35 ans après, la suite d’un monument de la SF
Trente-cinq après, Harrison Ford retrouve le rôle du « blade runner » Rick Deckard, dans une suite tardive très attendue.
En 2049, les tensions sont grandes entre les humains et leurs esclaves bioniques, des « répliquants ». L’officier K est un Blade Runner, dont le boulot consiste à éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps, il part à la recherche de Rick Deckard, un ancien Blade Runner disparu depuis des décennies…
3 raisons de le voir
1 : un monument de la science-fiction. En 1982, Ridley Scott sortait du succès du premier Alien. Délaissant l’horreur, il reste dans la sciencefiction et signe un classique instantané du genre. Blade Runner frappe alors autant pour ses images sublimes que pour son atmosphère de film noir, Harrison Ford incarnant un « chasseur de répliquants » désabusé qui découvre de terribles secrets. 2 : le retour d’Harrison Ford. Trente-cinq ans plus tard, cette fois au côté du très en vogue Ryan Gosling, Harrison Ford a accepté de reprendre ce rôle iconique, comme il avait repris celui de Han Solo quarante ans après le premier Star Wars, et comme il s’apprête à retrouver celui d’Indiana Jones. Sans lui, il est vrai qu’il aurait été difficile d’imaginer une vraie suite, si tardive, à ce chefd’oeuvre des années 80. 3 : un univers visuel fascinant. Les premières images de Blade Runner 2049 sont enthousiasmantes : visuellement, le film semble renouveler l’univers imaginé par Ridley Scott. Si ce dernier se contente de co-produire le film, c’est un réalisateur passionnant que l’on retrouve aux manettes : Denis Villeneuve, réalisateur des enthousiasmants Premier contact et Prisoners. Les premières réactions de ceux qui ont eu la chance de le voir sont d’ailleurs dithyrambiques.
Olivier Bacquet