Que la fête commence !
Samedi, tambour battant, la foire Saint-gilles a déplié son tapis rouge, pour trois semaines. Petit tour des lieux…
Ah ! Enfin la voilà ! L’incontournable foire Saint-gilles, tant attendue par tous, a ouvert ses portes.
Heureusement, la BatterieFanfare d’elbeuf, qui toujours ouvre la danse, a fait fuir les quelques nuages légers et gris qui obstruaient le firmament et faisaient craindre le mauvais temps.
Car c’est sur une note nuageuse que les forains ont dû fignoler leur installation samedi sur le Champ de foire. Mais, rassurez-vous, tous étaient fin prêts à 15 h pour l’ouverture officielle de la fête foraine annuelle. Et mieux encore, au son des tambours hurlants, Râ, pas dupe, s’est finalement précipité à la fête.
Depuis des décennies, cette fête foraine est l’incontournable rendez-vous de la rentrée des Elbeuviens et autres gentilés de l’agglomération. Beaucoup d’ailleurs n’ont pas attendu la fanfare pour s’y faufiler et commencer à profiter des plaisirs de l’amusement et des sensations
que peuvent leur procurer tous ces nouveaux manèges toujours plus fous, plus hauts et plus « adrénalisants ». Tel le « Gros Splash », manège impressionnant que tient Manola depuis plus de vingt ans et qui ne s’en lasse pas. Son bonheur c’est d’en donner aux autres.
Puis, pour redescendre tout
en gardant en mémoire les sensations procurées, quoi de mieux qu’une pomme d’amour ou les croustillons que propose Ronald Pézeril qui a été bercé sur le lieu avec Sylviane, sa maman, toujours présente chaque année encore et qui elle-même tenait déjà ce stand, doyen de la foire, avec ses beaux-parents il y a plus de cinquante ans. Une aventure qui dure et perdure puisque la quatrième génération est en route avec Marie-lou, 11 ans, pour la pérennité de l’entreprise familiale. Plus qu’un travail, une vocation. « Et elle n’est pas près de s’éteindre » , assuret-elle.