Le club de tennis STC n’est pas mort
Après un été qui a failli lui être fatal, le STC de Villers-sous-Ailly repart de l’avant avant une petite équipe de bénévoles. Les problèmes de bâtiments semblent sur le point d’être réglés, et les joueurs sont toujours fidèles…
Reprise. On le disait moribond, victime de polémiques à répétition et de l’état inquiétant du bâtiment… Mais le STC, le club de tennis de Villers-sousAilly, est loin d’avoir dit son dernier mot. Certes, les incidents de l’été (des inondations, un lourd projecteur qui tombe) ont eu raison du bureau qui a démissionné en bloc. Mais c’était sans compter sur ce qui fait la spécificité du club : le profond attachement que ses membres ont pour lui.
Plus de problèmes d’inondations ?
« Cela a toujours été le cas, confirme Michel Dizeux, qui fut président du club pendant une dizaine d’années. C’est peutêtre dû à l’existence du club house, ou à la structure ellemême. » Lui qui avait souhaité passer la main l’année dernière n’a d’ailleurs pas hésité à rejoindre l’équipe de bénévoles très volontaires formée autour de Lionel Lalou.
Adhérent du STC depuis une quinzaine d’années, ce dernier a été élu président mi-septembre. « Lorsque le bureau a décidé d’arrêter, je me suis dit qu’on ne pouvait pas rester sans rien faire, et laisser mourir cette structure », explique-t-il. C’était il y a un mois seulement. Depuis, les bonnes nouvelles s’enchaînent pour les nouveaux dirigeants.
Il y a d’abord ces fameuses inondations, qui provenaient visiblement… d’une simple gouttière déboîtée, et d’un joint endommagé. C’est en tout cas le constat qu’ont fait Lionel Lalou et Michel Dizeux, qui ont réparé eux-mêmes les dégâts. « Nous attendons les prochaines pluies, mais il semble que le problème soit réglé », estime le nouveau président.
Les bonnes nouvelles s’enchaînent
Quant au SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) propriétaire du site, il s’est engagé par la voix de son président Joël Fuzellier, maire de Villers, à terminer le dégagement de la terre qui entoure le bâtiment début novembre. Il a aussi annoncé l’installation d’un échafaudage dès cette semaine afin de réparer et sécuriser les projecteurs (et changer les ampoules). Mardi matin, l’échafaudage était effectivement en cours de montage.
Tout n’est pas réglé pour autant : le SIVU veut toujours revendre le bâtiment, et la nouvelle communauté de communes du Ponthieu Marquenterre n’a pas encore confirmé qu’elle prendrait à sa charge le loyer du club, comme le HautClocher le faisait jusqu’à présent. Mais les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le STC.
L’annonce de la reprise a d’ailleurs mobilisé les adhérents, puisque la moitié des effectifs adultes de l’année dernière ont profité des permanences organisées en fin de semaine dernière pour s’inscrire. « Nous sommes déjà 35 », se réjouit Lionel Lalou, qui rappelle que les inscriptions sont toujours ouvertes.
Pas de cours de tennis, au moins cette année
Mieux : alors que l’objectif était de se contenter du tennis loisirs pour cette saison, plusieurs joueurs ont souhaité continuer la compétition. « Trois équipes étaient engagées pour les championnats d’hiver, nous en maintenons deux », précise ainsi le président, qui se réjouit aussi de confirmer l’organisation d’un tournoi interne dans le courant du mois de décembre.
Des passionnés qui viennent pour le simple plaisir de jouer, d’autres qui s’entraînent pour les compétitions… Le STC aurait presque oublié les remous traversés ces dernières années, si l’école de tennis avait pu continuer. Car avec le départ de l’entraîneur historique Philippe Crépelle, le club a bel et bien dû se résoudre à arrêter les cours. « Mais qui sait, avance Lionel Lalou. Si la demande est là, peut-être y penseronsnous… »
■CONTACT
Les inscriptions sont toujours possibles :
par mail à stcvillerssousailly@gmail.com
par téléphone au 06 79 92 61 38 ou 06 86 99 83 82.