12 ans après le film, les Choristes montent sur scène
Musique. Le film a connu un très grand succès en 2005. Le spectacle est aujourd’hui adapté à la scène. Rencontre avec Christophe Barratier, producteur, réalisateur et scénariste.
Avez-vous des attaches particulières avec notre région ?
Je suis souvent allé à Trouville. Je connais toutes les plages du coin que j’ai fréquentées avec ma fille lorsqu’elle était petite. C’est une région à laquelle je suis très attaché et où j’ai passé beaucoup de temps, notamment sur le domaine de mon oncle, Jacques Perrin, à Cléville, près de Méry-Corbon. Je connais aussi le zénith de Caen où je suis venu assister à de nombreux spectacles. Venir y présenter mon spectacle est important pour moi car cela représente tout un symbole. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’adapter cette histoire à la scène treize ans après le succès du film ?
À l’époque, je n’avais ni l’envie de réaliser un « Les Choristes 2 », car il me semble que l’histoire est fermée à la fin du film, ni celle de réunir Gérard Jugnot et Jean-Baptiste sur scène pour faire un « Les Choristes » en Live. Pour monter ce spectacle sur scène, la difficulté n’était pas de trouver des enfants, âgés de 12/13 ans, mais plutôt de pouvoir les faire jouer chaque soir, car la législation n’est pas souple sur ce sujet et ne nous autorisait que deux représentations par semaine. Ce qui voulait dire qu’il fallait trouver trois troupes pour jouer six jours par semaine…
De plus, j’avais peur de décevoir. Je voulais faire quelque chose de nouveau, tout en conservant le récit bien évidemment, mais plutôt faire un spectacle avec des enfants car ce sont eux les vrais héros du film.
Mon challenge était de trouver un casting idéal et de faire en sorte que les spectateurs oublient le film en voyant ce spectacle. J’ai pris du plaisir à écrire cette adaptation, et je me suis dit qu’il fallait également que les personnages adultes chantent aussi lors des échanges, que cela ressemble à une comédie musicale. Mais il ne fallait pas que les adultes prennent le dessus et la vedette sur les enfants. Il fallait que je trouve des comédiens qui chantent bien, agréablement, mais qui ne soient pas des têtes d’affiches. Il faut que le public retrouve ce qu’il connaît, ce qu’il aime, mais qu’il soit aussi surpris par de nouvelles choses. Qu’il soit toujours touché par les blessures et les joies de l’enfance. Le public est, semble-t-il, bluffé par le résultat ?
Ma plus grande satisfaction est que personne ne m’a fait la moindre comparaison avec le film. Le plus fort dans tout cela, c’est de faire admettre que ce ne sont pas les acteurs, mais les personnages qui font le succès de cette histoire.
Ce qui change, c’est que les enfants chantent en direct, sans arrangements, sans mixage comme cela a été le cas pour le film. Il a fallu leur apprendre à mal chanter au début, pour chanter normalement vers la fin. Le tout en live. Pour la tournée en province, la distribution est identique à celle de Paris. Producteur, réalisateur, scénariste, où êtes-vous le plus à l’aise ?
Destiné à une carrière de guitariste classique lorsque j’étais jeune, je dois à une tendinite ma reconversion vers l’écriture et la mise en scène. Les Choristes était mon premier film. Le succès rencontré m’a permis d’enchaîner avec Faubourg 36, La nouvelle guerre des boutons ou encore L’outsider. Je n’ai pas de regret, car même si la musique fait partie de ma vie, je pense qu’un jour ou l’autre, je me serai tourné vers le cinéma. Mes parents étaient comédiens comme d’autres membres de ma famille et je crois qu’on n’échappe pas à son destin.
Mes connaissances en musique m’ont permis d’écrire des comédies musicales. Sans cette tendinite, je me serai retrouvé professeur de guitare. Je n’ai honte de rien de ce que j’ai fait, et je ne fais pas les choses uniquement pour faire du commercial, mais par passion, par envie. Quels sont vos projets ?
Je travaille depuis cinq ans avec Pascal Obispo sur un projet de comédie musicale qui racontera l’histoire de Jésus de Nazareth et qui va voir le jour à l’automne. Argentan. « À col ouvert », Marie-Noëlle Deverre. Art contemporain. Marie-Noëlle Deverre dessine, grave, réalise des installations, des performances et des sculptures portables.
Maison des dentelles, 34, rue de la Noé. Tarifs : 3,50 €, réduit 2,50 €, enfant : gratuit moins de 18 ans ; groupe : 2,50 € ; scolaires : gratuit ;. Contact et réservation : 02 33 67 50 78, maisondesdentelles@argentan.fr Putanges-le- Lac. Exposition des oeuvres de Maurice Guyard. Retraité d’agriculture, Maurice Guyard a dû se trouver une nouvelle voie. Sensible à la « peinture » il s’est inscrit à des cours dans un atelier d’Alençon ou rapidement les professeurs lui ont conseillé de partir à l’école des arts du Mans. Après 2 ans d’assiduité il a pris sa liberté d’expression. Jusqu’au vendredi 22 septembre, office de tourisme, 1, Grande-Rue, Putanges-Pont-Écrepin. Gratuit. Argentan. Les Croqueurs de pommes au Forum des associations du Pays d’Argentan seront présents pour faire découvrir les activités de l’association et échanger avec toutes les personnes intéressées par la sauvegarde des arbres fruitiers locaux, la greffe, la taille, l’entretien. Samedi 9 septembre, 10 h à 18 h, hall des expositions. Contact : 06 30 84 35 06. Briouze. Forum des associations sportives et culturelles. Ouvert à tous. Venir découvrir et essayer les différentes activités des associations sportives et culturelles. Samedi 9 septembre, 14 h à 17 h, salle omnisports, tennis couvert, stade, terrain de pétanque. Falaise. Attention restriction de stationnement. Dans le cadre de la préparation du Forum des Associations, le stationnement est interdit : sur le parking du Forum du 7/09 à 8 h au 9/09 à 20 h ; sur l’esplanade à l’arrière du Forum du 8/09 au 9/09 à 20 h ; à l’entrée des Douves à côté passerelle, rue du 9e Arr du 8/09 au 9/09 à 20 h. Samedi 9 septembre, 10 h à 17 h, Forum, boulevard de la Libération. Falaise. Forum des Associations 2017. 5e édition du Forum des Associations à Falaise. Plus de 80 associations seront présentes dans le Forum et tout autour, pour vous présenter leurs activités, vous permettre d’essayer certains sports ou loisirs, ou encore procéder aux inscriptions. Animations, buvette et sandwicherie sur place.
10 h à 17 h, Forum, boulevard de la Libération. Le Château- d’Almenêches. Portes ouvertes de l’atelier Le Bottier du château. Dans le cadre de Septembre découverte, la CDC des Sources de l’Orne propose de rencontrer des hommes et des femmes qui font la richesse du territoire. Guillaume Gilet pratique un métier d’art : créateur de chaussures sur mesure, made in Normandie. Découvrir ainsi tout son savoir-faire. Jeudi 7 et samedi
14 h à 18 h, L’Être Cousin. Contact : 02 33 28 74 79, tourisme@cc-sourcesdelorne.fr