Trivalis fait la guerre aux sacs en plastique
Le 1er juillet 2016, les sacs en plastique à usage unique seront interdits en caisse. Trivalis anticipe le changement.
On aurait tendance à s’attrister de la fin des histoires. Mais celle-ci, on peut s’en réjouir : les sacs en plastique, c’est bientôt du passé. Le 1er juillet 2016, les sacs à usage unique seront interdits en caisse. Plus loin encore, le 1er janvier 2017, ceux en plastique seront interdits en magasin notamment au rayon fruits et légumes, remplacés par des sacs en papier.
« La Vendée veut faire course en tête sur la fin des sacs en plastique », affirme Luc Guyau, vice-président de Trivalis. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a choisi Trivalis pour mener l’opération Territoire zéro déchet, zéro gaspillage. En collaboration avec la chambre des commerces et la chambre de l’artisanat, le processus se déroulera en trois temps. D’abord, accompagner tous les commerçants avec la distribution d’un guide d’information. Ensuite, sensibiliser les Vendéens avec notamment le groupe Facebook Tous champions du tri. Enfin, expérimenter les sacs réutilisables et en papier kraft.
Les maires des communes de La Châtaignerie et de La Garnache s’engagent : « C’est une manière de se différencier », raconte Joseph Bonneau, maire de La Châtaigneraie. Leur démarche ? Aller à la rencontre des commerçants et les convaincre d’adopter de nouvelles façons de faire. Et il y a déjà des volontaires : « Au début ils ont eu peur, mais douze commerces sont intéressés » selon François Petit, maire de La Garnache.
Une inquiétude fondée puisque les sacs compostables ou en papier kraft peuvent générer un surcoût pour les commerçants. Mais cela peut aussi être un moyen de se démarquer par rapport aux autres en distribuant notamment des sacs réutilisables à l’effigie de l’enseigne, comme ce qui se fait déjà. 2 300 entreprises sont concernées par ce changement en Vendée.
En France, 5 milliards de sacs en plastiques à usage unique sont distribués par an. 75 % des déchets atterrissent en mer.
La Roche-sur-Yon. Intersport La Roche joue à 48. Comme autant de salariés musclant le magasin et le dépôt. « Depuis la réouverture, le 16 mars, nous étions restés prudents en terme d’effectif », expose Laurence Delhommeau, présidente du groupe Vinet, propriétaire du magasin yonnais. « Mais là, nous devons nous renforcer ».
Trois recrues ont déjà enfilé le maillot de l’enseigne, ces dernières semaines. Douze « remplaçants » entreront en jeu côté job saisonniers. « Pour la rentrée, il y aura également deux créations de poste ». La première sera sifflée dans l’espace randonnée. « La deuxième concernera notre futur rayon équitation, installé en septembre », indique Laurence Delhommeau. Sur les CV, la direction va lorgner « la passion du sport alliée à celle de la vente ».
Avec les 600 m2 supplémentaires, apportés par l’extension (1), Intersport La Roche peut gonfler ses ambitions. « Nous sommes aujourd’hui dans le Top 5 national de l’enseigne, avec un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros ». Le magasin yonnais récolte même une médaille d’or. Celle du meilleur vendeur français de chaussures de foot…