Le Journal de l'Orne

Kenza et Sarah sur leurs terres

Deux soeurs, 6 000 km dans le désert marocain, une 4L rouge : la recette d’un intrépide rallye-raid sur les traces de leurs racines marocaines. Départ en février.

- Pratique. Facebook : les gaz’l de l’atlas.

Boischampr­é. Du 15 au 25 février 2018, Kenza et Sarah Boukriès ont pris rendez-vous avec l’aventure !

Le départ sera pour elles à Saint-Christophe-le-Jajolet, village ou leur père, le roi du couscous, Abdel Boukriès, réside.

Par la suite, il leur faudra rejoindre le village départ ou sont attendus les participan­ts de toute l’Europe.

Les filles, portant le numéro d’équipages 971, vont devoir se frayer un chemin à travers les 1 500 4L attendues, jusqu’à la ligne d’arrivée à Marrakech.

Sur leur route, les filles espèrent avoir le temps de rendre visite à leur famille marocaine.

Les Gaz’L de l’atlas

Depuis avril 2017, les soeurs Boukriès ont monté une associatio­n : Les Gaz’l de l’Atlas. « Cette année est la dernière que je passe avec Kenza en colocation, donc nous avons eu envie de marquer le coup en montant un projet commun » , explique l’aînée.

« Les Gaz’l de l’Atlas ont pour but de récolter des fonds et du matériel que nous distribuer­ons aux enfants, directemen­t au Maroc, mais également aux associatio­ns locales » , continue-t-elle.

Chez les Boukriès, l’optique de l’humanitair­e et du social a une grande importance : « Tout notre entourage occupe un métier où il faut aider les gens, c’est dans nos gènes ».

« Nous n’avons pas la barrière de la langue »

Ayant la double nationalit­é, marocaine et française, les deux soeurs sont sûres d’une chose : la barrière de la langue n’existera pas. De plus, leur visite annuelle à leur famille marocaine à Kenitra, une petite ville au nord de Rabat, leur a permis de développer une bilinguali­té.

« Kenza est plus sur l’arabe littéraire grâce à ses études de langues, tandis que moi c’est plus l’arabe dialectal. On devrait s’en sortir ! », remarque Sarah avant d’éclater de rire.

Bien que motivées, les filles redoutent cependant les pro- blèmes d’ordres techniques et les ensablemen­ts dans le désert. Elles pourront cependant compter sur la légendaire solidarité des équipages du 4L Trophy. « On part dans l’optique de terminer la course mais cela nous fendrait le coeur de de- voir laisser la voiture sur place pour cause d’ensablemen­t, la voiture à surtout une valeur sentimenta­le. »

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