Des oeuvres d’art à découvrir dans le parc du château
Exposition. Dimanche 10 septembre, Swannie Vincendon de Festiv’Art Production organisait le vernissage de l’exposition des sculptures de Nicolas Desbons et Daniela Capaccioli, à l’orangerie du château des Ostieux aux Yveteaux. La propriétaire des lieux, Kathleen Brémont, a mis à disposition son parc, pour que les visiteurs viennent admirer les oeuvres des artistes.
La communauté de communes du Val d’Orne, partenaire financier de l’exposition, était représentée par Marie-Françoise Frouel, vice-présidente, également vice-présidente du conseil départemental et Gérard Grandsire, président de la commission culture.
Le vernissage a été complété par un concert a cappella du quatuor vocal Les Enchanteresses.
Exposition des oeuvres
Parsemées dans le parc, les sculptures de Nicolas Desbons et de Daniela Capaccioli s’intègrent parfaitement dans l’écrin de verdure entourant le château. Les visiteurs découvrent les personnages sculptés au détour d’un arbre, au milieu de la nature, et se retrouvent dans un univers magique.
Nicolas Desbons est un artiste de Montreuil, travaillant le métal pour façonner des sculptures originales et esthétiques. Après avoir fait du mobilier design d’exception, il se consacre depuis deux ans à l’art. Il travaille avec des morceaux d’acier qu’il
assemble pour former ses per
sonnages féminins. « L’acier est un matériau que je travaille depuis plus de 20 ans. Je laisse une grande place à la matière. En me consacrant maintenant à l’art, je tourne une page et expose dans des galeries. J’ai plusieurs approches, je travaille sur les corps. Dans cette exposition, il y a mes sculptures, Les Migrants et La Danseuse, plus abstraites, en tubes forgés, inspirés de Brancusi, mon père spirituel en sculpture. »
Daniela Capaccioli vient aussi de Montreuil. Originaire de Monza, près de Milan, en Italie,
elle est installée en France depuis
2000, « j’ai une formation de scénographe puis j’ai fait des décors de spectacles et depuis 17 ans, je me consacre à la sculpture. Je travaille l’argile, je fais de la poterie, j’aime explorer les différents matériaux. Depuis trois ou quatre ans, je ne travaille que le grillage et fais des expositions en plein air. C’est une matière qui me donne beaucoup de satisfactions, je peux faire des pièces plus grandes. Je joue avec la transparence, les pièces discrètes ou imposantes à la vue, que les gens peuvent découvrir. Le public interagit avec mes sculptures, c’est un dialogue entre eux, avec une atmosphère où le visiteur devient acteur de mes oeuvres. Je travaille surtout des corps de femmes, elles génèrent la vie, et je les associe à la nature. Elles ont des formes rondes et généreuses. »