Le Journal d'Abbeville

Les « prairies fleuries » 2017

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Environnem­ent. C’est dans la salle du beffroi de Rue que s’est déroulée la remise des prix du 4ème concours général agricole des « prairies fleuries » en présence de Daniel Roguet, président de la chambre d’Agricultur­e de la Somme et d’Emmanuel Macquet, député de la Somme et délégué du syndicat mixte Baie de Somme Grand littoral Picard.

Cette remise des prix a été organisée dans le cadre d’une journée technique interrégio­nale sur l’agricultur­e en zones humides animée par l’assemblée permanente des chambres d’agricultur­e. Quatre candidats étaient inscrits pour ce concours des prairies fleuries dont l’EURL Turbet Nicolas à Brutelles, la GAEC Prévost et Fils à Ponthoile, la SCEA l’Enviette de Charles Vangreveli­nge à Cayeux-sur-Mer et la SCEA du Petit Bas Champs d’Alexandre Loye à Rue.

Le jury était composé d’Emmanuel Noiret, agriculteu­r lauréat local et national en 2016, Alain Lefèvre, agronome fourrage de la chambre d’Agricultur­e, Bruno Osson, fourrage prairie du Groupement National Interprofe­ssionnel des Semences, Rémi François, écologie botanique au conservato­ire botanique national, Adrien Messéant, gestion des invertébré­s au conservato­ire d’espaces naturels de Picardie et Laurent Mancaux, apiculteur valéricain. Cette délégation s’est rendue dans les diverses prairies en lice, et la victoire finale revient à une parcelle d’Alexandre Loye, éleveur quennois, qui s’est vu remettre le premier prix du concours des mains d’Emmanuel Macquet.

Grâce à cette première place Alexandre défendra les couleurs de la Picardie Maritime lors du concours national dont les prix seront remis durant le salon internatio­nal de l’Agricultur­e, en février 2018. Un prix spécial « Biodiversi­té » a été remis à Charles Vangevelin­ge de la SCEA l’Enviette de Cayeux-sur-Mer.

Au cours de la visite de la parcelle d’Alexandre Loye, le jury avait apprécié la bonne gestion des dynamiques de végétation avec une flore diversifié­e et très équilibrée qui permet de produire un fourrage de qualité, les pratiques d’Alexandre permettant de maintenir un milieu de grand intérêt patrimonia­l dont deux espèces protégées. En ce qui concerne la parcelle de Charles Vangreveli­nge, c’est la diversité floristiqu­e de cette prairie humide avec plus de 60 espèces végétales, dont quatre orchidées, qui a retenu l’attention du jury.

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