Une semaine bleue pour échanger sur les aînés
Durant une semaine, jusqu’au 7 octobre, Argentan est bleue. La semaine bleue ? C’est la semaine nationale consacrée aux retraités et aux personnes âgées. Pour cette première édition argentanaise, toute une palette d’animations est prévue.
Initiative. Théâtre, marche, débat, cinéma… Tout tournera autour du thème Vieillir, la belle affaire.
C’est en 1951 que naît l’idée d’une journée dédiée aux retraités. Alors appelée Journée des Vieillards elle a évolué en Semaine bleue, accompagnée de ce slogan 365 jours pour agir, 7 jours pour le dire, en 1977. À Argentan, les plus de 60 ans représentent plus de 20 % de la population.
Un croisement intergénérationnel
« Ce sera une semaine avec des activités chaque jour. De nombreuses villes n’animent qu’une journée de la semaine bleue. Mais nous avons voulu représenter les intérêts de chacun en offrant différentes actions. Elle sera dirigée en priorité vers les personnes âgées, mais tout en créant un lien avec les plus jeunes. Collégiens, lycées et élèves d’école primaire participeront aussi à cette semaine ! » , précise Frédéric Leveillé, adjoint à l’action sociale, de la santé et des seniors…
Débuté lundi 2, la Semaine bleue se poursuit ce jeudi 5 oc-
La journée est centrée autour du film Les chants de la mémoire, visages d’une tradition chantée en Cotentin au cinéma Les Normandy. Ce film met en valeur la mémoire d’un pays à travers ses traditions et ses chants.
Les deux dernières journées refléteront au mieux la volonté d’intégrer l’aspect intergénérationnel à cette semaine bleue. Avec, vendredi un après-midi rencontres inter-âges et samedi, une marche bleue. Trois parcours seront proposés afin de s’adapter à tous les marcheurs.
L’isolement présent dans les esprits
Un des objectifs parallèles à la semaine bleue est de réussir à sensibiliser à l’isolement chez les personnes âgées. Selon un rapport de la Fondation de France, en 2016, plus d’un quart des personnes isolées sont des séniors 75 ans et plus. 58 % des personnes en situation d’isolement pensent que leur entourage ne s’intéresse pas vraiment à eux.
« Cette semaine va permettre de se rendre compte que l’isolement est une responsabilité collective. Elle dépend de l’implication citoyenne » , insiste Frédéric Leveillé.
Dans ces situations, l’information et la communication sont des éléments importants. Pour savoir quand, comment et à qui parler de l’isolement.