L’église a renoué avec son angelus
Des travaux ont été réalisés la semaine dernière dans le clocher de l’église de Long, afin de remettre en état l’horloge et de relancer l’angélus, qui ne sonnait plus. D’autres travaux sont nécessaires, à plus long terme…
Patrimoine. La semaine dernière, l’angélus s’est tu à Long. À 7 h, 12 h et 19 h, les cloches ne sonnaient plus ce traditionnel appel à la prière, musique familière aux oreilles des Longiniens depuis plus d’un siècle.
Des fuites à boucher, des pierres à consolider
En cause : une défaillance sur le système mécanique du clocher. Les cloches indiquaient toujours chaque quart d’heure, mais plus les longues volées de l’angélus. Il n’a toutefois fallu que quelques jours pour remettre les choses en état, et entendre de nouveau les cloches carillonner trois fois par jour : le temps de faire venir l’entreprise spécialisée, basée dans l’Oise, chargée de l’entretien de ce clocher. « Nous en avons profité pour remettre l’horlogerie en état », souligne le maire JeanMarie Surowiec. L’horloge a toujours eu tendance à prendre un peu de retard, ce qui nécessite des interventions régulières, généralement annuelles. « Et chacune de ces remises à l’heure nous coûte environ 1 000 € », précise le premier magistrat.
Ces derniers mois, les aiguilles s’étaient totalement arrêtées, indiquant inlassablement la même heure : 6 h 50. L’intervention de l’entreprise a permis de réparer la panne : les deux cadrans de l’horloge donnent de nouveau l’heure exacte. « Nous espérons aussi que ces travaux permettront d’espacer les interventions », continue le maire.
L’église reste une préoccupation majeure pour la municipalité, qui appelle toujours de ses voeux la création d’une association qui pourrait porter les nombreux travaux dont l’édifice a besoin. « Une association est indispensable pour assurer la continuité du projet, au-delà des municipalités qui peuvent changer », estime Jean-Marie Surowiec.
Cette association, dont l’existence permettrait d’aller chercher des subventions auxquelles une collectivité locale n’aurait pas droit, se heurte toujours à la question de son président. Si les bénévoles qui souhaitent s’impliquer ne manquent pas, il reste à trouver celui qui acceptera d’assumer le rôle de président.
Le plus urgent sera de refaire un diagnostic avec le CAUE (un cabinet de conseils en architecture pour les communes) et l’architecte des Bâtiments de France, l’église étant classée. Mais le maire sait déjà que les travaux à réaliser seront nombreux : « Il y a des fuites sur la charpente, des vitraux à changer, et des pierres qu’il faut consolider, commence-til. L’intérieur, heureusement, semble en bon état. »
Olivier Bacquet