60, mais aussi plein d’autres choses. Le projet va évoluer au gré des propositions. »
Une caverne d’Ali Baba
La Fabrique à souvenirs invite à parcourir l’histoire et à réveiller les souvenirs. On croise dans ce lieu insolite de vieilles machines à café, une mobylette offerte par le réalisateur Aki Kaurismäki lors du tournage du film LeHavre,Havre, une impressionnante collection d’objets évoquant la Poste ou l’activité des pompiers : « La Poste, c’est un clin d’oeil à ma famille. J’expose le costume de facteur de mon père. L’enseigne est celle de la Grande Poste du Havre dans les années 50. L’idée, c’est d’évoquer les métiers qui participent de la vie de la cité et de raconter Le Havre et les Havrais ». S.B.