Une fillette, mordu par son chien, est entre la vie et la mort
Samedi 16 septembre vers 16 h 15, une fillette a été mordue par un chien de race Dogue allemand à Framicourt. Aujourd’hui la petite de 8 ans a été placée dans le coma.
Alors qu’elle jouait avec l’un des deux chiens de la famille, un Dogue allemand adopté il y a un mois, dans l’enceinte de la propriété familiale rue de Rambures à Framicourt, une fillette de 8 ans a été mordue au visage et à la gorge par l’animal. Devant son état très grave, les secours ont décidé de la faire héliporter au CHU d’Amiens. Depuis, elle a été placée dans un coma artificiel.
Pas un des chiens les plus mordeurs
Les morsures de chien représentent plusieurs milliers de recours aux urgences et de nombreuses hospitalisations chaque année. Deux enquêtes ont été réalisées par l’Institut de veille sanitaire sur ce sujet en 2009 puis en 2010. Elles montrent que les morsures de chien sont plus graves lorsque la victime connaissait l’animal. Par ailleurs, dans la majorité des cas « le chien était connu de la victime dans la majorité des cas (86 %). Selon les victimes, les morsures étaient le plus souvent survenues sans raison apparente (41 %) ». Cette même étude recensait 33 attaques mortelles en 20 ans en France. Parmi les chiens les plus mordeurs, on retrouve, dans les chiffres fournis par ces études de l’IVS le berger allemand avec 10 % des morsures, devant le Labrador (9 % des morsures), le Jack Russel (6 % des morsures) et le Beauceron (3 % des morsures). Ces statistiques peuvent être en partie faussés par la popularité des races. En effet, les races de type Labrador, ou les Jack Russell sont appréciés dans par la majorité des familles. Donc de nombreuses personnes possèdent ces chiens avec le plus grand pourcentage de morsures.
Le chien au refuge
Le dogue allemand qui a mordu la petite fille a été placé sous surveillance au refuge d’Oisemont. Il devrait y rester pendant une durée de 15 jours, conformément aux règlementations en vigueur, notamment pour vérifier s’il est porteur de la rage les 1er, 7e et 15e jours de son séjour. En cas de danger grave et immédiat, et après avis du vétérinaire de la fourrière, le maire peut faire procéder à l’euthanasie de l’animal après la période de surveillance sanitaire.
Le second chien de la famille, qui n’a pas participé à l’attaque, une femelle Dogue allemand, a été momentanément également placée au refuge.