Vends 2 pièces à Beyrouth
Humour. Jérémy Ferrari. Le nom est devenu une marque de fabrique, et son chemin sur la scène de l’humour ces dernières années l’amène à figurer parmi les incontournables. À tout juste 32 ans, ce jeune Ardennois a déjà une longue carrière derrière lui avec les spectacles « Moi méchant ? » de son tout début, puis « Mes 7 péchés capitaux » et « Hallelujah Bordel ! » qui le mettent sur rampe de lancement, avant une mise sur orbite avec l’émission de Laurent Ruquier, sur France 2 : « On n’demande qu’à en rire » où son humour noir très provocateur opère pleinement et rejoint la bande de Ruquier sur Europe 1 dans « On va s’gêner ».
Avec deux autres noms prometteurs de la scène de l’humour à la française, Arnaud Tsamère et Baptiste Lecaplain, Jérémy fait « la tournée du trio ». Un show qui réunit les trois artistes, et écume les Zéniths de France.
Dernière occasion de voir le spectacle
En 2015, il lance « Vends 2 pièces à Beyrouth » qui s’est notamment donné à guichets fermés à l’Olympia, aux Folies Bergères et au Trianon… Un plébiscite
parisien qui s’est prolongé en province, mais la tournée
« Vends 2 pièces à Beyrouth »
s’apprête à se terminer en 2018. Et cette halte amiénoise est certainement l’une de ces toutes dernières dates dans la région. L’occasion de (re) découvrir un humoriste talentueux qui sait et qui ose faire rire sur la thématique de la guerre. Daesh en start-up, les flics en roller, la bonne conscience humanitaire des adeptes de terrasses en teck, formation antiterrorisme… Pas évident ? Certes, mais c’est brillamment mené.